#442 [GUIDE] Quel format de triathlon est fait pour toi ? (du XS à l’IRONMAN®)

Ermanno : Salut lec’est fiErmanno : Salut les sportifs, c’est Ermanno. Pour aujourd’hui, je vous propose un épisode animé par Charlie. En ce début de saison, il revient pour vous sur les différentes distances qui existent en triathlon. Ça va vous permettre de mieux calibrer, de mieux choisir votre épreuve pour commencer cette saison et peut-être pour dérouler toute la saison. Vous en aurez pour tous les goûts, du très très court au très très long. Et puis, j’espère que vous pourrez vous éclater, vous amuser pendant cette saison. N’hésitez pas d’ailleurs à nous faire vos retours sur les différents réseaux sociaux pour nous dire ce que vous pensez non seulement du podcast, mais aussi comment s’est passée votre épreuve phare de l’année. Allez, juste avant de vous laisser écouter l’épisode, je vous invite à aller retrouver la ressource de la semaine sur le site OpenTri. En l’occurrence, c’est le dernier live animé par Charlie qui vous explique comment bien choisir son vélo en triathlon. Voilà, vous avez tout ce qu’il faut pour bien commencer la saison. Maintenant, je vous laisse écouter l’épisode de Charlie. Et puis, je vous donne rendez-vous à la fin de l’épisode pour vous donner quelques petites infos supplémentaires et surtout la semaine prochaine pour un nouvel épisode avec un invité. Salut les sportifs !

Charly : Quand vous avez entendu parler de triathlon pour la première fois, je suis prêt à parier que vous avez tout de suite pensé à l’Ironman, à la souffrance, à des heures interminables d’efforts. Mais si je vous disais qu’il existe en réalité des distances adaptées à chacun, même à ceux et celles qui n’ont jamais enfilé une combinaison de natation, alors que vous cherchiez à terminer votre tout premier triathlon sans pression ou à franchir la ligne d’arrivée mythique d’un Ironman, je vais vous aider à y voir plus clair, c’est sur la bonne vidéo. Dans cette vidéo, on va décrypter ensemble toutes les distances adaptées à chacun. On va parler de la distance officielle du triathlon, du format XS qui peut se boucler en moins d’une heure, jusqu’à l’Ironman et ses défis légendaires qui font la renommée de notre sport. On parlera du temps que ça prend réellement pour un amateur de finir chaque distance, mais aussi les records des élites et même de formats totalement exotiques que vous ne connaissez probablement pas encore comme un triathlon qui dure 24 heures ou des courses ultra courtes et hyper spectaculaires. A la fin de cette vidéo, vous saurez précisément quelle distance est faite pour vous et surtout comment choisir votre prochain défi sportif en fonction de vos objectifs personnels. Si le triathlon vous intéresse et que vous souhaitez progresser pas à pas, c’est le moment parfait pour vous abonner à la chaîne pour ne rater aucun conseil et pour réussir vos prochaines courses. Et juste avant de démarrer cette vidéo, je me présente en deux petites minutes. Je m’appelle Charlie, je suis le fondateur d’OpenTri. OpenTri, c’est la première plateforme d’entraînement dédiée aux triathlètes amateurs. On vous guide pas à pas jusqu’à votre prochaine compétition objectif grâce à des plans d’entraînement personnalisés, grâce à des séances simples mais efficaces, grâce à l’appui d’une équipe de professeurs, de coachs et à une communauté de plus de 9000 triathlètes partout en France. Si la solution vous tente, vous avez un triathlon prévu bientôt, je vous laisse le lien dans la description. Vous pouvez tester gratuitement 7 jours sans aucun engagement. Et si ça vous plaît, j’espère vous retrouver très rapidement de l’autre côté. Allez, c’est parti pour la vidéo. Le premier format, c’est le format XS. Le triathlon XS, qui a été longtemps appelé format découverte, c’est un format qui correspond à 400 mètres de natation, 10 km de vélo et 2,5 km de course à pied. Un débutant en bonne forme physique, même s’il n’a jamais fait de triathlon, il peut le boucler entre 45 minutes et 1h15. Les plus entraînés visent plutôt 40 minutes et les élites vont frôler la demi-heure, voire passer largement en dessous pour les meilleurs mondiaux. Pour boucler sereinement un triathlon XS, il n’est pas nécessaire de suivre un programme d’entraînement trop intensif. Il suffit simplement d’être en bonne forme physique et d’être capable de maintenir une activité pendant 1h à 1h15. Si vous êtes capable de courir ça, de rouler ça ou de nager, alors, a priori, vous êtes prêt pour un triathlon XS. Avec une séance hebdomadaire par discipline, alors là, vous êtes déjà bien préparé et vous pourrez arriver en pleine confiance le jour J. En fait, la plus grande barrière pour démarrer un triathlon XS, c’est souvent celle de la natation. Mais si vous savez déjà nager 400 mètres, alors il ne vous manque pas grand-chose pour pouvoir vous lancer. Et après, le vélo et la course à pied, peu importe l’intensité que vous y mettrez, vous devriez pouvoir aller haut. Et si vous n’êtes pas encore capable de nager 400 mètres, alors vous savez ce qu’il vous reste à faire. Et le reste ne sera qu’une formalité. Ce format XS, c’est d’ailleurs celui sur lequel se dispute l’épreuve olympique de relais mixtes en triathlon. Celle qui a permis à la France de décrocher sa toute première médaille olympique lors des Jeux de Tokyo en 2021 et qui nous a donné une quatrième place en 2024 aux Jeux de Paris. Et petite anecdote, c’est presque sur ce format que s’est créé le tout premier triathlon dans les années 20 en France. L’idée d’enchaîner natation, vélo, course à pied existait déjà et dans les années 20, c’est déjà existé. Dans les environs de Paris, une épreuve qui s’appelait à l’époque les trois sports se tenait dans les années 1920-1930. Elle comportait 3 km de course à pied, 12 km de vélo et la traversée de la Marne à la nage. Et le tout sans interruption. Alors vous l’avez compris, les disciplines ne se faisaient pas dans le même ordre, mais on avait déjà là une épreuve enchaînée qui réunissait nos trois disciplines préférées. Le format au-dessus, c’est le format S, anciennement appelé triathlon sprint. Un S, c’est 750 mètres de natation, 20 km de vélo et 5 km de course. Là-dessus, un amateur débutant pourra mettre autour d’1h45, 2h, alors qu’un pratiquant plus régulier va vite arriver aux alentours d’1h20, 1h30, 1h35. Et en France, ce format S, il est très populaire chez les élites notamment parce que c’est sur cette distance que se courent les grands prix de division 1, 2 et 3 de triathlon. Vous avez déjà probablement vu ces images de triathlon S à la télé puisque les rendez-vous sont très importants. Les rendez-vous de La Baule, de Quiberon, de Dunkerque, de Saint-Jean-de-Mont sont autant de rendez-vous qui sont souvent télévisés et sur lesquels on peut voir l’élite française et même mondiale du triathlon courir sur ces distances. Pour réussir confortablement un triathlon S, prévoyez au minima une séance hebdomadaire dans chaque discipline. Une séance de nat, une séance de vélo, une séance de course à pied. Si vous souhaitez réellement assurer et profiter de votre course, n’hésitez pas à ajouter une deuxième séance de sport. Idéalement, chaque semaine et dans chaque discipline, mais si ce n’est pas le cas, commencez d’abord par renforcer votre discipline la plus faible. Et sur S, comme sur tous les autres formes du triathlon, c’est souvent la natation qui pêche. Et là, pour faire 750 mètres, il faudra être capable d’être à l’aise, peut-être sur 800, 1000 mètres en natation en piscine. Et souvent, c’est ce format S qui est choisi pour débuter. Dites-nous dans les commentaires si vous avez débuté avec un S, où c’était, ou si vous êtes directement passé sur format plus élevé dès votre première course. Justement, en parlant de format plus élevé, le grand frère du S, c’est le format olympique, le format M. Si vous cherchez un défi accessible, mais qui commence à être exigeant, qui teste à la fois votre vitesse, votre endurance, votre résistance, alors le triathlon M, distance olympique, c’est sûrement le format idéal pour vous. Concrètement, la distance olympique, donc format M ou anciennement format CD pour les plus anciens, c’est 1,5 km de natation, 40 km de vélo et 10 km de course à pied. Un amateur débutant terminera généralement en 3 à 4 heures avec un entraînement sérieux envisagé entre 2h30 et 3 heures, ça paraît réaliste. Les professionnels, eux, terminent environ en 1h50 pour les hommes et en 2h à 2h05 pour les femmes. Tout ça dépend bien entendu du parcours, des difficultés, mais aussi du drafting qui soit autorisé ou non, puisque lorsque vous aurez le droit de rouler en peloton, vous irez naturellement plus vite sur la partie vélo. Pour terminer confortablement, un triathlon en format olympique prévoit un minimum de 6 heures d’entraînement hebdomadaire en répartissant bien vos séances entre natation, vélo, course à pied, selon là où est votre point faible. Si on peut donner une règle de manière générale, c’est que plus la distance grandit en triathlon, plus l’impact de la discipline vélo va être importante. Donc, s’il y a un truc à retenir, c’est que plus vous allez allonger les distances, plus il va falloir s’entraîner à vélo, parce que ça va représenter jusqu’à 50% du temps total sur les distances que vous allez couvrir, surtout si vous allez vers du long. Et si vous voulez assurer, voire aller commencer à viser une première performance, alors nous, on recommande souvent à nos athlètes de passer sur un volume de 8 heures, de 10 heures pour les plus ambitieux par semaine, ce qui permettra d’avoir vraiment un panel de qualité qu’on va pouvoir travailler dans la semaine qui sera beaucoup plus large et qui vous permettra d’aller chercher de meilleures performances. Parmi les épreuves emblématiques qu’on retrouve sur le format M, on a bien sûr, et son nom l’indique, les épreuves olympiques. Les Jeux olympiques en triathlon se courent sur ce format. 1540-10. Mais en France, il y a plein de triathlons majeurs aussi qu’on connaît. On a longtemps connu le triathlon de Paris qui se courait sur cette distance-là, le triathlon de Deauville, le triathlon de La Baule. Et en fait, sur la majorité des épreuves que vous allez trouver le week-end, un triathlon M sera proposé et le triathlon olympique, c’est un excellent compromis et c’est pour ça qu’il est aussi apprécié. C’est qu’il est accessible avec un entraînement modéré. Comme je vous le disais, on parle de 6 heures par semaine pour assurer, pour commencer. Mais il peut très vite tendre vers de la performance et il est assez long tout de même pour offrir un vrai défi personnel aux gens qui se lancent dans le triathlon ou qui viennent de la très courte distance. Allez, maintenant, on se lance dans le longue distance avec les formats L, Alpha Ironman, T100. Et là, place au sérieux. Alors, si les triathlons XS, S ou M vous paraissent un peu courts, alors vous recherchez probablement un défi sportif qui soit un peu plus intense. Et là, vous allez rentrer dans l’univers incroyable du triathlon longue distance. Le format longue distance classique, aussi appelé Alpha Ironman, Ironman 73, lui propose des distances bien plus ambitieuses. 1,9 km de natation, 90 à vélo et un semi-marathon, 21,1 km de course à pied pour conclure. Pour un amateur, terminer cette épreuve va demander généralement, pour être très large sur les formats, entre 5h30 et 7h30 d’effort. Si vous êtes bien entraîné, vous allez quand même assez vite pouvoir viser entre 5h et 6h. Et un athlète qui commence à être compétitif pourra passer sous les 5h, voire aller chercher les 4h30 sur ce format Alpha Ironman. Pour un débutant, pas de pression. Souvent, le premier défi sur triathlon L, c’est de réussir à terminer. Et pour point de comparaison, les élites, elles accomplissent ce défi souvent en moins de 4 heures, parfois même en approchant les 3h40. Alors, je vous ai parlé du format Alpha Ironman, le plus courant aujourd’hui, mais il y a aussi le format L historique en France qui représente des distances de 3000 mètres en natation, 80 à vélo et 20 kilomètres à pied. On en trouve de moins en moins, mais c’était probablement le plus équilibré des formats en longue distance qui existaient jusqu’ici. Pour arriver sereinement sur la ligne de départ d’un Alpha Ironman, prévoyez au minimum 8 heures d’entraînement par semaine, avec idéalement des semaines à 10 heures, quelques semaines avant la course. Et si vous voulez assurer ou si vous voulez chercher un peu plus de performance, alors n’hésitez pas à enrichir encore vos semaines et passer à 10, 12 heures d’entraînement. Les athlètes les plus compétitifs au niveau amateur peuvent pousser jusqu’à 15 heures, 18 heures d’entraînement par semaine, tandis que les pros, eux dont c’est le métier, montent à 30, 35 heures d’entraînement. Et là, vous l’avez compris, visent aussi des chronos qui sont inatteignables pour la plupart des athlètes. Ce qui va vraiment faire la différence sur ce format L et sur tous les formats du dessus, c’est qu’il y a une vraie compétitivité, la capacité aérobise dans le temps et une bonne gestion de l’effort. On a coutume de dire que ce n’est pas le même sport entre la courte distance du XS, du S, du M et de la longue distance, parce que là, il y a une vraie composante de gestion. Il y a d’autres problématiques qui commencent à rentrer en compte, typiquement celle de la nutrition et de sa capacité à ingérer des glucides pour pouvoir tenir une intensité tout de même modérée pendant plusieurs heures. Parmi les épreuves emblématiques, alors vous en connaissez probablement,

Charly : le Ventouman, qui est là à Aix-en-Provence, au Sable d’Olonne, mais aussi à Nice et qui nous offre des superspectacles sur ce format Alpha Ironman. Mais il y a aussi des épreuves hors label qui commencent à forger leur légende. Le Ventouman, par exemple, avec l’ascension du Mont Ventoux, le triathlon de Deauville et on a la chance d’avoir un circuit de triathlon L en France qui est hyper dense et qui vous permet de trouver des épreuves autour de chez vous et des épreuves surtout d’une qualité d’organisation qui n’ont rien à envier au plus grand label. Et depuis peu, il y a un nouveau format proche du Alpha Ironman qui attire beaucoup d’attention. C’est celui du T100, initié par la PTO, la Professional Triathletes Organization. Cette triathlon propose des distances légèrement différentes. Deux kilomètres de natation, 80 de vélo et 18 kilomètres de course, ce qui nous fait un total, comme son nom l’indique, de 100 kilomètres. Les professionnels arrivent à des perfs autour des 3h30 pour coucler ces 100 kilomètres. Alors, quelle que soit la variante que vous choisirez, les formats longue distance imposent tous de la préparation de l’endurance physique et mentale et aussi un vrai goût de l’effort et du dépassement de soi. Et c’est aussi là que le triathlon devient une aventure passionnante où on se bat avant tout contre soi-même et contre son chrono avant de se battre contre les autres. Et enfin, on en arrive à la dernière distance, la distance mythique du triathlon, celle qui a fait la renommée de notre sport, l’Ironman ou le XXL. L’Ironman, c’est le défi ultime du triathlète. Le nom a lui seul fait rêver ou trembler tous ceux et celles qui rêvent de s’y frotter. Concrètement, un Ironman, c’est 3,8 kilomètres de natation, 180 kilomètres de vélo et un marathon entier, 42,2 kilomètres pour terminer la journée. Pour un triathlète amateur, un bouclin d’Ironman, ça va demander généralement entre 11 et 16 heures d’effort selon les parcours, les difficultés. En moyenne, on peut compter 13 heures d’effort chez les hommes et 14 heures chez les femmes. Et un amateur bien entraîné va pouvoir tenter de se rapprocher des 10 heures. Et les élites, eux, descendent bien souvent sous les huit heures, avec des records mondiaux aux alentours des 7h30 pour les hommes et 8h15 pour les femmes. Alors, pour envisager sereinement un Ironman, il faut prévoir un minimum de 12 heures d’entraînement hebdomadaire sur plusieurs mois. Idéalement aux alentours de 15 heures pour arriver en pleine confiance le jour de la course. Vous l’avez compris, le défi, là, c’est celui de l’endurance et de la capacité à endurer des heures d’effort, même à faible intensité. L’entraînement, il faudra qu’il soit régulier, il faudra qu’il soit progressif et il faudra qu’il soit associé à une bonne gestion de l’effort le jour de la course. Et parmi les Ironman les plus mythiques, il y a naturellement tout en haut de la liste celui d’Hawaii. Hawaï, c’est celui qui a forgé la légende de notre sport, qui a fourni son image de sport extrême aux quatre coins du monde. Et c’est celui qui, pendant très, très longtemps, a été l’hôte des championnats du monde Ironman qui se déroulait tous les ans en octobre. C’est bien sûr la référence absolue et c’est un rêve pour chacun des triathlètes que d’aller fouler le sol de Kona. Mais il y a aussi plein d’Ironman mythiques et de longues et de très longues distances mythiques en France et en Europe. Je pense notamment à l’Ironman de Nice, en France, qui est célèbre pour son parcours vélo assez exigeant. Le légendaire Emberman dans les Alpes, considéré comme un des triathlons les plus durs du monde et à des triathlètes de renommée mondiale qui se déroulent en Europe, je pense notamment au challenge de Roth ou encore à l’Ironman de Lanzarote. Et qu’on se le dise, finir un Ironman, même si aujourd’hui, ça peut paraître banalisé par ce qu’on voit sur les réseaux sociaux ou sur Strava, ça reste un exploit extraordinaire. C’est un défi personnel immense que celui de réussir à enchaîner ces distances là. Et souvent, ça dépasse bien entendu le cadre sportif. Et c’est une vraie aventure de vie que vous allez vivre en passant sur ce format. Et maintenant qu’on a évoqué tous ces formats en individuel, il y a quand même une option très conviviale. Si vous voulez débuter le triathlon sereinement ou si vous voulez passer un moment inoubliable avec vos potes, avec vos proches, c’est celui des relais. Tous ces formats que je vous ai présentés du sprint et parfois même jusqu’à l’Ironman peuvent se courir en relais. Ça signifie qu’une équipe de deux ou trois personnes se partagent les disciplines. Par exemple, une personne nage, une autre fait le vélo, une troisième la course à pied. En cas de deux personnes, le premier nage et court et le deuxième fait le vélo. Le relais, c’est une super façon de découvrir le triathlon de l’intérieur sans avoir à maîtriser ni les trois sports, ni les transitions. Et puis, ça permet de partager une belle expérience en équipe. La plupart des grands triathlons et même des triathlons locaux que vous allez trouver le week-end proposent des épreuves relais en parallèle des épreuves individuelles. Pas besoin donc d’être un triathlète complet pour te lancer sur le triathlon. En fait, on peut très bien être fort dans l’une des trois disciplines et pouvoir s’entourer de gens qui vont venir compléter l’équipe. Ça, c’est un format qui se court en équipe, sur lequel vous serez classé en équipe. Et ça a un vrai côté chaleureux de pouvoir courir avec ses proches ou ses amis. Et maintenant qu’on a parlé de tout ce qui est rentré un peu dans le cadre des formats un peu classiques, on va parler des formats plus originaux, exotiques, qui offrent de nouvelles manières de vivre le triathlon depuis quelques années. Alors, si vous aimez l’aventure ou si vous aimez découvrir le triathlon sous un autre angle, alors je pense que ces formats originaux vont vous intéresser. L’un des premiers formats un peu décalé, qu’on a vu arriver il y a quelques années, c’était celui de la Super League triathlon, qui s’appelle désormais le Super Tri. Des distances ultra courtes, réservées aux pros, répétées plusieurs fois d’affilée, avec toujours des formats très spectaculaires. Par exemple, un des formats les plus populaires était le 200 mètres de natation, 4 km de vélo, 1 km de course à pied, répétées plusieurs fois et dans des ordres d’enchaînement différents. C’est un format réservé aux professionnels, avec des épreuves qui étaient très intenses, très tactiques et qui étaient souvent très ludiques à regarder derrière sa télé. Et ça, ça a offré un super spectacle et s’était inspiré du format des Criterium cyclisme ou même de certains meetings de natation, avec pour objectif de démocratiser le triathlon et de le rendre plus agréable à regarder et de l’ouvrir à un plus grand nombre de spectateurs. Et à l’opposé de ce format hyper explosif, il existe aussi des épreuves qui misent sur la durée extrême. Le concept du triathlon T24, par exemple, en France, c’est un bon exemple. Un triathlon de 24 heures où les participants nagent, roulent et courent pendant une journée entière avec un découpage précis. 4 heures de natation, 12 heures de vélo, 8 heures de course à pied. Là, le but n’est pas de terminer la distance le plus vite possible, mais c’est de faire le plus de distance possible dans une journée de 24 heures. Bien sûr, c’est un format qui peut se courir en solo, mais qui attire surtout des relais par équipes de 2, de 4 ou de 6. Pour être allé sur un T24 et pour être fièrement partenaire avec OpenTri de ces épreuves-là depuis trois années, en fait, on se rend compte qu’il y a plein de débutants qui démarrent sur le T24. Parce que à 6, ça fait théoriquement 4 heures d’effort dans la journée. Et finalement, on peut démarrer sereinement sans avoir à gérer les transitions, ni le stress d’enchaîner les trois sports. Et ça attire aussi beaucoup de débutants qui viennent là tester leur premier triathlon. Mais attendez, si vous croyez que 24 heures de triathlon, c’est le plus long qu’on ait à vous proposer, vous n’avez pas vu la suite. Vous savez qu’au-delà de l’Ironman, il existe le double Ironman, le triple Ironman et même le DK Ironman. Le double Ironman, c’est déjà le double des distances. 7,6 kilomètres de natation, 360 à vélo et 84 de course à pied. Le triple, c’est 3 Ironman. Et le DK Ironman, c’est 10 Ironman consécutifs qui existent sous deux formats, soit un Ironman par jour pendant 10 jours, soit la distance de chaque discipline x 10. Vous faites 38 kilomètres de natation, vous faites 1800 kilomètres de vélo et vous faites 420 kilomètres de course à pied. Bon, je suis sûr qu’il y a des athlètes parmi nous qui ça représente la distance annuelle dans toutes les disciplines, mais là, c’est bien une épreuve enchaînée qui est réservée aux athlètes qui ont une capacité d’endurance et un mental hors norme. Enfin, impossible de ne pas mentionner aussi l’un des défis les plus fous au monde, l’Enduroman. L’Enduroman, qui consiste à relier Londres à Paris, se fait en trois étapes. D’abord, 140 kilomètres de course à pied entre Londres et Douvres. Une traversée de la Manche à la nage, donc au moins 34 kilomètres. Et puis, 290 kilomètres de vélo jusqu’à l’Arc de Triomphe. Il y a moins de 100 personnes qui ont réussi ce défi dans le monde. Et ça nécessite là aussi une résilience et une capacité d’endurance extrêmement forte. Maintenant, on peut souffler. On a terminé avec les très longues distances et on va parler de comment choisir sa distance entre elles. Choisir la bonne distance est essentiel pour vivre une expérience ou une première expérience réussie qui corresponde à vos qualités et à vos capacités actuelles. Si aujourd’hui, vous n’êtes pas du tout sportif ou que vous reprenez le sport en douceur après une très longue pause, commencez par un format très accessible, le XS ou le S. C’est un format qui permet d’aborder le triathlon sans pression, avec peu de prépa spécifique. Et l’objectif principal peut simplement être de terminer la course en prenant du plaisir à découvrir ou à redécouvrir les sensations du triple effort, sans se soucier du chrono. Si vous êtes déjà actif, que vous pratiquez du sport régulièrement, vous avez un passé d’endurance, notamment dans l’une des trois disciplines du triathlon, alors vous pouvez réfléchir à vous lancer sur S, voire sur M. Ces distances ont un bon équilibre entre l’intensité, la durée de l’effort et le niveau de préparation nécessaire. Le format S est idéal pour vivre une première expérience en triathlon sans trop perturber votre quotidien. Je vous l’ai dit tout à l’heure, je vous recommande de démarrer à six heures d’entraînement par semaine. Et le format olympique lui demande un peu plus de préparation, de régularité, mais il reste quand même accessible. Et là, il offre un vrai premier défi personnel parce qu’on parle d’un minima pour les meilleurs deux heures d’effort et bien souvent pour ceux qui terminent leur premier triathlon M de trois heures d’effort. Enfin, si vous êtes un sportif régulier, expérimenté et que vous cherchez une expérience unique, un peu plus personnelle, un peu plus enrichissante encore, alors le format longue distance devrait vous correspondre. Le Alpha Ironman ou l’Ironman complet vont vous challenger. Ça va nécessiter un véritable engagement physique et mental avec plusieurs mois d’entraînement structuré et régulier, qui implique souvent de faire des ajustements dans les autres parties de sa vie perso. Mais en contrepartie, l’expérience humaine et émotionnelle presque un prospectif que vous allez vivre lors de ces épreuves. Elle est souvent, souvent inoubliable. Mais s’il y a bien un point à retenir dans tout ça, c’est que contrairement à ce qu’on pourrait penser, chercher à augmenter les distances, ce n’est pas forcément la meilleure stratégie. On croit souvent à tort que plus vite on va passer sur longue distance, plus vite on va aller chercher l’Ironman, mieux c’est. En réalité, déjà, d’une part, on peut accomplir des exploits impressionnants sur des formats courts comme le S ou le XS. Il suffit de voir sur les classes, les vitesses de déplacement des athlètes qui vont gagner ces courses là, même à un niveau très local. Et vous allez voir qu’il y a toujours une marge de performance pour aller plus vite, même sur des courtes distances. Il y a de nombreux athlètes qui passent leur vie à maîtriser ces formats là, sans jamais avoir besoin d’aller sur du plus long. Je pense notamment à tous les athlètes qui courent en division 1 de triathlon. Il faut bien garder à l’esprit que les formats courts et longs, ça représente presque deux disciplines à part. En triathlon court, l’effort est hyper intense et rapide. Il nécessite une excellente gestion de l’intensité, alors que sur triathlon long, il s’agit avant tout d’une gestion d’endurance, d’alimentation, de mental. C’est donc pas qu’une question de distance, mais c’est aussi un vrai choix de votre approche sportive et de l’investissement que vous voulez y mettre. Passer étape par étape, s’assurer de maîtriser un format et d’y être totalement à l’aise avant de passer à celui du dessus. Finalement, c’est le meilleur moyen de progresser et de ne pas être déçu ou trop à la limite quand on passe sur des formats supérieurs. L’essentiel, c’est de trouver la distance qui vous fait vibrer, qui vous procure du plaisir et celle qui vous correspond. Et encore une fois, prenez quelques instants avant de choisir votre prochaine épreuve, ce que vous recherchez. Alors, les lignes d’arrivée sont toujours grévées, surtout sur longue distance. Mais mettez ça aussi en relief avec l’investissement que vous pouvez y mettre. Les engagements familiaux, professionnels, que ça peut venir un peu bousculer, parce que ça, c’est ce qui va vous donner la motivation d’aller vous entraîner au quotidien et de ne pas lâcher une prépa au milieu parce que l’entraînement est trop dur, parce que ça décide trop de contraintes sur la famille ou sur le pro et que vous soyez obligé d’avorter votre projet alors que vous aviez toutes les clés pour le réussir. Bon, ça y est, on y est. Je crois qu’on a fait tout le tour. Maintenant, il reste à vous à choisir. Quelle est la distance de votre prochain triathlon ? Mettez-nous en commentaire votre prochaine épreuve, votre prochaine distance ou juste votre distance préférée sur triathlon, ça m’intéresse de savoir. Qui est plutôt team courte distance ou team longue distance ? On a parcouru ensemble toutes les distances officielles et même officieuses du triathlon, des plus accessibles aux plus extrêmes, en passant par des formats novateurs, originaux et pour la plupart très récents qui viennent un peu bousculer les codes du triathlon et qui viennent l’ouvrir à davantage de sportifs. Alors que votre objectif soit de terminer sereinement un premier XS ou d’aller chercher de la performance sur Ironman, souvenez-vous, le meilleur format, c’est celui sur lequel vous vous éclatez vous. Alors, si cette vidéo vous a appris quelque chose, n’hésitez pas à laisser un petit like juste en dessous. Ça nous aidera à nous faire connaître à davantage de triathlètes. Il ne me reste qu’à vous remercier. Et si vous voulez aller plus loin, je vous invite à tester gratuitement les 7 jours d’essais sans engagement sur la plateforme d’entraînement OpenTri. Vous allez voir, vous allez découvrir une méthode claire, simple et parfaitement adaptée pour progresser et pour aller chercher, j’espère, la plus belle performance possible sur votre prochain triathlon. À la prochaine.

Ermanno : C’était Devenir Triathlète x OpenTri. Merci d’avoir écouté cet épisode jusqu’au bout. Nous, on a pris beaucoup de plaisir à l’enregistrer. Alors, si ça vous a plu, vous pouvez nous suivre sur nos réseaux sociaux Instagram, LinkedIn et Facebook. On se rejoint maintenant sur devenir-triathlète.com. Vous allez retrouver l’ensemble des épisodes, mais aussi des outils, des ressources et des conseils gratuits pour débuter, progresser ou performer en triathlon. On ajoute toutes les semaines de nouvelles ressources. Si vous avez une idée d’invité, n’hésitez pas à nous envoyer un petit message. Et si vous voulez être accompagné sur vos prochains objectifs, sportifs, connectez-vous sur OpenTri.fr et on se fera un plaisir de vous aider. Alors, n’hésitez pas. On se retrouve tout de suite sur devenir-triathlète.com et OpenTri.fr. Salut les sportifs.ni d’enregistrer