Une marque est une personnalité.
Derrière chaque marque se cache une personne et une histoire.
Aujourd’hui, Olivier De Schutter nous parle de la gamme natation de la marque et des projets qu’il a en tête.
Pour découvrir la marque, ses produits, ses valeurs et s’inscrire à la newsletter pour être informé du lancement de la campagne de financement participatif, RDV sur https://www.ohana.boutique.
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📝 La retranscription de l’épisode
Ermanno : Bienvenue dans le podcast. Je suis Ermanno et je serai votre hôte. À mes côtés, Olivier De Schutter, le fondateur de la marque Ohana. Tous les jours, en cinq minutes, on vous explique comment lancer une marque de textile de sport et comment performer en triathlon. Salut Olivier ! On commence une nouvelle semaine, et cette semaine on va parler un petit peu plus spécifiquement de natation. Ce week end j’ai plongé dans le grand bain, plutôt dans une rivière froide à Luxembourg. De ton côté, est-ce que tu as pu tâter un peu l’eau de la Colombie ? Et non pas du Chili, petite correction par rapport à ce que j’ai annoncé la semaine dernière.
Olivier : Tout à fait, je suis effectivement en Colombie. Depuis l’Europe, on pourrait dire que c’est presque pareil mais il y a quand même quelques milliers de kilomètres qui séparent les deux pays. Pour répondre à ta question, elle était un peu moins fraîche que chez toi mais c’était en piscine, dans une petite piscine. Par contre aujourd’hui, je vais m’entraîner avec un club de triathlon local dans une piscine olympique donc j’ai hâte de voir ça. Je tiens à préciser que je ne suis pas du tout en congé, je fais du télétravail haha.
Ermanno : On a parlé de natation mais on n’a pas encore abordé la partie natation de la gamme de textile OHANA. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ? Évidemment il y a la trifonction, puisque son intérêt c’est de pouvoir servir pour les trois sports, mais est-ce que vous avez d’autres produits ?
Olivier : Oui tout à fait. Aujourd’hui, les produits spécifiques à la natation c’est le maillot de bain modèle homme et modèle femme disponible dans les différentes couleurs. Donc pour l’instant ça reste assez basique. Il y aura probablement aussi quelques accessoires du style bonnet de bain, serviette, etc. Jusque là, rien de révolutionnaire, par contre c’est vrai qu’on est en train de travailler sur un nouveau produit qui serait un wetsuit qui permettrait justement de changer un petit peu de ce qu’on trouve aujourd’hui sur le marché. C’est vrai que quand on regarde les wetsuit, aujourd’hui ils se trouvent souvent tout noirs, avec éventuellement quelques lignes et un gros logo au milieu. Donc voilà je pense qu’il y a vraiment quelque chose à faire à ce niveau là, qui sont faites pour le triathlon et la nage en eau libre. De manière générale, un projet on va dire au sein d’Ohana, c’est encore un stade assez précoce.
Ermanno : C’est dans les cartons, c’est dans les starting blocks. Alors quand tu parles de wetsuit, je précise un peu pour les plus francophones de nos auditeurs, on parle bien de combinaisons néoprènes.
Olivier : Oui, tout à fait.
Ermanno : Ohana se prépare à innover non seulement au niveau du design, mais aussi au niveau technique. Est-ce que tu as déjà des idées, des différenciations au niveau de la technique que vous allez mettre en place ?
Olivier : Oui, au niveau de la technique on va surtout jouer sur l’épaisseur de la combinaison. On s’est pas encore décidé pour l’instant : est-ce qu’on commence par une version qui conviendrait un peu à tout le monde qui sera assez polyvalente ? Ou est-ce qu’on partira plutôt sur un modèle eau chaude, eau froide, entre guillemets ? L’épaisseur va changer en fonction des parties du corps. On va retrouver plus d’épaisseur sur la cage thoracique pour plus de flottabilité, par contre c’est un petit peu moins épais au niveau des articulations notamment, surtout au niveau des épaules, pour permettre justement un maximum de mouvements et un maximum de souplesse. Encore une fois il n’y a rien de révolutionnaire à ce niveau là. Par contre là où on aimerait faire la différence, c’est au niveau du matériel et donc de pouvoir utiliser justement des matériaux un peu plus durables. Pour l’instant comme je te dis, c’est un projet encore assez précoce. On attend des devis, on est en train de discuter avec certains ateliers de fabrication qui se sont vraiment spécialisés là-dedans. Donc voilà, j’espère pouvoir en dire un peu plus.
Ermanno : Si tu veux j’ai une innovation à soumettre parce que, comme je le disais quand j’ai été nager hier dans une rivière luxembourgeoise avec une eau à 4 degrés, et bien je n’avais pas de gants et je me dis que des petites poches pour pouvoir se réchauffer les mains un peu quand on attend les copains ou les copines qui restent un petit peu derrière, ça peut être sympa. Qu’est-ce que tu en penses?
Olivier : Ouais, alors je pense que plutôt que les poches on peut carrément partir sur des vrais gants.
Ermanno : Plus sérieusement, là on parle de triathlon, donc dans le triathlon on est plutôt sur des épreuves courtes en natation, mais sur la partie swimrun je pense qu’une combinaison avec des poches qui pourraient fermer avec une fermeture éclair pour pouvoir justement intégrer le ravitaillement puisque en swimrun on ne se change pas comme en triathlon, on garde la même tenue du début jusqu’à la fin, ça pourrait faire du sens. Et de la même manière on pourrait réfléchir à des combinaisons qui s’ouvrent sur l’avant et sur l’arrière pour pouvoir laisser respirer puisque encore une fois, en swimrun, on nage et on court avec le même matériel. Donc on nage avec des chaussures et on court avec la wetsuit avec le néoprène.
Olivier : Complètement, je pense qu’il n’y a justement pas énormément d’offres aujourd’hui en termes de combinaisons swimrun. Et c’est vrai que c’est une discipline à part entière et on a besoin effectivement d’avoir certaines fonctionnalités comme tu viens de les décrire. Donc c’est tout à fait quelque chose auquel on a pensé pour l’instant. Chaque chose en son temps, on a des ressources limitées aussi, mais c’est effectivement quelque chose vers lequel on aimerait aller à terme.
Ermanno : OK. Écoute, ce que je te propose pour rester dans le sujet du swimrun c’est qu’on en reparle dans l’épisode de demain puisqu’on a un petit épisode un peu spécial à proposer à nos auditeurs.
Olivier : Exactement, dans ce cas je te dis à demain.
Ermanno : Salut Olivier ! A demain.
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