#427 [CONSEILS D’EXPERTS] 9 optimisations pour être plus aéro en triathlon… sans vider votre compte en banque

🎙️Dans cet épisode hors série, on vous partage l’échange que nous avons eu avec Maxime, entraineur de triathlon pour Opentri. Triathlète expérimenté, Maxime nous partage ses meilleurs conseils pour rouler plus vite à vélo en améliorant son aérodynamisme.

💬 On y parle :

  • Théorie et phénomènes physiques autour de l’aérodynamisme 🧑‍🔬
  • Etude posturale et choix d’un vélo adapté 📐
  • Choix d’équipements (trifonction, casque, transmission…) 🚴

Vous voulez battre tous vos records à vélo sur votre prochain triathlon sans casser votre tirelire, cet épisode est fait pour vous !

📗 Ressources :

💬 La transcription de l’épisode

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Ermanno : Salut les sportifs, c’est Ermanno et je suis très heureux de vous proposer un nouvel épisode du podcast Devenir Triathlète x OpenTri. Aujourd’hui, vous l’aurez compris, si c’est moi qui fais l’intro, c’est pas moi qui vous propose un épisode, mais c’est plus Charly et Max qui ont proposé un live sur la chaîne YouTube OpenTri il y a quelques jours et qu’on vous rediffuse aujourd’hui sous forme de podcast. Alors on va s’attaquer à un sujet clé pour tous les cyclistes et triathlètes, qui est l’aérodynamisme. Parce que oui, sur un triathlon, la partie vélo représente plus de 50% du temps d’effort et optimiser son aérodynamisme, c’est gagner des minutes précieuses et de la qualité sans pédaler plus fort pour pouvoir courir plus vite et dans de meilleures conditions. Pour en parler, je l’ai dit, Charly a eu la chance d’être entouré par Max, le coach principal de chez OpenTri. C’est celui qui conçoit les programmes d’entraînement, qui rédige les articles, qui teste du matériel et qui répond à toutes les questions sur le forum. Si vous suivez l’un des plans d’entraînement d’OpenTri, c’est lui qui va vous guider dans votre progression. Donc aujourd’hui, Charly et Max vont démystifier l’aérodynamisme. Ils vont vous permettre de voir comment il impacte vos performances et surtout, vous donner des conseils concrets et applicables, quel que soit votre niveau. Position, équipement, choix du matériel, vous allez repartir avec des astuces directement exploitables pour aller plus vite sans effort supplémentaire. Et en bonus, cette semaine, sur le site OpenTri, la ressource spéciale de la semaine répond à la question « Qui est le meilleur triathlète français ? » Une question qui fait débat et qu’OpenTri a creusé pour vous. Allez, c’est parti pour l’épisode du jour. Je vous laisse avec… Charly et Max. Salut les sportifs !

Charly : commencer, je vais vous présenter en deux petites minutes. Moi, je m’appelle Charly, je suis le créateur d’OpenTri. Et ça fait un peu plus de huit ans que ce qui m’occupe au quotidien, c’est de vous aider, vous, triathlètes amateurs, à débuter, à progresser, à performer et en tout cas, à remplir vos objectifs sportifs quels qu’ils soient. Et voilà, j’ai la chance d’être entouré d’une équipe. Et dans cette équipe, il y a Max qui est… C’est notre coach principal. Max, est-ce que tu veux dire deux petits mots sur ce que tu fais chez OpenTi

MAx : et ton parcours en tant que triathlète ? Voilà, alors moi, je m’occupe de toute la partie entraînement sur OpenTri. Et puis après, je m’occupe aussi un petit peu des articles, quelques tests matériels et répondre à pas mal de questions sur le forum liées à l’entraînement, au matériel et à tout ce qui touche de près ou loin au triathlon.

Charly : C’est Max que vous allez retrouver souvent si vous suivez l’un de nos programmes. Qui sera à la fois à la création du programme, mais aussi derrière pour vous accompagner à le mettre en œuvre et pour répondre à vos questions. On se présente en deux minutes. Je sais que vous, ici, pour la plupart, vous connaissez OpenTri, mais on a aussi des gens qui vont nous regarder sur YouTube. OpenTri, en deux mots, nous sommes la première plateforme d’entraînement en ligne pour les triathlètes. OpenTri, c’est le programme d’entraînement en ligne des triathlètes amateurs qui va vous accompagner vers vos objectifs avec à la fois des séances personnalisées, tout ça, et des cours de sport. L’expertise de nos coachs et le soutien d’une communauté d’un peu plus de 2400 athlètes aujourd’hui. Et nous, notre obsession au quotidien, c’est de vous aider à atteindre vos objectifs sportifs. Depuis 2016, c’est ce qu’on fait au quotidien. Et ce sont plus de 2 920 000 lecteurs qui nous ont suivis depuis cette date, depuis la création, et bientôt 3000 athlètes qui sont passés par l’un de nos programmes depuis 8 ans. Pour démarrer, Max, le sujet de ce soir sur les conseils, pour devenir plus aérodynamique à vélo, on va juste commencer par un truc simple. C’est quoi l’aérodynamisme exactement ?

MAx : L’idée à travers ce sujet, c’est de s’intéresser à la partie vélo en triathlon qui représente plus de 50% du temps d’effort, peu importe la distance. Et toute cette partie vélo et performance à vélo va être fortement liée à l’aérodynamisme. L’aérodynamisme, ça fait référence à la capacité d’un cycliste et de son équipement à réduire la résistance. L’aérodynamisme, ça fait référence à la capacité d’un cycliste et de son équipement à réduire la résistance à l’air lors d’un déplacement. Donc, suivant le milieu, on va avoir une résistance qui va être plus ou moins importante et liée à la vitesse. On peut aussi prendre l’hydrodynamisme, par exemple, sur la partie natation. Se dire que notre déplacement dans le milieu aquatique, il va être fortement impacté par notre position, notre capacité à réduire cette résistance à l’eau. Donc là, on est en vélo, ça va être sur la partie air. Cet aérodynamisme, ces résistances à l’avancement, ça va être le principal frein dans la partie vélo de la performance. Et du coup, ça va représenter 80-90% des forces qui s’opposent à notre avancement à haute vitesse. Alors, l’aérodynamisme, ça rentre en compte à partir de 15-20 km heure. Donc, ça commence à concerner, a priori, beaucoup de personnes ici sur la partie vélo. Et cette partie aérodynamisme, elle va être décomposée en quatre principales résistances. Donc, on va décrire ici, sur une première partie, nos résistances à l’avancement qui vont être liées directement à la surface frontale du couple cycliste et vélo. Donc, on fait une projection et grosso modo, plus cette surface va être réduite, moins on aura de résistance. Et on va aussi avoir un coefficient de pénétration dans l’air qui va être lié plutôt à la forme du cycliste et du vélo pour se déplacer dans l’air. Donc, on va avoir des formes qui vont être plus ou moins aérodynamiques. Et ce qui va nous permettre de… de réduire ces résistances à l’avancement. Autre résistance, on va avoir le poids du cycliste et de son vélo. Donc, ce poids va rentrer plus ou moins en compte suivant l’inclinaison de la route. Donc, plus le pourcentage sera élevé et plus le poids va rentrer en compte. À l’inverse, plus ce pourcentage de route va être faible et moins le poids aura son importance. Autre résistance, on va avoir la résistance au roulement. Donc, ça va concerner tout ce qui est… en lien direct avec la route. Donc, le couple pneumatique-chambre à air et avec le revêtement. Et on va avoir un coefficient de roulement, donc des pneumatiques. Et on va également avoir la force qui est appliquée sur ces pneumatiques. Donc, le poids du vélo et du cycliste qui vont avoir un impact sur ce coefficient-là et sur le rendement. Et la dernière résistance, ça va être la résistance aux frictions. Donc, tout ce qui va concerner les éléments en rotation sur notre vélo. Donc… Euh… Tout ce qui va être pédale, par exemple, boîtier de pédalier, tout ce qui va concerner la chaîne, etc.

Charly : Là-dessus, Max, moi, j’ai toujours entendu dire que, globalement, il y avait deux axes d’amélioration principaux sur cette partie optimisation. C’est que, soit on était plutôt sur du plat et il fallait plutôt améliorer son aérodynamisme, soit on était plutôt sur du dénivelé, sur de la montée et il fallait plutôt améliorer le poids. Est-ce que cette grande image, elle est vraie ? Est-ce que c’est vrai de se dire, en montée, c’est le poids qui compte ?

MAx : Sur du plat, c’est l’aérodynamisme qui compte ? C’est un peu l’ordre d’idée. Sur les études que j’ai pu regarder, l’aérodynamisme était privilégié et beaucoup plus important, jusqu’à 6-7% de dénivelé, à peu près. Et au-delà de 7%, on commence à s’intéresser davantage au poids, qui va avoir une importance bien supérieure. Ok. Donc, l’idée, à travers cette logique… L’idée d’aérodynamisme, ça va être de gagner des secondes sur des épreuves chronométrées. Donc, plus on va être aérodynamique, plus on va gagner du temps. Et on va aussi avoir une autre logique qui va être, pour une même vitesse, de réduire la dépense énergétique sur son vélo.

Charly : Oui. Il y a deux trucs dans lesquels tu es gagnant. C’est soit tu vas plus vite à la même puissance, soit tu mets moins de puissance à la même vitesse.

MAx : C’est ça, voilà. Donc, cet aérodynamisme, on peut le tester. On a plusieurs moyens d’évaluer notre résistance à l’avancement. Donc, du coup, à comprendre, cet élément-là, il va être mesuré avec un coefficient qu’on appelle coefficient de traînée aérodynamique. Donc, ce coefficient, il va prendre en compte tout ce qui va être résistance frontale de frottement et tout ce qui va concerner la partie forme du cycliste pour être le plus profilé et arriver à générer le moins de résistance. Et que plus ce coefficient va être bas et moins on aura de résistance à l’avancement à l’air. Donc, on va s’en servir un petit peu sur les slides à venir. Et on va avoir aussi des notions de puissance. Donc, la puissance, ça va être la force qu’on va appliquer sur la pédale, soit le nombre de rotations qu’on va appliquer. Donc, plus ce chiffre va être important. Et théoriquement, plus la puissance dégagée va être importante et la vitesse va être corrélée à ça. Donc, on va avoir plusieurs moyens de pouvoir tester ça. Donc, on va avoir plusieurs moyens de pouvoir tester ça. Déjà, sur différents tests, on va avoir une partie où on peut prendre un segment sur Strava, une route qu’on va délimiter et se dire qu’on va tester notre configuration de base sur ce segment-là et que je vais chercher à parcourir ce segment plusieurs fois en changeant un des éléments qu’on va citer plus tard sur notre équipement pour mesurer l’impact de cet élément-là sur notre performance aérodynamique. Donc, ça, on peut le tester sur un segment de plusieurs kilomètres. On mesure le temps en gains ou en pertes et du coup, on mesure l’impact de cet élément-là. On peut mesurer aussi cet élément en vélodrome ou en soufflerie, si on a la chance de pouvoir y aller et plutôt le tester sur des puissances cibles de notre compétition. Donc, si je vais avoir une compétition sur format S, plutôt le tester sur nos puissances de zone 4. Si c’est un format M, plutôt en zone 3. Et si on va tester plutôt sur de longues distances, sur des puissances qu’on va être capable d’utiliser. On va être en capacité de développer sur des longues distances. Et on va aussi chercher à faire ce test sur des conditions météo équivalentes avec le même vent, la même température pour avoir des conditions reproductibles de test en test et qu’on n’ait pas d’autres impacts liés à l’environnement.

Charly : Ce que tu dis là, Max, c’est un truc important. C’est que ces tests-là, quand on doit les faire, c’est toujours des tests qui ne sont pas faits au maximum. C’est-à-dire qu’on doit les faire au maximum de nos capacités, mais plutôt sur des allures cibles proches de notre compétition. J’imagine que si tu ne les fais pas à pleine capacité, c’est d’abord pour que ce soit plus facilement reproductible. C’est plus facile de viser une valeur quand on sait qu’on a un peu de réserve et qu’on n’est pas à fond, j’imagine.

MAx : Et ça permet en plus de se mettre dans des conditions très proches de celles de la course. Voilà, c’est ça. C’est de mesurer l’intérêt de tel matériel et tel matériel dans sa condition d’utilisation course. Quelque part, c’est un test qui est gratuit. J’ai envie de dire, tout le monde a un segment plat à côté de chez lui et en capacité de pouvoir réaliser ce genre de test. Donc, juste se dire, je vais prendre un casque de route lambda et un casque de chrono lambda. Je parcours mon segment deux fois à la même puissance et je vais chercher à mesurer, par exemple, l’écart entre ces deux casques. Je peux faire la même chose avec une tenue, par exemple. Je vais prendre un tee-shirt quadruplexel et je vais prendre un maillot vélo. Je vais pouvoir mesurer l’impact entre ces deux tenues.

Charly : Donc ça, le test simple, pour revenir à ce que tu disais, Max, le test simple, c’est le segment plat, idéalement avec des conditions météo qui soient reproductibles. Donc avec, on va dire, le moins de vent possible, à peu près la même météo. Idéalement, pas de précipitation. Et sur un effort qui est proche de celui de la compétition. Et ça, ça peut être un truc, en plus, qui peut se reproduire de nombreuses fois dans l’année. Certes, pour les tests aérodynamiques, mais c’est aussi, j’imagine, un principe qui prévaut aussi pour voir comment on évolue dans le temps tout au long de la saison.

MAx : Oui, voilà, ça peut être ça. Puis en fonction aussi de nos recherches, de nos moyens et de se dire, en fait, j’ai un petit peu de temps dispo. Ou je dois réaliser une séance avec plusieurs blogs. Je ne sais pas, par exemple, si j’ai cinq fois dix minutes sur le tempo course. Sur ces cinq fois dix minutes, j’ai peut-être l’occasion de pouvoir tester cinq configurations différentes. Sur cette partie-là, et de mesurer l’impact de chaque test.

Charly : Ok, très intéressant. Donc version 1, la plus abordable, c’est le segment plat. Version 2, un peu plus avancée, le vélodrome auquel on a accès. Et la version ultime, c’est la soufflerie. Si on a plus de moyens et plus d’ambition.

MAx : Voilà, c’était ça l’idée. Après, on s’était orienté sur neuf idées principales qu’on a listées dans l’ordre. Et que j’ai mis dans un ordre pour avoir une idée de construction, on va dire, du couple vélo-cycliste. Et d’y aller étape par étape pour avoir le meilleur résultat possible. Pour moi, le premier conseil, avant d’avoir un vélo de contre-la-montre ou d’avoir un vélo de route, c’est d’abord de réaliser une étude posturale. Cette étude posturale, c’est ce qui va nous permettre de définir les cotes sur un vélo et notre placement sur le vélo. Et ça, ça va avoir un impact sur tout ce qui va être performance physique. Suivant notre placement, on va avoir plus ou moins de capacité à produire de la puissance, ou à être aérodynamique, ou à être plus confort. Donc cette étude posturale va chercher à optimiser ces trois critères-là. Performance, aéro et confort. Et dans le cadre, pour moi, de la partie cycliste, mais ça va aussi avoir un impact conséquent sur la partie course à pied derrière, dans le cadre du triathlon. Pour moi, la base de l’étude posturale, c’est de permettre à l’athlète de fonctionner dans son meilleur mode de fonctionnement. Donc on va avoir des gens qui vont avoir plutôt des qualités de force. Sur les quadriceps, d’autres, ça va être plutôt sur les ischiogambiers, les fessiers. Et bien, suivant ces qualités d’athlète-là, on va chercher à avoir un positionnement sur la selle, par exemple, qui va être plus ou moins avancé pour favoriser tel ou tel groupe musculaire. Ou alors, avoir un placement du bassin ou du dos qui va changer suivant l’orientation qu’on va avoir sur la selle ou le placement des bras sur le vélo. Donc pour moi, on va aussi avoir cette idée-là.

Charly : Il y a une vraie idée de personnalisation de ce positionnement.

MAx : Voilà, c’est ça. On a déjà un ordre d’idées. Et en fait, cet ordre d’idées-là, il va nous permettre par la suite de pouvoir choisir un vélo qui va être adapté à notre qualité motrice et à notre façon d’être posé dessus. Donc pour moi, c’est d’abord avoir un indice de la taille des dimensions où je dois placer. Je vais compter à quelle hauteur je dois placer ma selle, à quelle inclinaison, à quel endroit vont être placées mes mains. Et ensuite, je vais chercher à choisir un vélo qui va être adapté, qui va répondre à ces choix-là. Donc en termes d’études posturales, on avait un peu trois ordres d’idées. Donc on avait orienté sur chacune des catégories avec un conseil débutant plutôt accessible, un conseil intermédiaire un petit peu plus onéreux et un conseil de pro beaucoup plus onéreux. Donc en conseil de débutant, on avait soit un positionnement maison ou alors on a une application qui s’appelle MyVéloFit. Et pour 35 euros, cette application-là va nous analyser sur notre vélo et nous optimiser le positionnement en fonction de notre pédalage sur le vélo. Et nous, après, on va chercher à régler nous-mêmes ce vélo pour rentrer dans les cotes prescrites. On peut avoir aussi une étude statique. Donc qui va prendre un petit peu plus de temps. On va prendre nos cotes, par exemple, la longueur de notre entrejambe, notre mobilité de dos et qui va nous donner une tendance par rapport à une base de données de nombreux utilisateurs pour un placement moyen. Cette étude-là, c’est à peu près 90, 100 euros chez un vélociste. Et le mieux à faire, c’est une étude dynamique qui va analyser notre façon de pédaler pour se dire qu’en fait, j’ai ce placement moyen. Et par rapport à ce placement moyen, j’ai ce placement moyen. Et par rapport à moi, je vais chercher encore à optimiser ce placement-là pour avoir quelque chose qui me correspond d’un point de vue dynamique et optimiser encore ma performance sur cette partie-là. Donc, le prix d’une étude dynamique, c’est à peu près 250, 300 euros et qui est plutôt à réaliser soit chez un vélociste qui en réalise beaucoup. Maintenant, on a aussi des kinés, des ostéos qui en réalisent. Voilà. Donc, ne pas hésiter à mettre pas mal de prix là-dessus. Voilà. Donc, ne pas hésiter à mettre pas mal de prix là-dessus. Parce que c’est quelque chose qui va nous permettre d’optimiser notre performance. Et on va aussi avoir un aspect prévention des blessures et réduction des blessures sur le vélo parce qu’on va permettre à notre corps de fonctionner correctement.

Charly : Et puis, même quand on voit les prix, même une étude qui est la plus complète possible, une étude dynamique à 250 euros finalement, en découle de ça, un choix de vélo adapté, c’est quand même assez peu par rapport à ce qu’on va investir en règle générale dans le vélo. C’est une bonne étape préalable avant de choisir un vélo que de faire ce genre de trucs parce que ça va vous soulager en confort et en performance, mais ça va aussi vous permettre, déjà à la base, de choisir un bon vélo adapté à vos codes.

MAx : C’est ça. Puis, ça réduit aussi l’aspect blessure et quelque part, si cette étude-là me permet de réduire l’impact sur les hanches ou sur le genou, par exemple, et que cette étude-là me permet de rouler toute l’année, ou alors d’avoir une étude posturale qui est bien moins qui est moins bien réalisé et en fait je suis blessé la moitié de l’année pas le choix est aussi vite fait quoi enfin le rapport le rapport

Charly : bien pertes et bien plus intéressant donc justement conseil numéro 2 je pense que c’est logiquement

MAx : est totalement dans la dans la ligne et ça c’est sur le choix du vélo c’est ça donc choisir un vélo en fonction de sa taille de ses côtes et de la géométrie donc ne pas hésiter à se faire conseiller là dessus en général on a un guide de taille sur les sites des revendeurs et après on peut choisir parfois on peut se retrouver au milieu de deux côtes moi ce que je conseille c’est plutôt de s’orienter sur un vélo plus petit et d’être situé sur le haut de la côte donc par exemple je sais pas je fais 1 mètre 80 je vais avoir un vélo qui est situé entre qui est conseillé pour un athlète d’un mètre 72 à 1 mètre 80 et celui de la taille du dessus qui est conseillé à 1 mètre 78 jusqu’à 1 mètre 90 je vais plutôt privilégié le vélo plus petit et chercher à gagner de la distance de la longueur sur les périphériques plutôt que d’être sur le bas de la côte parce que j’aurais moins de marge sur les périphériques et que j’aurais une position qui est un petit peu plus difficile à trouver donc voilà après pour regarder en termes de vélo aussi les points d’attention donc à regarder l’équipement donc le groupe qui a dessus les périphériques

MAx : c’est le moteur de puissance donc tous ces éléments là en plus du cadre vont jouer sur le prix et l’autre élément à regarder aussi pour moi très important ça va être la taille des manivelles donc on va dire que là actuellement le marché se déplace entre 165 et 170 mm pour la plupart de taille des pédaliers donc c’est intéressant à regarder cette partie là aussi parce que quand on achète un vélo si on doit changer le pédalier bah ça influe aussi pas mal sur le prix du vélo à l’achat donc au niveau des prix du vélo il y a trois conseils sur cette partie là si je dois choisir un vélo en termes et que je suis débutant bah plutôt m’orienter sur un vélo de contre la montre à patins qui va être plus performant et là en ce moment il y en a quand même pas mal qui revendent leur vélo à patins pour prendre des vélos à disques donc autant s’orienter là-dessus on aura un gain de performance et qui est quand même intéressant on arrive à trouver des vélos à partir de 1500 2000 euros sur qui sont déjà hyper intéressant pour les débutants sinon après je m’oriente plutôt sur un vélo intermédiaire donc dans les cas de 5000 euros donc on arrive à trouver des vélos de série 9 ou des milieux haut de gamme d’occasion et sinon après sur le sur le haut de gamme neuf on atteint vite un très gros budget on va dire autour des 8 9 1000 euros on commence à avoir des grosses grosses machines et déjà très équipés surtout et quelque part on gagne du pain on gagne du prix sur tout le l’investissement qu’on devrait faire après à l’extérieur et du vélo parce qu’on a des gens déjà des équipements qui sont très haut de gamme dessus donc parfois ça vaut le coup de mettre un petit peu plus à l’achat et d’avoir un équipement qui est déjà moyen très haut de gamme plutôt que de prendre un vélo moins cher et de se dire au final au bout de six mois un an je suis obligé de changer telle partie telle partie telle partie et au final ça me revient à plus cher et

Charly : juste pour terminer sur le choix du vélo et on a aussi la chance d’être sur un marché où les gens

Charly : ont des superbes des superbes occasions sur des vélos qui ont une deux trois saisons qui sont dans un état en plus souvent pour des vélos de contre la montre très proche du neuf parce qu’ils ont servi que l’été que lorsque la que lorsque les conditions étaient bonnes donc il y a vraiment des choses à faire là-dessus pour pour réussir à récupérer des modèles à coups très très intéressant donc n’hésitez pas à regarder le marché de l’occasion aussi là-dessus conseil

MAx : numéro 3 Max toujours sur toujours sur la relation entre le cycliste et le vélo c’est ça on va s’attacher du coup au point qui sont en contact avec le vélo donc on va avoir trois points on va avoir toute la partie pédale chaussures on va avoir la partie telle et la partie poste de pilotage donc on peut jouer sur ces trois éléments et ces trois éléments vont fortement impacter tout le couple confort performance et aérodynamisme alors on va jouer sur les points d’appui donc en termes de prolongateur sur la partie bras on va dire que en ce moment on a quand même une grosse évolution là-dessus au début on avait des barres on avait vraiment un point d’appui sur le coude et sur la main et là on a de plus en plus tendance à avoir des des avant-bras qui prennent toute la surface du bras voire maintenant même des cockpit donc ça fait un ensemble sur tout l’avant qui est rempli et on peut poser les avant-bras on a une surface qui est bien plus aérodynamique et bien plus confortable avec de la mousse sur toute cette partie là et ça participe aussi à la maniabilité et au ressenti parce que mine de rien quand on passe deux trois quatre heures sur sur les prolongateurs le confort apporté par ce type de prolongateur va avoir une incidence sur tout le dos et tout le placement du cycliste on va également avoir un deuxième point d’appui donc la selle on a aussi une grosse amélioration sur ces parties-là maintenant avant on avait des selles

MAx : de plus en plus à aller vers des modèles en impression 3D maintenant qui permettent d’avoir une meilleure répartition du poids sur l’ensemble de l’appui et on a aussi des selles carrément thermoformées à la forme du bassin et des ischions pour avoir le maximum d’appui possible sur cette celle-là et tout ça ça va avoir un impact sur tout ce qui se passe sur la partie centrale du corps on va dire donc le placement des hanches les appuis l’inclinaison du dos des lombaires et et quelque part aussi à notre capacité à produire de la puissance grâce à ces appuis et ensuite on va avoir toute la partie pédale chaussures et cal pour faire le transfert et du coup ce réglage va avoir aussi un gros impact sur ma façon d’appuyer sur la pédale et et la tension que je vais mettre sur tout l’ensemble de la chaîne donc sur la cheville sur les genoux sur les hanches et justement avoir des points d’appui qui soient confortables et qui nous permettent de produire davantage de puissance donc ça aussi suivant notre façon de de nous déplacer on va avoir des gens qui vont avoir des points d’appui très fort sur l’avant du pied d’autres qui vont être plutôt sur une partie médiale et ça ça va jouer sur tout le confort et sur toute la partie production de puissance sur le vélo et quelque part aussi sur comment j’ai vécu ma partie

Charly : vélo pour derrière être en capacité de courir en triathlon ce que tu dis là à chaque fois sur les

Charly : séries de voici à quoi ça fait du bien à chacun la partie tu sais t’es un très bon joueur mais aussi tu es quelqu’un qui a un autre poids un autre service pourquoi pas du poids pour le野 ou quand même ce n’est pas que tuNea gaie pas ça c’est mieux non c’est ça qui est incroyable je trouve ça beauté c’est un truc très long un truc aussi qui est vraiment immédiatement c

MAx : ‘est le fait de se dire hollande c’est beaucoup de obstacles on est donc vraiment si on parle de gagner en confort et à gagner en performance des vrais trucs à soigner là dessus sur ces trois points avoir des prolongateurs même si on a un vélo de route qu’on n’a pas de vélo de contre la montre le gain est quand même déjà très intéressant à avoir des prolongateurs sur un vélo de route un cintre de base aluminium on est aux alentours des 80-100 euros donc plutôt des prolongateurs longs qui nous permettent d’avoir une plus grande partie du cou de main avant bras placé sur cette barre là et qui nous permet d’être un petit peu plus confort là dessus en conseil intermédiaire, prendre des barres maintenant plus aérodynamiques qui sont un petit peu plus relevées sur les côtés au niveau des coques, des coudes et qui englobent un petit peu plus le bras et conseil de pro qui se fait de plus en plus maintenant mais qui a quand même un certain coût, c’est d’avoir un cockpit qui est moulé à la forme de l’avant bras et qui nous permet d’avoir quelque chose de sur mesure pour nous et un gain sur cette partie confort et aérodynamisme aussi qui n’est pas négligeable suivant le niveau auquel on pratique

Charly : c’est vrai que tu as raison tu le disais en intro mais c’est probablement un des points qui a le plus bougé sur le marché du triathlon ces dernières années sur toute cette partie cockpit et prolongateur qui sont aujourd’hui de plus en plus complets, de plus en plus d’englobants et du coup à la fois aérodynamique et confortable, ça c’est un truc sur lequel on voit les choses bouger à une vitesse assez folle

MAx : au quatrième point qui a aussi énormément bougé sur ces dernières années qui concerne la tenue donc la principale chose à comprendre sur cette partie là c’est que en fait la résistance de la peau va être beaucoup plus importante que la résistance du textile à l’air et que l’idée globale c’est que plus on a de textile sur le corps et plus on va réduire notre coefficient de pénétration dans l’air donc les résultats la règle générale sur ce textile c’est d’avoir une coupe qui est la plus ajustée possible, la plus proche possible du corps et avec une qualité technique l’idée aussi c’est d’avoir une trifonction plutôt avec des manches où on va avoir un gain qui est beaucoup plus important donc maintenant on regarde sur les trifonctions elles ont tendance à descendre de plus en plus bas pour arriver quasiment juste au dessus du genou et arriver aussi quasiment au niveau du coude donc plus on va avoir de tissu sur ces parties là et plus on va être aérodynamique et aussi mon conseil c’est plutôt d’avoir une trifonction claire pour limiter la chaleur corporelle donc entre une trifonction blanche et une trifonction noire pour les mêmes conditions météo on a jusqu’à 2°, 2°30 de différence en chaleur corporelle donc ça, ça va avoir un impact important sur la performance et c’est pour ça que sur le circuit on voit énormément de textiles plutôt clairs voire blancs chez les professionnels

Charly : On se souvient tous de Blumenfeld qui court à Tokyo avec une trifonction quasi transparente aux couleurs de

MAx : la Norvège Sur un podcast que j’avais pu écouter il disait qu’en gros il était quasiment 1°30 de moins que tous ses concurrents sur Tokyo et que c’était probablement sa trifonction qui l’avait fait gagner à Tokyo dans des conditions de chaleur et d’humidité très importantes

Charly : Ok, peut-être en terme de tarifs sur les différentes gammes de trifonctions qu’est-ce qu’on peut viser ? Tu peux nous donner un ordre d’idée là-dessus ?

MAx : En termes de trifonctions pour les débutants on va dire qu’aux alentours des 100€ on commence à trouver des produits avec des manches qui sont plutôt taillées fit Conseil intermédiaire trifonction milieu de gamme on est plutôt aux alentours des 200-250€ qui commencent déjà à être des trifonctions qualitatives et vraiment si on cherche le top et le haut de gamme là on arrive très proche des 400€ voire beaucoup plus mais après cette partie-là fait que le gain en performance est très conséquent parce que la trifonction c’est quelque chose qui va être sur le corps et le corps ça représente 80% des résistances à l’avancement et le vélo va représenter seulement 20% de ses résistances à l’avancement donc quelque part c’est un poste d’investissement qui est conséquent mais c’est aussi le principal un des principaux points de la performance

Charly : En fait c’est pas étonnant qu’il y ait aussi des modèles qui soient extrêmement haut de gamme, extrêmement chers là-dessus c’est que pour des gens qui jouent à la minute sur du format long ce sont des investissements qui se justifient aussi

MAx : C’est ça, la différence entre une trifonction entrée de gamme à 100€ et une trifonction milieu de gamme à 200€ pour avoir fait le test on était quasiment 1km en décart en vélo et tu peux rajouter un gros km heure aussi avec une trifonction haut de gamme voire très haut de gamme donc le gain n’est pas négligeable quand on se bat à coup de seconde ou quelques minutes c’est peut-être ce qui peut faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre

Charly : Pour la suite, l’élément d’après probablement l’un des éléments emblématiques du triathlète le casque aéro c’est un des meilleurs ratios entre le gain et le budget qu’on puisse trouver dans les équipements

MAx : ça fait partie du triptyque non négligeable du triathlète c’est le meilleur rapport qualité prix en termes de gain et ça se fait de plus en plus de recherches sur cette partie casque aéro on a peut-être tous en tête l’image des casques aéro de spé sur leur équipe cycliste avec la cagoule ou du casque de jumbo visma avec la grosse tête d’alien on est vraiment dans cette recherche de performance les critères de choix ça va être la sécurité le poids du casque le comport, la visibilité et l’aérodynamisme sur les études que j’ai pu voir simplement sur des casques de vélo de route on était de l’ordre de 1 minute, 1 minute 30 de différence entre le meilleur casque juste de route et le moins bon casque sur 40 km si on reporte ça on arrive vite fait à 3, 4, 5 minutes entre un casque route performant et un casque route moins performant si on choisit un casque aérodynamique on est dans le même ordre d’idée entre un casque route et un casque aéro on est vite fait à 3, 4, 5 minutes d’écart entre les deux casques sur 90 km

MAx : sur un format M et on est à 1 bonne minute voire un petit peu plus sur un format sprint de gain sur la partie vélo

Charly : et ça pour un budget qui est raisonnable pour un premier casque aérodynamique

MAx : voilà on va dire que sur les premiers casques aérodynamiques on est simplement sur un casque route aérodynamique et performant déjà on est dans les 100 euros c’est quelque chose qui reste raisonnable on va dire pour un casque sur le marché

MAx : après casque performant on est plutôt dans les 200, 250 euros et sur les casques haut de gamme on atteint les 300, 350, 400 euros pour des casques après le petit bémol que je mettrais c’est vraiment aussi de regarder la partie poids, confort et visibilité parce qu’on peut avoir des casques qui sont très aérodynamiques mais avec un poids de 450, 550 grammes sur la nuque ils sont difficiles aussi à tenir sur de la distance on peut avoir un confort qui est très limité donc on a des casques qui sont complètement fermés ou on ne ventile pas si on a des températures très élevées à l’extérieur ça fait un peu un effet cocotte minute et pour ma part pour avoir testé le POC Tempor avec la forme un petit peu bizarre ce casque là est hyper aérodynamique mais par contre en terme de visibilité sur un parcours où il y a des montées et des descentes on ne voit quand même pas grand chose dans le casque rouler à des vitesses élevées sans voir la route ça peut être un petit peu dangereux aussi

Charly : effectivement et du coup par contre ce que je retiens dans ce que tu dis là c’est que même pour des gens qui veulent débuter et potentiellement pour des gens qui ne voudraient avoir qu’un casque un seul pour à peu près tout faire il y a quand même des casques de route qui sont pensés pour l’aérodynamisme et qui permettent d’être un bon tout-en-un

MAx : c’est ça voilà d’avoir un casque qui est plutôt polyvalent sans avoir à craquer une partie de son compte

Charly : ok en parlant de craquer une partie de son compte je pense qu’on arrive sur une autre étape où là on peut laisser de gros chèques la partie roues qu’est-ce que tu peux nous dire là dessus est-ce que ça fait une vraie différence les roues

MAx : pour l’aérodynamisme voilà alors je me suis intéressé sur la partie roues pneus du coup c’est la partie où j’ai peut-être appris le plus de choses lors de ces recherches et du coup on va avoir un choix de roues qui va se faire plutôt en fonction du profil du parcours du poids du cycliste de la maniabilité de la qualité technique du cycliste plus on va avoir des roues qui sont aérodynamiques mais voilà qui vont prendre aussi plus de vent donc qui sont peut-être moins maniables et peut-être plus difficiles à emmener aussi donc en terme de différenciage de roues on va dire qu’il y a vraiment 4 4 configurations on va avoir une configuration avec plutôt des 20 30 mm sur des roues polyvalentes après on va avoir plutôt un combo pour des 40 50 60 mm roue avant roue arrière on a plutôt un profil polyvalent un profil plutôt aérodynamique on va s’orienter sur une roue de 50 60 à l’avant et plutôt une roue de 80 mm à l’arrière et profil perf roue de 60 80 à l’avant et roue lenticulaire à l’arrière donc 4 profils un profil plutôt montagne 20 30 40 mm maximum à l’avant à l’arrière profil moyen 40 60 profil plat 60 80 à l’arrière et profil performance lenticulaire à l’arrière et 60 ou 80 à l’avant

Charly : ok intéressant pour repréciser aussi pourquoi est-ce que c’est pas juste le choix du matériel et qu’on peut partir sur n’importe quelle paire de roues sans regarder son niveau c’est que une paire de roues plus la jante va être haute donc il va falloir être capable de la lancer, de la traîner et c’est des roues qui ont leur plein potentiel à partir d’un certain seuil de vitesse et qu’il ne sert à rien d’avoir une roue lenticulaire à l’arrière si c’est pour rouler à 25 30 à l’heure sur un ironman ça commence à prendre son sens sur des vitesses plus élevées et ça peut être plus un handicap qu’autre chose si on n’a pas à la fois la caisse pour l’emmener et cette vitesse d’inertie qui permet de profiter du potentiel des roues

MAx : oui et puis le poids du cycliste on va dire que s’il y a du vent plutôt latéral ceux qui sont plus lourds vont être moins pénalisés par le vent latéral mais si on fait 50 60 kg et qu’on a beaucoup de vent latéral notre vélo va bouger énormément et on sera peut-être fortement impacté par cette partie vent latéral et le gain en terme d’aérodynamique il est aussi en fonction de ce choix de roue on est à peu près à 10 15 watts d’économie par profil sur ce que j’ai pu voir en tout cas sur une étude chez DEEP et l’autre aspect qui est bien plus important que le choix de roue c’est le choix de pneumatique donc on a la qualité du pneu la sélection qui va jouer sur la performance le gonflage, la résistance à la crevaison le prix et la durée de vie du pneu et également le choix de chambre à air ou tubeless ou boyaux et la matière donc si j’ai une chambre à air en butyl je vais avoir un poids qui est plus conséquent qu’une chambre à air en latex ou maintenant avec les nouvelles technologies en TPU donc c’est de l’ordre de à peu près 100 centigrammes pour une chambre à air butyl et pour le TPU on était à 30 grammes donc on gagne quasiment 80 90 grammes sur un élément qui est en roulement x2 donc c’est pas forcément négligeable et pour des performances plus importantes et c’est là où j’ai eu des surprises aussi en regardant les pneus sur tout ce qui concernait la résistance au roulement entre un pneu de qualité et un pneu de moins bonne qualité on a le même ratio de gain qu’entre une roue qui est à 150 euros par rapport à une roue qui est à 2000 euros donc si on a peu de moyens c’est plus intéressant d’investir sur la partie pneumatique pour avoir le même gain qu’un changement de roue à 10 fois moins cher

Charly : ok très intéressant ça est-ce que dans ce que tu as lu en terme de sections de pneus de largeur il y a des choses que tu as retenues qui pourraient être des repères faciles pour les gens qui nous écoutent

MAx : on va dire que la tendance actuelle du marché c’est plutôt entre 25 et 28 mm donc même la plupart des pneus 25 arrivent maintenant vers 26 on va dire que le consensus est plutôt sur ces alentours là entre 25 et 28 avec des performances très proches au dessus et en dessous on va avoir des performances qui sont moins importantes maintenant 3 références de pneus du coup qui étaient parmi les meilleurs du marché on avait le Continental le GP5000 le Schwalbe Pro One et le Vittoria Corsa Speed et les moins bonnes références du marché on avait eu Jinson Kadex sur les moins bonnes références de ce marché là et c’était de l’ordre de 15 watts par pneu on arrive à 30 watts sur la paire et c’est à peu près l’équivalent entre une paire de roues de 40 mm et un combo 80 mm et l’anticulaire à l’arrière

Charly : c’est assez bluffant c’est assez incroyable de constater ce genre de différence pour un seul pneu un truc dont on a l’impression qui justement est très similaire et dont on a du mal à saisir la technicité qui peut représenter un même différentiel de watts qu’un changement de paire de roues c’est assez fou ça

MAx : sur des pneus qui sont haut de gamme et qui coûtent déjà 30, 40, 50 euros le pneu donc on avait ça et on avait aussi la pression du pneu qui va avoir un gros impact sur la performance donc je pense que c’est assez parlant pour tout le monde de se dire je roule avec un pneu qui est dégonflé et je roule avec un pneu qui est mis à pression optimale et je roule avec un pneu qui est surgonflé déjà même en voiture on va avoir des performances qui sont très différentes suivant les gonflages et en vélo c’est exactement le même rapport souvent la pression optimale des pneus en ce moment sur le marché c’est 6 bar, 6 bar et demi pour le fonctionnement optimal d’un pneu

Charly : ça j’en profite pour faire un tout petit aparté pour les gens qui nous suivent il y a beaucoup d’infos là tout ce qu’on est en train de voir là on va vous le remettre bientôt dans un article à publier sur le site OpenTri.fr donc vous retrouverez tout ça toutes les références tous les outils, tous les moyens de calculer tout ce qu’on vous a exposé là vous allez le retrouver dans une version beaucoup plus détaillée dans quelques semaines sur le blog d’OpenTri et ça vous permettra de replonger là-dedans et d’avoir tous les liens, toutes les références qu’il faut pour avancer et l’appliquer autre chose à dire Max sur les pneus et les roues ou on passe à la suite ?

MAx : pour moi un des éléments principaux pour les débutants et pour tout le monde c’est d’avoir des pneus performants et une fois que j’ai un petit peu plus d’argent je peux regarder les roues mais quelque part c’est le dernier investissement à faire sur un vélo d’optimisation

Charly : conseil qu’on entend pas souvent mais effectivement hyper intéressant c’est moins sexy d’acheter des pneus que d’acheter une nouvelle paire de roues ou un nouveau vélo c’est clair mais bon si vous êtes là pour avancer plus vite probablement que c’est le meilleur choix à faire c’est ça pour poursuivre dans la thématique des choses qui sont potentiellement un peu obscures conseil numéro 7 ça va être de travailler et de surveiller sa transmission qu’est-ce que tu peux nous dire là-dessus ?

MAx : c’est ça, quelque part sur cette partie transmission ça va être tout ce qui va concerner les parties roulements, chaînes et avoir une chaîne qui est fluide qui va pas provoquer de la résistance c’est déjà un gain de fluidité sur son pédalage et un gain de puissance donc moi mon principal conseil sur cette partie là c’est de se dire que je me place sur le gros plateau et sur un pignon intermédiaire et que je dois avoir à peu près la puissance moyenne que je veux développer sur ma distance, donc par exemple je vais partir sur un long distance je suis en capacité de rouler à 200 watts de moyenne, sur du plat je vais faire un test soit dehors ou sur le home trainer et je me dis que je place ma chaîne gros plateau et pignon du milieu et si je développe ma puissance course sur ce placement là c’est que j’ai le bon développement pour pouvoir participer à ce genre de course et après je vais plus ou moins jouer sur les vitesses en fonction du dénivelé donc si j’ai de la descente je vais avoir 3, 4, 5 dents disponibles sur le bas de la cassette pour pouvoir mettre un petit peu plus de puissance et à l’inverse si j’ai un petit peu plus de dénivelé je vais avoir la capacité de remonter de quelques dents à savoir que le placement optimal ça va être plutôt une chaîne qui est centrée sur la cassette et que plus je vais bouger ma chaîne vers la gauche ou vers la droite et plus je vais avoir des pertes liées au fonctionnement puisque ma chaîne va être de travers et je vais avoir des pertes là-dessus on peut aussi jouer sur la lubrification de la chaîne donc en ce moment c’est quand même assez à la mode on a quelques gains là-dessus d’avoir une chape surdimensionnée aussi sur les dérailleurs donc ça nous permet d’avoir une chaîne qui est moins pliée sur cette partie là autour du dérailleur arrière et on a quelques gains sur cette partie là et après aussi je réfléchis à choisir soit un monoplateau si j’ai plutôt un parcours plat ou avec un tout petit peu de dénivelé parce que je vais gagner le poids et l’aérodynamisme du dérailleur avant et que je vais pas avoir besoin de mon petit plateau ou alors si j’ai un parcours qui est très changeant en terme de dénivelé bah je vais peut-être avoir un choix de double plateau à l’avant et un choix de cassette qui est adapté par rapport à ça donc voilà donc prendre peut-être une cassette avec plus de dentures si j’ai un parcours qui est vallonné montagneux avec plus de dents derrière et si j’ai un parcours qui est plutôt plat bah réduire et partir sur une cassette bah peut-être 11-25 ou 11-28 pour avoir beaucoup de choix sur la partie centrale de ma cassette pour développer de la puissance

Charly : sur du plat. Ok super intéressant ça concrètement qu’est-ce qu’on peut faire pour améliorer ça du coup selon le budget qu’on a ou le niveau

MAx : d’expérience qu’on a ? Bah mon conseil débutant c’est plutôt d’avoir déjà un nettoyage de sa transmission donc avoir une chaîne propre, un dérailleur arrière propre bah c’est déjà un gain mon conseil intermédiaire c’est d’avoir une chaîne quasiment neuve donc avec 200 300 400 km pour qu’elle ait le temps de se former un petit peu au plateau à la cassette pour avoir son fonctionnement optimal donc on va dire qu’à l’approche de la saison de compétition bah 2-3 4 semaines avant bah je vais peut-être changer ma chaîne qui a roulé tout l’hiver et qui est usée et après bah mon conseil de pro c’est de prendre une chaîne avec un traitement spécial qui réduit les frictions et qui là est un petit peu plus onéreuse donc on est de l’ordre de 120-130 euros pour une chaîne très très performante et traitée pour avoir un gain potentiel de 5-6-7 watts sur cette partie là

Charly : et là pour le coup le conseil débutant est aussi valable pour tout le monde et on commence par là c’est juste d’avoir une transmission propre lubrifiée et ça déjà ça permet de regagner des watts un peu facilement pour littéralement 0 euros c’est un truc par lequel on peut tous commencer demain matin et qui nous fera gagner un peu de vitesse Conseil numéro 8 toujours dans cette idée de gagner en aéro, le stockage

MAx : des bidons. T’intéresser à toute la partie qu’on va embarquer sur un triathlon donc système d’hydratation et kit de réparation donc il y a eu pas mal de recherches aussi là-dessus sur les 5-10 dernières années et quelque part on regarde un peu le test à Hawaï avec les 10-15-20 meilleurs athlètes et on peut regarder l’évolution sur les 10 dernières années du placement des kits de réparation pour les vélos et du système d’hydratation qui vont être pris en compte et là en ce moment la grande mode on va dire et la grande tendance c’est vraiment de chercher à remplir tout l’espace entre le torse et le vélo avec des bidons parce qu’on va avoir un effet sur la traînée aérodynamique qui va être très important sur ces parties là on va également avoir le deuxième point clé pour moi c’est toute la partie qui est juste au-dessus du pédalier donc un placement de bidon ou de kit de réparation on a aussi beaucoup plus de cadres maintenant qui sont relevés sur ces parties là pour pouvoir stocker du matériel à cet emplacement là et on a un effet qui est assez important sur l’aérodynamisme et le troisième endroit c’est derrière la selle pour avoir une redirection du flux d’air sur l’arrière qui va se faire autour du bidon et qui va permettre un gain ou une absence de résistance à l’avancement sur cette partie là parce que le bidon va être protégé par toute la partie avant du cycliste donc le placement va avoir un effet significatif et on voyait sur les dernières années des gens qui mettaient beaucoup de bidons dans leurs trifonctions ou des systèmes de poches à eau pour remplir cette partie là et le gain est assez intéressant là-dessus donc c’est pour ça qu’on voit aussi de nombreux athlètes embarquer énormément d’hydratation parce que ça va avoir un aspect important donc même un bidon vide ça a un effet aéro donc voilà

Charly : ça permet d’analyser un peu plus finement ce qu’on voit effectivement chez les pros depuis ces dernières années qui sont prêts à prendre un peu plus de poids pour gagner en aéro et on se doute que s’ils le font c’est que c’est justifié technologiquement donc très intéressant d’avoir ce point de vue là pour les plus débutants qu’est-ce qu’on peut déjà commencer par conseiller de manière plus simple

MAx : d’un point de vue simple d’abord une réflexion sur l’endroit où on va placer ces bidons sur le cadre pour moi c’est une partie sur laquelle on peut commencer à s’intéresser d’un point de vue intermédiaire c’est d’avoir des bidons qui sont plus aérodynamiques donc maintenant on a beaucoup de bidons plats et profilés qui sont un petit peu plus onéreux et après réfléchir à un endroit et optimiser ce matériel là donc maintenant on commence à avoir aussi des portes bidons qui sont plus aérodynamiques des systèmes de stockage qui sont placés à tel endroit ou tel endroit et voilà qui ont qui commencent à avoir un petit coup maintenant si on veut le placer à des endroits très très intéressants pour réduire les perturbations et améliorer l’aérodynamisme donc cet impact là on a une étude après à la fin qui mesure chez certaines personnes ça peut être un gain qui est intéressant chez d’autres pas du tout mais sur l’étude qu’on a trouvé le gain était assez énorme juste pour un bidon à un endroit là donc voilà

Charly : on va revenir là dessus après juste après ces 8 conseils une petite rubrique sur la 9ème avec 4 astuces en bonus rapidement qu’est-ce que tu peux encore nous conseiller après ce large panel qu’on a vu qui va de l’étude posturale jusqu’au choix du vélo au choix enfin à la tension portée au point d’appui jusqu’au pneu jusqu’à je pense qu’on a fait le tour de ce qui compose un couple cycliste vélo il y a encore des choses qu’on peut optimiser qu’est-ce que tu peux nous donner comme astuce supplémentaire

MAx : alors voilà quelques tips là sur le marché on a pas mal de chaussettes qui sortent clairement plus le textile va être haut donc on a des chaussettes qui arrivent ou des manchons maintenant qui arrivent au genou et qui comblent toute la partie mollet donc sur un format M ou longue distance on a un gain de temps et de watts qui est plus intéressant à porter ce genre de textile donc vaut mieux s’arrêter à la première transition pour mettre ce genre de textile plutôt que de le mettre à T2 pour faire une course à pied donc on avait vu Sam Ledlow faire une transition un peu plus importante à Hawaï pour pouvoir mettre ces parties là et le gain était plus important que la perte de temps à T1 on a aussi toute la partie chaussures maintenant avec des gains qui sont intéressants donc surtout couvrir la partie avant de la chaussure soit avec des surchaussures ou maintenant on a des chaussures qui présentent une partie avec un revêtement spécifique pour qu’on puisse combler tout l’avant et pouvoir cacher les boas et avoir un aérodynamisme qui est plus conséquent là-dessus troisième tips j’avais eu une discussion avec Denis Chevreau où on regardait Cozumel où il y avait le record de Blumenfeld sur le sport Ironman et on regardait le nombre de pros qui avaient leur montre sur le vélo et lui avait fait l’étude en vélodrome ou soufflerie je ne sais plus et il m’avait dit que concrètement avoir sa montre sur le vélo c’était une perte de 3, 4, 5 watts sur cette partie de la vélo donc quelque part à ce niveau là c’est énorme c’est le gain qu’on peut avoir quelque part on peut avoir cette perte là et l’annuler en portant sa montre sur la partie vélo

Charly : et le dernier conseil le dernier conseil

MAx : du coup je ne suis pas forcément hyper fier de celui-là mais c’est d’avoir une gestion de son emplacement dans un groupe en vélo donc la résistance elle va être très très réduite si on roule derrière quelqu’un donc là les règles sur le circuit longue distance elles sont entre 12 et 15 mètres il me semble de la roue arrière du cycliste nous précédant jusqu’à notre roue avant et on a un gain aérodynamique qui est très important de l’ordre de 10-15% de puissance en moins à rouler même à 12 mètres derrière la personne qui est derrière quelqu’un donc à quelque part jouer sur les règles

Charly : même en respectant totalement les règles en étant au moins à 12 mètres et donc en n’étant pas sous la coupe des règles anti-drafting il y a quand même une économie de puissance qui peut se faire même en étant loin et ce n’est pas pour rien que c’est ce qu’on voit sur les dynamiques de course à l’avant chez les pros c’est que ils jouent avec les limites de 12 ou de 15 mètres par contre ils savent qu’il y a quand même un gain aérodynamique en fait d’être dans la traînée de celui qui est à l’avant même si il est à distance donc c’est absolument pas une incitation à tricher avec les règles c’est une incitation à se dire que même à 12 mètres il y a encore un effet sur celui qui est devant

MAx : sur l’étude que j’avais vu on était de l’ordre de 25-30 watts d’économie à rouler derrière quelqu’un donc pour ceux qui connaissent un petit peu leur zone vous regardez en watts 25-30 watts ça nous fait quasiment une zone en moins en termes d’efforts pour la plupart d’entre nous donc c’est un impact assez important sur la partie course à pied et sur ce que j’avais pu voir je crois que c’était à Hawaii où ils disaient qu’il y avait vraiment des gros groupes ils disaient qu’il y avait beaucoup de personnes qui avaient des très gros temps à pied derrière parce que quelque part personne n’investissait d’énergie sur la partie vélo et là

Charly : je répète à nouveau le drafting c’est la plaie de notre sport si vous débutez ou si vous venez juste d’y arriver s’il vous plaît faites garde à ce genre de truc on est tous là pour passer un bon moment le dimanche l’idée c’est pas de tricher et d’aller se mettre dans la route celui qui est devant donc vraiment faites attention à ce genre de truc qui pourrit un peu la vie de tout le monde il n’y aura jamais assez d’arbitres pour tout surveiller par contre à partir du moment où une règle a été dictée se mettre à 12 mètres ou à 15 mètres et respecter cette règle là ça peut quand même induire des gains aérodynamiques sur la partie vélo donc ça c’est autorisé mais s’il vous plaît pas de drafting, pas de coller j’avais pas vu qu’il me doublait ce genre de truc

Charly : ça pourrit la compétition de tout le monde

MAx : et c’est aussi pour ça que les pénalités de temps sont très conséquentes parce que le gain est aussi très conséquent à faire ça donc c’est mérité

Charly : les pénalités sont justes Max il y avait un dernier truc sur lequel tu voulais revenir avec un exemple très concret j’affiche le tableau là est-ce que tu peux nous expliquer ce dont il s’agit

MAx : donc grosso modo j’avais vu un peu une synthèse de tout ce process d’optimisation donc c’était les tests aérodynamiques de Pierre Ruffo il y a peut-être quelques personnes qui le connaissent ici mais c’est quelqu’un qui a gagné il me semble toutes les courses sur le circuit Ironman en France je crois qu’il a gagné Nice cette année il avait gagné Vichy aussi avec des temps vélo assez conséquents et du coup j’ai trouvé un petit peu son process de test sur un vélodrome qu’il a réalisé début 2024 et grosso modo on va avoir 14 tests différents donc on va avoir un premier test avec son matériel de base et avec une vitesse de 40 km heure pour les 5 tours réalisés sur ce vélodrome et une estimation de 268 watts pour se déplacer à 45 km heure ensuite on va avoir un différent process de test et on va chercher à mesurer l’impact que vont avoir ces tests sur la vitesse et sur le gain en aéro alors on avait une première partie avec les 4 premiers tests où on va jouer sur la hauteur des prolongateurs et l’avancement ou le recul des prolongateurs donc pour lui de descendre de 1 à 2 cm le gain était quasiment d’1 km heure et pour une puissance stable il a joué aussi sur le recul donc rapprocher les prolongateurs de lui on arrive quasiment à 1,5 km heure de gain pour la même puissance développée donc simplement le réglage de son matériel fait qu’il a déjà eu un gain de vitesse qui était conséquent deuxième partie on a eu un test avec roue pleine ou non donc on avait une vitesse qui était la même par contre on a gagné quasiment 15 watts de moins à 45 km heure en terme de gain après on avait une recherche sur 4 casques différents donc certains ont eu un impact très important sur sa vitesse on parle de 1 km heure à 1,5 km heure donc un passage de 40 à 43,5 là avec le cumul position plus casque et pour lui le meilleur casque c’était le MedDrone donc voilà un casque qui est plutôt situé autour des 300 euros et on avait un gain de watts dépensé à 45 km heure qui était de 5-6 watts en moins et ensuite on avait une recherche sur tout ce qui était textile trifonction on avait très peu de gain sur la partie vitesse mais par contre énergie dépensée là encore on avait quasiment 10 watts de moins à 45 km heure donc un autre gain très important et ensuite on avait une recherche plutôt sur le placement du bidon et du coup de placer un bidon au niveau du ventre on était encore là sur un gain de 10-15 watts et de quasiment 1,5 km heure juste sur le placement de ce bidon là donc on a un peu tout ce process là d’abord le réglage des prolongateurs après un petit test roue, casque après l’autre partie trifonction et ensuite un petit peu les tests gains marginaux donc on avait chaussettes placement des bidons là on avait pas de test pneumatique ici mais voilà c’était un peu ça si on doit résumer un petit peu le process avec pour moi le top 5 des améliorations en 1 c’est l’étude posturale avec l’impact parce que ça va avoir un impact sur le vélo la course à pied une partie trifonction casque qui pour moi est très importante aussi on le voit sur cette partie là c’est de l’ordre de 1,5 km heure 2 km heure donc c’est quelque chose qui est pas du tout négligeable partie pneu aussi qui est accessible et après réfléchir sur la partie cockpit, prolongateur et système d’hydratation en dernier

Charly : ok hyper intéressant en fait ce qui est fou là dedans c’est que on est pas sur des choses qui sont en terme de budget inaccessibles c’est des premières choses à mettre en place qui peuvent être faites assez rapidement typiquement la paire de pneus comme tu le dis c’est un truc qui va être sous la centaine d’euros et qui va pourtant avoir un impact significatif c’est l’étude posturale qui va permettre en plus d’être emmenée sur des années elle n’est pas directement liée à un vélo dans le sens où vous allez récupérer vos cotes, vos cotes elles bougent assez peu il serait bon de les refaire tous les 5 ans mais par contre c’est un truc que vous allez pouvoir emmener sur vos prochains vélos et même si vous changez votre vélo vous pouvez faire re-régler ce vélo selon vos cotes donc il y a des trucs là dessus qui sont pas inaccessibles en terme de prix ni en terme de niveau d’expérience comme tu l’as dit Max en fait il y a des bons réflexes à prendre dès le début alors oui acheter une paire de pneus c’est moins sexy que d’acheter une nouvelle montre ou une nouvelle paire de chaussures carbone mais

MAx : c’est quand même un des trucs qui a l’impact le plus significatif au delà de ça on a aussi cet aspect s’intéresser à son matériel et à cette recherche là pour lui en une journée il a gagné à quasiment 3,5 km heure 4 km heure de vitesse de déplacement ou alors à 45 km heure un gain de quasiment 40 watts ce gain de 40 watts c’est peut-être quelque chose qu’on qu’on gagne avec un entraînement très sérieux en plusieurs années donc c’est quelque chose qu’il est à gagner en une journée donc peut-être que cet aspect à recherche est peut-être plus intéressant que l’entraînement lui-même

Charly : en tout cas c’est un bon complément qui nécessite pas de passer des heures et des heures sur son vélo qui peut être aussi pour pour vous qui nous écoutez si vous êtes plutôt débutant un investissement progressif mais qui permet de sublimer ce que vous faites déjà à l’entraînement qui vous permet de progresser déjà génial merci Max je pense qu’on a fait un tour super complet du sujet si ça vous a intéressé il y a eu pas mal d’infos comme je vous le disais on va tout recompiler dans un article qui va apparaître dans les prochaines semaines sur le blog d’OpenTri.fr si vous regardez en replay sur Youtube peut-être que l’article sera sorti à ce moment là dans ce cas là il sera juste en dessous ou dans la description en tout cas merci beaucoup pour votre présence ce soir en live merci Max pour tout ce taf sur les recherches et sur la présentation de ces 9 conseils j’espère que ça vous a plu n’hésitez pas à mettre un petit message dans le chat avant de partir pour nous dire ce qui vous a plu et ce qu’on peut améliorer la prochaine fois et puis à nous on se dit à très vite pour un prochain live le mois prochain très bien merci à vous

Ermanno : c’était devenir triathlète x OpenTri merci d’avoir écouté cet épisode jusqu’au bout nous on a pris beaucoup de plaisir à l’enregistrer alors si ça vous a plu vous pouvez nous suivre sur nos réseaux sociaux Instagram Linkedin et Facebook on se rejoint maintenant sur devenir-triathlète.com vous allez retrouver l’ensemble des épisodes mais aussi des outils des ressources et des conseils gratuits pour débuter progresser ou performer en triathlon on ajoute toutes les semaines de nouvelles ressources si vous avez une idée d’invité n’hésitez pas à nous envoyer un petit message et si vous voulez être accompagné sur vos prochains objectifs sportifs connectez-vous sur OpenTri.fr et on se fera un plaisir de vous aider alors n’hésitez pas on se retrouve tout de suite sur devenir-triathlète.com et OpenTri.fr salut les sportifs

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