#18 Mardi 15/12 : Ohana : Le Défi Agrippa 2022 en Ohana

Une marque est une personnalité.

Derrière chaque marque se cache une personne et une histoire.

Aujourd’hui, Olivier De Schutter passe de l’autre côté du micro et interview Ermanno pour en savoir plus sur son défi Agrippa 2022.

Pour découvrir la marque, ses produits, ses valeurs, et s’inscrire à la newsletter pour être informé du lancement de la campagne de financement participatif, RDV sur https://www.ohana.boutique.

À tout de suite pour votre 1ère commande !


 


📝 La retranscription de l’épisode

Ermanno : Bienvenue dans le podcast Ohana triathlon. Je suis Ermanno et je serai votre hôte sur ce podcast. À mes côtés, Olivier De Schutter, le fondateur de la marque Ohana. Tous les jours, en cinq minutes, on vous explique comment lancer une marque de textile de sport et comment performer le triathlon.

Olivier: Bonjour à toutes et bonjour à tous. Aujourd’hui c’est Olivier qui introduit l’épisode, l’invité du jour entre guillemets ce sera Ermanno ! C’est moi qui vais poser les questions aujourd’hui, on change un petit peu les rôles. Ermanno, comment vas-tu?

Olivier: Salut Olivier, écoute ça va très bien. Nous sommes mardi, la semaine avance. J’ai hâte du vendredi parce que j’ai hâte de chausser les chaussures, le neo et de me mettre à fond dans l’entraînement.

Olivier: Du coup, hier on parlait d’un projet sur lequel tu allais te lancer. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus ?

Ermanno : Le projet s’appelle Le Défi Agrippa. Il aura lieu en mai ou juin 2022. C’est encore à confirmer sur le mois ça dépendra des conditions météorologiques. L’objectif c’est, tout en soutenant deux causes qui me sont chères, de traverser la France en swimrun pour pouvoir alerter justement sur ces deux causes en question. Je vais juste en dire un mot vite fait, les deux causes c’est Imagine for Margo, qui est une fondation qui lutte contre le cancer des enfants, et l’autre c’est une fondation qui lutte pour faire passer des messages et faire changer les mentalités relativement à l’environnement. Je ne peux pas encore dévoiler le nom parce qu’on n’a pas encore finalisé tous les détails. Mais voilà, ce seront deux fondations, deux associations, que je veux soutenir à travers cette traversée de la France. Je veux leur permettre d’avoir un peu d’apport médiatique et puis surtout de lever des fonds et je m’engage à reverser une grosse partie des fonds que je lève à ces deux associations.

Olivier : C’est assez incroyable ce que tu nous racontes là. Tout d’abord, bravo effectivement pour cette noble cause, c’est quelque chose qu’on ne peut que soutenir. Tu parles de la traversée de la France, comment est-ce que tu vois ça exactement ? Parce que c’est vrai que traverser la France en swimrun, je pense que ça peut laisser pas mal d’interrogations pour beaucoup de personnes qui nous écoutent. Niveau logistique, comment est-ce que tu planifies ça ?

Ermanno : Écoute c’est justement tout le défi dans le défi, parce qu’il n’y a pas que la partie sportive qui va consister à parcourir 1700 kilomètres à peu près en un mois, ça va être de réussir à trouver des endroits pour nager tous les jours, parce que courir en France c’est pas trop compliqué, mais par contre trouver des endroits pour nager tous les jours… C’est pour ça que je me suis fixé sur la Via Agrippa qui est une ancienne voie romaine, et les Romains en général ont bien fait les choses, ils ont longé un peu les axes de communication fluviale. Donc ça va être la partie logistique qui sera un peu plus compliquée, de réussir à trouver de quoi nager tous les jours. Dans l’idée jusqu’à Lyon ce sera des petites portions de 1 ou 2 ou 3 km par jour, répétés plusieurs fois dans la journée. A partir de Lyon on va longer beaucoup plus de cours d’eau, et donc là ça va être d’essayer de trouver un savant mélange entre natation et course à pied tous les jours.

Olivier : C’est quoi le parcours dans les grandes lignes ?

Ermanno : Le point de départ ce sera Dunkerque, l’extrême nord de la France à la frontière franco belge. Et puis j’emprunte cette voie romaine Agrippa, Dunkerque, Beauvais, Lyon et puis Arles, Marseille, et quitte à rejoindre l’extrême nord je vais aller jusqu’à l’extrême sud et je vais aller jusqu’à la frontière franco-italienne au niveau de Menton, Nice. Donc l’arrivée se fera à Nice.

Olivier : Ça veut dire que si je calcule correctement, tu vas faire une moyenne de 50 kilomètres par jour ?

Ermanno : C’est ça, c’est l’objectif.

Olivier : Ok et les 50 km, quel serait le ratio swim et run ?

Ermanno : Comme je te le disais ça va être très dépendant des étapes quotidiennes. Ce qui est sûr c’est que le matin je repartirai du même endroit que celui que j’ai atteint la veille. L’objectif n’est pas de se déplacer entre les étapes, mais il va y avoir des jours où ce sera 1 km ou 2 juste pour traverser un petit cours d’eau ou traverser un lac pour remplir ce défi swimrun. Et puis une fois qu’on aura passé Lyon et qu’il y aura beaucoup plus de zones fluviales, là ce sera plutôt 10-15 km de natation par jour. Pour le reste, en course à pied.

Olivier : Wow costaud, et en termes d’entraînement comment tu le sens pour l’instant ?

Ermanno : Écoute, en termes d’entraînement ça augmente tout doucement. Et c’est pour ça que j’ai nagé ce week-end dans une rivière à 4 degrés pour pouvoir tâter un peu du terrain. Normalement en mai-juin 2022 les eaux devraient être plus chaudes, mais l’idée c’est de continuer avec l’acclimatation dans l’eau quelles que soient les conditions météo. Et puis au niveau de l’entraînement sur 2021, ça va être une montée en charge progressive avec une bonne grosse montée en charge à partir de septembre où on devrait passer de 4 à 6h d’entraînement par jour, et puis on finalisera tout ça sur le premier semestre 2022 avec vraiment des très très grosses montées en charge et notamment des organisations, entre guillemets “stage”, le week-end ou sur 3-4 jours en semaine pour pouvoir avoir du volume.

Olivier: Le boulot, la famille, ça va, tu vas parvenir à joindre les deux bouts ?

Ermanno : C’est l’objectif, au niveau du boulot il va falloir trouver une solution. Et puis au niveau de la famille, toute ma famille me soutient dans ce projet donc tout devrait bien se passer. A côté de ce défi il n’y a pas uniquement le défi sportif comme je disais, mais je veux soutenir deux causes humanitaires. Et puis il va y avoir toute la déclinaison de produits que l’on peut proposer sur un tel défi. Ça va être très certainement un documentaire vidéo, des conférences pour pouvoir parler de ce défi avant et après. Et puis je vais documenter ça tous les jours avec des petites vidéos, des vlogs, des articles de blogs et évidemment, un podcast.

Olivier : Tu parlais de soutien tout à l’heure. Est-ce que c’est une épreuve que tu vas faire en solo ? Ou bien est-ce que tu comptes être accompagné complètement ou partiellement ? Ou est-ce que c’est quelque chose que tu comptes ouvrir à un public plus large ?

Ermanno : Écoute, dans un premier temps le swimrun est normalement un sport qui se pratique en duo, peut-être avec un collègue pour m’accompagner. Mais vu que c’est vraiment un défi qui me tient à cœur et que les causes que je veux soutenir sont des causes qui me tiennent à cœur, je pense que j’en ferai la grande partie en solo. Et puis ce que j’imaginais c’était effectivement d’ouvrir une partie du parcours aux personnes qui souhaiteraient m’accompagner sur une étape, sur deux étapes, sur x étapes.

Olivier: Du coup c’est vrai qu’on parle beaucoup natation, on parle beaucoup swimrun. Je propose de revenir là dessus demain et que tu nous expliques un petit peu plus en quoi ça consiste finalement le swimrun, parce que c’est vrai qu’il y en a peut-être qui nous écoutent et qui sont moins familiers avec cette discipline.

Ermanno : Parfait super, à demain !


Send in a voice message: https://anchor.fm/devenir-triathlete/message

co-fondateur du podcast et co-auteur du livre DEVENIR TRIATHLÈTE
About the Author
Podcasts 🎙, SwimRun 🏊🏻🏃, prépa du défi Agrippa2022 et Papa x 4 enfants je cours après le temps, mes passions et mes petits amours.