#28 Mardi 29/12 : Ohana : s’organiser : le consensus Familial

Nouvelle semaine, dernière de l’année 2020 et nous entamons une série sur l’organisation pour pouvoir bien s’entrainer.

Aujourd’hui, on parle du Consensus Familial, ou social.

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📝 La retranscription de l’épisode

Ermanno : Bienvenue dans le podcast Ohana Triathlon. Je suis Ermanno et je serai votre hôte sur ce podcast. À mes côtés, Olivier De Schutter, le fondateur de la marque Ohana. Tous les jours, en cinq minutes, on vous explique comment lancer une marque de textile de sport et comment performer en triathlon. Salut à tous ! Nous sommes le mardi 29 décembre, on avance encore tout doucement vers le réveillon de la fin de l’année. Olivier, bonjour, comment vas-tu aujourd’hui?

Olivier : Écoute, ça va très très bien. Ravi de bientôt clôturer cette année, qui n’aura peut être pas été la meilleure pour tout le monde.

Ermanno : Cette année a été relativement chargée et chamboulée par rapport à une année régulière, à une année normale. La faute à ce, comme dirait mon petit neveu, méchant virus. Pour aujourd’hui, on avait décidé d’aborder un thème un petit peu plus technique, mais pas tellement sur l’aspect sportif, vraiment sur l’aspect organisationnel. Je sais que c’est ton dada, je sais que c’est vraiment ce qui t’a occupé ces dernières années. Donc on va peut-être pouvoir aborder ce sujet de manière transversale entre l’organisation personnelle, professionnelle et sportive, avec évidemment la finalité de pouvoir réaliser ses objectifs. Dans un premier temps, quelles sont les premières étapes à observer lorsque l’on veut se lancer un objectif sportif ?

Olivier : Le premier aspect dont j’aimerais parler, c’est le consensus familial. Je l’appelle le consensus familial, pourquoi ? Parce que finalement, comme tout être humain, on vit en société et il va falloir gérer sa vie sociale avec sa vie sportive et sa carrière professionnelle, bien évidemment. J’aime bien démarrer là parce que c’est souvent la première préoccupation de beaucoup de personnes et ce n’est pas toujours facile à gérer.

Ermanno : Parce qu’il faut réussir à trouver du temps ou à dégager du temps pour ses différentes activités. Tu parles de consensus familial, c’est peut-être plutôt un consensus social au sens large, ou vraiment aujourd’hui, on se concentre sur la partie familiale ?

Olivier : Tu as tout à fait raison de le mentionner. On pourrait l’appeler aussi le consensus social. 

Ermanno : Combien de fois j’ai entendu dans mon entourage, untel qui performe cette année sur un triathlon ou qui vient d’obtenir sa qualif pour Hawaï, donc super content au niveau sportif, par contre au niveau personnel le couple a volé en éclats. Comment est-ce que l’on peut faire justement pour éviter que son couple vole en éclats, pour éviter de perdre tous ses amis, voire de perdre son boulot parce que finalement, on passe 90% de son temps à s’entraîner.

Olivier : La première étape c’est de définir quel est son rêve, son but ultime. En fonction de ça, on va diviser en différents objectifs, à court ou moyen long terme. Et déjà la première chose à faire c’est de partager ça avec son entourage et donc de se mettre d’accord là-dessus. C’est-à-dire que ces objectifs, on va les définir ensemble avec notre entourage et en fonction des objectifs qui ont été décidés ensemble, on va mettre en place toute une série de règles. Pareil, une discussion va avoir lieu, pour qu’il y ait un pacte entre nous sur le fait que je vais avoir besoin d’autant d’heures d’entraînement sur ma semaine. Mais j’ai aussi des contraintes évidemment familiales ou sociales. Comment est-ce qu’on fait pour trouver un juste milieu ? Quel est le pacte qu’on va pouvoir trouver ? C’est très important d’établir ses règles à l’avance pour que personne ne se sentent lésés finalement.

Ermanno : Les règles fonctionnent dans les deux sens si je ne m’abuse. Je prends mon exemple, on en a parlé il y a quelques semaines je me suis fixé un défi pour 2022 de traverser la France en swimrun ce qui implique beaucoup d’entraînements, quelques implications administratives et autres pour pouvoir mener à bien ce défi. Ce projet, quand j’ai réfléchi, je me suis mis autour de la table avec mon épouse et les enfants. On a discuté et je leur ai présenté le projet que j’entendais mener à bien et on s’est mis d’accord sur cette espèce de contrat entre nous où effectivement, j’ai du temps qui m’est consacré pour m’entraîner, pour préparer le projet, pour préparer de la création de contenus autour de cela. Mais d’un autre côté, je sais me rendre disponible tel ou tel jour de telle heure à telle heure et éventuellement rendre la pareille. Le contrat marche effectivement dans les deux sens à ce niveau là, mais aussi dans le sens où si on se met d’accord pour que j’ai 10 heures de disponible pour m’entraîner par semaine, eh bien ces 10 heures, ce ne sera pas 12, ce sera pas 15. Une fois qu’on a établi ce contrat, on s’est mis d’accord avec nos très proches. Quelles sont les prochaines étapes ?

Olivier : Une fois qu’on l’a fait avec le noyau dur on va dire, c’est quelque chose qu’on va devoir étendre à nos amis qu’on voit peut-être un petit peu moins souvent évidemment que notre entourage très proche. On va devoir l’appliquer effectivement aux gens, à notre cercle un petit peu plus large, et donc ce sont les gens qu’on a l’habitude de voir on va dire une fois par mois : se faire une bouffe 1 fois par mois, de temps en temps une sortie. On va aussi pouvoir l’appliquer évidemment à notre cercle professionnel, c’est-à-dire les collègues. Finalement, vos collègues vont aussi être impacté si vous décidez tous les midis d’aller vous entraîner, par exemple de faire une heure d’entraînement plus la logistique, le temps de se changer, etc. Voilà, ça vous fait des grosse pauses de midi. Il faut que vos collègues, votre boss, vos clients, peu importe avec qui vous travaillez, soient aussi conscients de ça et l’acceptent. Inversement, ça veut dire arriver un peu plus tôt le matin, ou travailler un petit peu plus tard le soir, ça va dépendre un petit peu en fonction du cas de chacun. À ce niveau-là je pense qu’il faut faire preuve de transparence parce que ça n’a pas de sens comme on l’a dit. Mais il faut aussi faire preuve de beaucoup de pédagogie et expliquer que finalement le fait de moins voir ces personnes là ou de passer peut-être un peu moins de temps avec certaines personnes, ce n’est pas forcément que vous ne voulez pas les voir eux, vous ne leur dites pas non à eux, c’est juste que vous dites oui à quelque chose d’autre, qui du coup va devenir prioritaire pour vous parce que, c’est votre rêve, c’est votre objectif, c’est quelque chose qui est très important pour vous. Donc vous allez leur demander aussi leur soutien dans cette aventure.

Ermanno : Peut-être pour conclure sur ce point là, de rappeler aussi aux gens avec qui on passe cette espèce de contrat implicite pour une durée de temps déterminée. Ça ne devrait pas normalement durer toute une vie. Et donc il y a un moment où on devrait réussir à trouver à nouveau un équilibre dans le niveau de vie et pas ne pas mettre le maximum de ses efforts sur cet objectif.

Olivier : Oui, exactement. C’est vrai que la plupart des triathlètes ne sont pas pros, c’est-à-dire qu’ils ont un autre boulot à côté et doivent gérer au mieux leur temps. Et c’est vrai que la plupart des triathlètes vont avoir de gros objectifs de temps en temps mais ça reste quelque chose de relativement ponctuel. Même si certains veulent faire du sport toute leur vie, c’est assez rare de vouloir enchaîner les défis, il y en a un tous les ans en général. Un gros objectif par an et puis après on prend du répit pendant une année ou deux avant d’en rétablir à nouveau. Alors ça dépend effectivement de chacun, mais il faut aussi, je pense, être conscient que c’est quelque chose de ponctuel.

Ermanno : Merci Olivier pour toutes ces précisions, je crois qu’on voulait aussi aborder le fait que son cercle social ne concerne qu’un certain nombre de personnes qu’on peut répartir en 3 catégories, qu’on vient donc d’aborder. Peut-être que pour conclure moi j’ai envie de dire que ces bonnes pratiques et idées ne s’appliquent pas qu’aux objectifs sportifs mais aussi dans la vie en général.

Olivier : Complètement, et c’est vrai que moi je viens d’un background justement dans la gestion du temps plutôt au niveau professionnel en tant que cadre ou quelqu’un qui passe beaucoup de temps dans son boulot. Finalement, comment optimiser son temps. Moi ce que j’ai fait c’est plutôt appliquer ces bonnes méthodologies-là qui viennent du monde de l’entreprise que j’applique justement au style de vie du triathlète. C’est un peu comme ça que c’est venu, donc je ne peux qu’être d’accord avec toi.


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co-fondateur du podcast et co-auteur du livre DEVENIR TRIATHLÈTE
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Podcasts 🎙, SwimRun 🏊🏻🏃, prépa du défi Agrippa2022 et Papa x 4 enfants je cours après le temps, mes passions et mes petits amours.