Une marque est une personnalité.
Derrière chaque marque, se cache une personne et une histoire.
Aujourd’hui, Olivier De Schutter nous parle Ultracyclisme et plus particulièrement de la RaceAcrossBelgium.
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À tout de suite pour votre 1ère commande !
📝 La retranscription de l’épisode
Ermanno : Bienvenue dans le podcast Ohana Triathlon. Je suis Ermanno et je serai votre hôte sur ce podcast. À mes côtés, Olivier De Schutter, le fondateur de la marque Ohana. Tous les jours, en cinq minutes, on vous explique comment lancer une marque de textile de sport et comment performer dans le triathlon. Jeudi 10 décembre, bonjour Olivier. Comment vas-tu aujourd’hui?
Olivier : Ça va très bien.
Ermanno : Après avoir parlé lundi des différents paliers sur le crowdfunding pour le lancement de la marque Ohana, on a abordé sur le reste de la semaine beaucoup plus la partie vélo de la marque Ohana, et notamment nous avons parlé hier du partenariat que Ohana a signé avec la Race Across Belgium. J’aimerais qu’on revienne un peu sur cette Race Across Belgium, mais déjà, peut être de façon un peu plus large : qu’est-ce que c’est que cette course ? Et qu’est-ce que l’ultra cyclisme ?
Olivier : Il n’y a pas de définition universelle, mais en gros, c’est une course cycliste sur une longue distance ou en tout cas pendant une longue période de temps. Une définition qui est quand même assez souvent utilisée, c’est de dire qu’à partir du moment où la course prend plus qu’une journée de travail, donc en gros, une course de plus de 8 heures, c’est considéré comme de l’ultra. Après, au niveau des distances souvent on parle de 300 km, on commence à rentrer dans les ultra à partir de 300 km. Bon maintenant, encore une fois, il n’y a pas de définition universelle.
Ermanno : Finalement, c’est un peu comme le trail et l’Ultra-Trail. On ne sait pas trop où commence l’ultra-trail. Il y en a qui disent 50 km, d’autres qui disent 80. Il y en a qui disent effectivement que c’est à partir du moment où tu passes une nuit dehors, donc si tu commences ta course à 19 heures, il y a des chances que sur 50 bornes tu passes une nuit dehors. Mais on ne sait pas trop où commence et où s’arrête la limite entre le trail, le cyclisme, et l’ultra trail et l’ultra cyclisme.
Olivier : Exactement, il n’y a pas vraiment de standard. Ici en l’occurrence, on peut vraiment parler d’ultra cyclisme puisque la distance phare en tout cas, elle fait 1150 km et donc là, je pense que ça mettra à peu près tout le monde d’accord sur le fait que oui, c’est effectivement de l’ultra.
Ermanno : Est-ce que tu as une idée de combien de temps ça représente ?
Olivier : Le premier arrive en une trentaine d’heures, mais bon c’est une moyenne de 30 km heure en comptant les pauses évidemment. Donc ça veut dire que quand il roule, il roule quand même assez vite car en général, c’est plutôt pour ceux qui roulent avec assistance. Par contre, quand on roule sans assistance, là du coup on est plus sur du 20-25 km. Après, ça dépend un petit peu en fonction de chacun. 1000 divisé par 20, tu es à à peu près 50 heures. Donc il faut compter deux bonnes journées jours et nuits à pédaler pour clôturer ça.
Ermanno : Tu nous a parlé d’ultra cyclisme avec assistance et sans assistance sachant que dans le trail et l’Ultra trail, c’est clairement sans assistance. Par contre sur l’ultra cyclisme, on a effectivement cette différence soit avec, soit sans assistance. Tu peux nous en dire un peu plus sur ces deux notions ?
Olivier : C’est deux disciplines qui sont en fait très différentes. Avec assistance, le cycliste roule systématiquement dans les phares de la voiture. On sait qu’il y a une voiture qui le suit pendant toute la course avec plusieurs conducteurs et parfois une équipe qui est inclue aussi dedans. Ça peut être un kiné, ça peut être un coach ou même avec des proches. Évidemment c’est assez contraignant, mais c’est ce qui permet de battre des records. Donc c’est vrai que souvent on va retrouver les recordman des 24 heures où ce genre de cyclistes-là, par contre sans assistance c’est beaucoup plus à l’aventure on va dire puisque comme son nom l’indique, il n’y a absolument aucune aide extérieure qui est autorisée. Et donc dans ce cas là, le cycliste est seul pendant toute sa course et doit trouver lui-même sa nourriture, où se loger éventuellement si il veut se loger, c’est un peu plus à l’arrache on va dire.
Ermanno : Je crois que je vais pouvoir ajouter une petite complexité puisque sans assistance il y a encore 2 variantes, il y a la variante où on suit une trace GPS qui est définie par l’organisation et une où on va avoir un point de départ, un point d’arrivée et des check points. Mais finalement entre chaque checkpoint, on choisit un peu le parcours que l’on veut.
Olivier : C’est quelque chose qu’on retrouve beaucoup sur les Biking Man notamment, sur la TCR où c’est un système de checkpoints. Dans ce cas là, c’est libre à chacun et il y a vraiment une stratégie à adopter parce que le chemin le plus court n’est pas forcément le plus rapide. Donc oui c’est vrai que c’est quelque chose qui va se rajouter, après c’est vrai qu’on peut trouver beaucoup de déclinaisons dans l’ultra cyclisme parce qu’on parle de cyclisme de route mais ça existe aussi sur des chemins un peu plus escarpés. Que ce soit en VTT ou en gravelle, il y a énormément de sous disciplines on va dire dans le monde de l’ultra.
Ermanno : On a bien la big picture relative à l’ultra cyclisme : qu’est-ce que c’est, quelles sont les différentes disciplines, sous disciplines, sous épreuves dans l’ultra cyclisme. Rappelle-nous la Race Across Belgium avec laquelle Ohana a signé un partenariat, ce sera de l’ultra cyclisme, de l’ultra distance, mais sous quelle forme ?
Olivier : Oui il y a plusieurs options. Donc il y avait une distance on va dire pour s’initier au monde de l’ultra, qui sont de 300 km et de 600 km. Et puis après, il y a la distance phare sur laquelle la majorité des participants se sont inscrits. Ici, on parle de 1050 km. Il y a trois options, soit avec assistance, soit sans assistance en solo, ou sans assistance en duo.
Ermanno : D’accord, donc finalement dans une seule et même course qui va traverser la Belgique eh bien on aura les différentes disciplines ou les différentes possibilités ?
Olivier : Exactement. C’est le premier événement d’ultra cyclisme qui se passe. Il y a des événements qui partent de Bruxelles et qui vont jusqu’à Nice, où des choses comme ça. Mais c’est vrai que je pense que c’est le premier événement, en tout cas à ma connaissance, qui reste en Belgique. Donc ça permet effectivement d’amener un public assez large finalement, il y en aura un peu pour tous les goûts.
Ermanno : On invite tous nos auditeurs à aller faire un petit tour sur le site de la Race Across Belgium et puis, évidemment, à aller checker les belles tenues qui ont été préparées par Ohana.
Olivier : Oui tout à fait, sur le site. Du coup, la boutique en ligne de l’événement : raceacrossbelgium.com.
Ermanno : Je te donne rendez-vous demain pour aborder un nouveau sujet de podcast.
Olivier : Ok, super! Avec grand plaisir.
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