🎙️Dans cet épisode, alors que les premières courses approchent, on discute du choix que chaque triathlète se pose avant de débuter sa saison : “Comment choisir entre licence en club et pass’ compétition ?”
💬 On y parle :
- Processus d’inscription aux courses (certificat médial, paiement…) 📝
- Rentabilité de chaque option en fonction de votre profil 🤑
- Avantages de la licence en club (entrainements, assurances…) 😉
Que vous soyez en train de préparer votre premier triathlon ou que vous ayez déjà plusieurs saisons derrière vous, cet épisode va vous aider à faire le bon choix, sans prise de tête.
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💬 La transcription de l’épisode
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Salut les triathlètes, j’espère que vous êtes en forme. On se retrouve pour ce nouvel épisode du podcast Devenir Triathlète x OpenTri. Et aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui revient chaque année à l’approche des compétitions. Est-ce qu’il faut prendre une licence ? Est-ce qu’il faut prendre un pass compétition pour s’aligner sur les épreuves ? On est en mars et dans quelques semaines, les premières courses vont démarrer. Peut-être même avant, peut-être même dans les prochains jours si vous faites du duathlon ou du bike and run. Et si vous êtes inscrit sur une épreuve, alors il est temps de se poser la question. Est-ce que vous avez choisi la bonne option pour cette année ? D’un côté la licence en club, de l’autre le pass compétition à prendre dès lors que vous voulez participer à une épreuve. Et dans cet épisode où je serai seul au micro, l’idée c’est de vous donner les clés pour choisir la bonne solution pour vous. Vous allez apprendre dans cet épisode comment choisir la solution la plus simple pour vous inscrire. Parce qu’entre licence et pass compétition, ce n’est pas juste une question de coût. Selon votre choix. La démarche d’inscription peut être plus ou moins fluide sur votre prochaine épreuve. Est-ce qu’il faut prévoir un certificat médical ? A quel moment je paye le pass compétition ? Comment je simplifie mon inscription ? On va vous éclairer sur tout ça. Faire aussi le choix le plus rentable selon votre pratique. Puisque les deux options ont un coût. Mais selon le nombre d’épreuves que vous comptez faire cette saison, l’une sera bien plus avantageuse que l’autre. Et on va voir à partir de combien de courses la licence devient rentable. Et dans quel cas le pass compétition. Reste le meilleur choix. Et enfin, on va vous expliquer comment profiter de tous les avantages d’une licence. Puisque ce n’est pas juste un moyen de ne pas payer de surplus sur la compétition. Mais c’est aussi des assurances, des accès aux entraînements, même des réductions chez certains partenaires. Et vous passez peut-être aujourd’hui à côté de certains avantages qui pourraient faire la différence sur votre saison. Que vous ayez déjà plusieurs saisons de triathlon derrière vous. Ou que ce soit votre premier triathlon. Cet épisode va vous aider à faire le bon choix. Sans prise de tête, avec des conseils concrets. Allez c’est parti, on rentre dans le vif du sujet. Et on va commencer avec le choix probablement le plus logique, le plus répandu, celui de la licence. Alors prendre une licence de triathlon en France, ça passe par une adhésion à la Fédération Française de Triathlon. Dans le cadre du triathlon, il n’existe qu’une seule instance, c’est la FFTRI. Contrairement au cyclisme par exemple, où on retrouve plusieurs fédérations, plusieurs instances. En triathlon, si vous voulez prendre une licence… qui soit acceptée sur toutes les compétitions, c’est celui de la FFTRI. Alors, se licencier, pour précision, c’est en aucun cas obligatoire pour la pratique du triathlon. Et se licencier, ça n’assure pas non plus une participation à tous les triathlons de votre choix. On va regarder ça en détail. D’abord, les avantages à prendre une licence. Le premier avantage, c’est de pratiquer au sein d’un club. Le fait d’être licencié, c’est donc rentrer dans l’un des plus de 1000 clubs en France en 2025. Pour pratiquer le triathlon en compétition. Ou en loisirs. Mais aussi, tous les autres sports des disciplines enchaînées qui sont sous l’égide de la FFTRI. Le duathlon, l’aquathlon, le swimrun, le swimbike… Toutes les disciplines dérivées. Ce que vous avez aussi en club, c’est que vous avez bien souvent un encadrement adapté. Et vous avez un lieu, des créneaux, sur lesquels vous allez retrouver des triathlètes de tous les niveaux. Bon, je ne vous fais pas tout le dérouler sur la partie associative. Mais il y a aussi une vraie vie de club qui permet de retrouver des athlètes sur des créneaux réguliers. Le deuxième avantage d’un club, c’est aussi de pouvoir s’inscrire au triathlon sans surcoût. Vous pouvez participer à toutes les courses de votre choix. Parmi les plus de 900 dans le calendrier fédéral. Sans avoir à payer de suppléments. Et sans présenter de certificat médical. Alors ça, ça s’inscrit tout de suite en opposition au pass compétition dont on va parler un peu plus tard. Le pass compétition, lui, il agit comme une licence à la journée. Qui permet de vous couvrir d’un point de vue assurance. Et de participer à la compétition. Donc, lorsque l’on a une licence FF3, seul le prix d’inscription sera à régler. Et je disais tout à l’heure que la licence ne garantit cependant pas la participation à une épreuve. Bah ouais, vous l’avez probablement vu lorsque vous avez voulu vous inscrire à votre dernier triathlon. Pour un peu que l’épreuve soit populaire, les places sont limitées et elles peuvent partir assez vite. Il n’y a pas de coupe-file pour les licenciés FF3. Vous êtes soumis aux mêmes règles sur l’inscription que les autres. Il y a parfois cependant quelques épreuves qui sont réservées aux licenciés de la Fédération Française de Tri. Où les gens qui n’ont pas de licence, donc c’est aussi le cas là des pass compétition dont on va parler après. Ne peuvent pas accéder. Le troisième avantage à rejoindre un club et avoir une licence FF3, c’est de bénéficier d’une responsabilité civile. C’est-à-dire que si vous blessez accidentellement d’autres concurrents lors d’une compétition, dans une chute à vélo par exemple, l’assureur de la FF3 prendra en charge les coûts liés à cette opération. Cette garantie de base, bon, elle exclut les dommages au vélo, elle peut être plus ou moins avancée selon les formules que vous pourrez choisir, mais globalement gardez en tête que vous aurez une responsabilité civile. Enfin, le quatrième avantage, c’est aussi qu’en prenant une licence dans un club, bien souvent vous avez des avantages liés au partenariat qu’a pu mettre en place ce club. Alors, je prends un exemple simple. Dans le club OpenTri, qui est un club en ligne sur lequel on réunit cette année près d’une centaine d’adhérents des quatre coins de la France, on a négocié des réductions, des avantages chez une vingtaine de partenaires. Qui permettent aux licenciés d’avoir des prix préférentiels sur leurs matériels, sur leurs inscriptions aux épreuves, ce genre de choses. Donc ça, c’est aussi quelque chose à garder en tête lorsque vous choisirez votre prochaine formule. Juste avant d’entrer dans la partie comment est-ce que je prends une licence, quelles sont les modalités, quelques petites infos. D’abord, à partir de quel âge je peux prendre une licence ? Les premières licences sont accessibles dès l’âge de six ans. Et généralement, les premières compétences, les compétitions ont des distances d’à peu près 50 mètres de nage, 1000 mètres de vélo, 500 mètres de course à pied. Et donc, ça permet aux enfants de goûter aux joies du triple effort dès leur plus jeune âge. Ensuite, deuxième chose à savoir, une licence, combien de temps est-elle valable ? Elle est valable sur une année civile. Donc, elle court du 1er janvier au 31 décembre. Petit cas particulier, si c’est votre première licence, alors vous allez pouvoir la prendre dans les quatre mois précédant l’année visée. Donc, si ma première année triathlon, c’est 2025, en fait, j’aurais pu prendre ma licence depuis le 1er septembre 2024 et bénéficier de ce qu’on appelle une licence longue qui peut aller jusqu’à 16 mois, donc du 1er septembre jusqu’au 31 décembre de l’année suivante. Ensuite, notez-le, une licence, ça ne se renouvelle pas automatiquement. C’est vous qui avez une licence. Vous pouvez la prendre chaque année à la prendre. Et même si je suis prêt à parier que le triathlon vous plaira, ça vous permet aussi d’essayer sans pression. Maintenant, on va parler de comment est-ce que je prends une licence en triathlon. En fait, il y a trois modalités. Il y a trois modalités qui correspondent souvent à trois besoins différents. D’abord, la première possibilité, c’est de prendre une licence individuelle, c’est-à-dire sans club. Cette première option, elle vous permet d’obtenir une adhésion à la Fédération Française de Triathlon sans être rattaché à un club. Vous êtes donc licencié et rattaché directement à une ligue régionale. L’inscription pour ça, elle se fait sur le site de la FF Tri. Et elle peut être intéressante si vous êtes géographiquement éloigné d’un club ou si vos horaires ne vous permettent pas de profiter pleinement des avantages d’un club. C’est la solution la plus light, c’est-à-dire que vous avez votre licence, mais vous ne faites pas partie d’un club, pas partie d’une association. La deuxième solution, et c’est probablement aujourd’hui la plus répandue, c’est de prendre une licence dans un club près de chez vous. Alors pour ça, vous pouvez vous rendre directement auprès du club de votre choix. Il y en a un peu plus de 1000 en France. Et ça va de la bande de copains qui est une petite dizaine à la grosse structure à plus de 500 membres. Et je suis sûr que là-dedans, vous trouverez celui qui correspond le mieux à votre pratique. Maintenant, comment ça se passe pour prendre ma licence ? La plupart du temps, vous allez trouver les infos sur le site web de l’association. Et vous allez pouvoir directement remplir les conditions demandées par le club. Souvent des pièces justificatives, à savoir un formulaire d’inscription, un certificat médical, un règlement intérieur signé et validé de votre côté. Et surtout, c’est peut-être un cas que vous n’avez pas encore rencontré, mais il faut que vous soyez dans les temps. Puisque la plupart des clubs ont des places limitées et ouvrent leur inscription sur une période limitée. Généralement, les pré-inscriptions peuvent commencer au cours de l’été. Les inscriptions sont réellement reçues à l’automne. Et généralement, les clubs ferment leurs portes fin octobre, fin décembre pour certaines. Donc ça, c’est un autre truc à prendre en compte. C’est que les places sont souvent limitées et qu’il vaut mieux s’y prendre tôt. Petit aparté et petit instant d’auto-promo. Dans le club OpenTri, on accueille des licenciés toute l’année. Je vous en reparle juste après pour vous expliquer. Si vous avez raté le coach du club près de chez vous, comment nous rejoindre pour cette année. Mais je reviens aux avantages d’une licence en club local. Vous allez avoir accès à des créneaux d’entraînement. Vous allez avoir accès parfois à des stages. La plupart des clubs ont à minima un programme d’entraînement à vous faire suivre. Parfois, un ou des coachs diplômés. Ça peut être des coachs dans chacune des disciplines du triathlon, mais encore mieux parfois, des coachs de triathlon qui sont capables d’avoir une vue globale sur les trois disciplines et de créer une planification qui soit cohérente pour vous toute l’année. Vous allez en plus retrouver un groupe d’entraînement, des camarades, ce qui crée une vraie émulation et qui va favoriser votre progression. Vous allez aussi participer souvent à l’organisation de la compétition de votre club. Pour qu’on se retrouve avec plus de 700 épreuves aujourd’hui en France, il faut bien qu’il y ait des clubs qui les organisent. Et ça, c’est aussi souvent à l’initiative des associations et probablement de celles que vous rejoindrez un jour. Et puis enfin, sur la partie associative, c’est aussi des moments de convivialité qu’on peut retrouver avec des gens qui vivent près de chez nous et qu’on n’aurait pas forcément l’occasion de croiser dans les autres domaines de notre vie. Et si on veut être exhaustif et citer aussi les inconvénients ou les limites d’un club local, c’est que souvent le club, il va vous proposer des séances d’entraînement, mais que celles-ci ne seront pas individualisées. C’est-à-dire que la plupart du temps, on retrouve des séances qui sont communes à tout le groupe. Donc, qu’il s’agisse du très débutant à celui qui a déjà fait 10 Ironman et qui vise sa qualification aux championnats du monde, la plupart du temps, les séances sont communes. Il n’y a donc pas d’individualisation de votre entraînement et donc de votre progression. Dernier cas particulier sur les clubs, est-ce qu’il est possible de changer de club en cours de saison ou entre deux saisons ? Alors oui, il est possible de changer de club. C’est ce qu’on appelle une mutation. Alors une mutation, c’est assez simple. C’est vous qui allez en faire la demande auprès de votre club actuel. Le club actuel doit la valider. Elle doit ensuite être validée par le nouveau club et vous allez ainsi pouvoir changer de club assez librement. Et enfin, la troisième option si vous voulez prendre une licence, c’est une licence dans un club qu’on va appeler un club libre ou un club en ligne. Alors ces clubs libres s’adressent à ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas prendre une licence dans un club près de chez eux, mais qui veulent tout de même avoir une expérience de groupe qui permet de partager, d’échanger et simplement de courir sous les mêmes couleurs que d’autres triathlètes. Ces clubs, et je vous en parle en connaissance de cause puisque c’est le fonctionnement du club OpenTri aujourd’hui, sont là pour vous permettre de disposer d’une licence, d’une licence fédérale et d’être rattaché à une structure, à un groupe, mais sans prendre part à la vie quotidienne d’un club. Et là, on parle principalement de ne pas avoir accès à des créneaux d’entraînement. Donc la plupart du temps, ces clubs n’ont pas d’implémentation locale et sont des associations qui sont recherchées pour, comme je vous le disais, avoir une expérience de groupe, mais sans vouloir ou sans pouvoir s’impliquer localement, physiquement, dans des rencontres, qu’il s’agisse d’entraînement ou d’organisation d’épreuves. Le plus souvent, ces clubs-là incluent une tenue, un espace d’échange avec les autres membres, mais rarement des créneaux d’entraînement, plus rarement des stages et souvent sans coach. Alors je me permets de faire un petit aparté sur l’offre de licence OpenTri. Donc le club OpenTri, c’est un club affilié à la fédé qui vous permet de prendre votre licence au sein d’un club en ligne. On est un groupe de près d’une centaine de triathlètes de tous niveaux, des quatre coins de la France et même du monde, qui courront sous les mêmes couleurs. Vous allez retrouver vos tenues, mais aussi vos séances d’entraînement toute l’année. Naturellement, c’est la base, votre licence FFTri, et puis tout un accès à nos outils, à nos ressources, à nos espaces de discussion, à nos réductions chez nos partenaires. Et ça vous permet de ne plus avoir à vous casser la tête avec le passe-journée dont on va parler après, le certificat médical ou encore les assurances, puisque tout ça est directement inclus. Si ça vous intéresse, je vous mets le lien en description et je serai heureux de vous compter comme membre si l’aventure vous dit pour cette année. Bon, maintenant passons à l’un des critères les plus importants, le prix. Une licence de triathlon, combien ça coûte ? Alors, le prix d’une licence de triathlon dépend de la ligue à laquelle vous voulez vous rattacher, ainsi que du format. Est-ce que vous voulez être en club ? Est-ce que vous voulez prendre une licence individuelle ? D’abord, on va commencer par le cas numéro 1, une licence individuelle. La licence individuelle, elle va dépendre de la ligue que vous allez choisir pour vous affilier. Première chose, toutes les ligues ne pratiquent pas le même tarif. L’une des moins chères de France, c’est la licence en Pays de la Loire, puisqu’on parle d’une licence aux alentours de 90-95 euros. Deuxième chose, rien ne vous empêche de rejoindre une ligue qui ne soit pas celle de votre lieu de résidence. En fait, vous pouvez tout à fait vivre à Paris et prendre cette licence en Pays de la Loire. Donc dans ce cas-là, vous l’avez compris, cas numéro 1, licence sans club, vous ne payez que la part fédérale. Et c’est clairement l’option la moins chère. La deuxième option, celle de prendre une licence dans un club local. Le prix varie pour être très large entre 150 et 400 euros, puisqu’il y aura à la fois la partie fédérale dont on parlait à l’instant, mais il y aura aussi la cotisation du club qui est propre à la structure, qui est décidée par la structure et qui lui permet d’assurer ses coûts de fonctionnement. Donc ça, c’est aussi à mettre en regard avec ce que va proposer le club dans son offre. Est-ce qu’il y a une tenue ? Est-ce qu’il y a des entraînements ? Combien il y a de créneaux ? Est-ce qu’il y a des stages qui sont compris par exemple ? Ce genre de choses. Donc ça, c’est pour ça que l’éventail des prix est aussi large, c’est que les clubs ont leurs propres coûts de structure et peuvent inclure plein de choses différentes dans leurs offres. Et enfin, dans les clubs en ligne, les clubs libres entre guillemets, là, les licences vont aussi varier entre 100 et 300 euros. Alors généralement, c’est souvent un peu moins cher qu’un club local, parce qu’il y a moins de coûts de portée. Mais là aussi, ça dépend de ce que le club va mettre dedans. Est-ce qu’il y a des tenues ? Est-ce qu’il y a de l’entraînement ? Est-ce qu’il y a une forte offre pour mettre en relation les membres les uns avec les autres ? Tout ça dépend bien sûr de ce que veut inclure le club et qui va donc se refléter dans le prix. Donc ça, c’est pour les trois cas de figure où vous souhaitez prendre une licence auprès de la FF3 seul, avec un club local ou avec un club en ligne. Maintenant, il est encore possible, de pratiquer le triathlon sans se licencier. Alors, petit préambule, pratiquer le triathlon sans se licencier, c’est plutôt pour les gens qui en font rarement. Pour une raison simple, c’est que on va le voir, il est préférable dès lors que vous faites des compétitions régulièrement, d’un point de vue du prix, de prendre une licence qui va vous permettre notamment de ne pas payer le pass compétition dont on va parler tout de suite. Alors le pass compétition, je vous le disais, ça peut être assimilé à une licence à la journée. Donc si vous hésitez encore avant de prendre une licence, il est possible de participer à des compétitions pour essayer le triathlon. Le pass compétition, ça vous permet de participer à une épreuve sans se licencier toute l’année. Attention, toutefois, ce pass ne vous permet pas d’entrer dans un club. Il vous permet de participer à la compétition. Premier point, ce pass compétition, il est bien plus abordable qu’une licence en club. Son prix varie entre 2 et 40 euros. Je vous fais le détail juste après. Et donc, il s’adresse aussi bien aux novices qui veulent s’essayer sur un triathlon qu’aux courageux qui se sont lancés le défi de terminer un Ironman. Il n’y a pas vraiment de choix de distance par rapport à ça. C’est plus sur le nombre de compétitions que vous allez faire dans l’année. Donc, en fonction de votre épreuve, il faudra donc souscrire ce pass auprès de l’organisateur pour un montant, comme je vous le disais, qui va de 2 euros à 40 euros et, à savoir, qui est gratuit pour les licenciés des fédérations. de plusieurs pays européens, à savoir l’Allemagne, l’Angleterre, la Belgique, l’Espagne, l’Italie, le Luxembourg, le Pays-Bas, le Portugal, la Suisse, où il reste obligatoire, mais il est gratuit. Bon, maintenant, combien ça coûte un pass compétition ? Très généralement, retenez que ça va dépendre de la distance de votre course. Pour les courses jeunes XXS ou XS, on parle de 2 euros de pass compétition. Pour les distances S, on est aux alentours des 5 euros. Pour les distances M, 20 euros. Et pour les distances L, XL, XXL, le tarif est de 40 euros. Donc vous le voyez, si vous avez prévu de faire 3 triathlons L et 1 XL dans l’année, il sera, sur le plan purement économique, plus judicieux de prendre une licence en club. Alors maintenant, comment est-ce que j’obtiens mon pass compétition ? En fait, c’est très rapide, c’est très simple. Sur le site de l’organisateur, au moment de votre inscription, le prix du pass compétition va s’ajouter au prix de votre dossard. Donc, comme on vous le disait, de 2 euros pour les formats très courts à 40 euros pour les formats à longue distance. Vous devrez également, la plupart du temps, mettre avec votre inscription le formulaire InfoSanté qui remplace le certificat médical qui permet de déclarer que vous êtes apte physiquement à pratiquer le triathlon. Donc finalement, c’est une démarche qui prend quelques minutes et qui permet d’acquérir une licence à la journée pour pratiquer votre épreuve. Et maintenant, le match, qu’est-ce que je choisis ? Licence ou pass compétition ? En fonction de vos disponibilités, de votre localisation et même de vos objectifs, le choix peut être un peu compliqué et il va falloir prendre un peu les critères les uns après les autres. D’abord, le critère des entraînements et des accès au créneau. Et là, on va tout de suite parler d’un point, de l’accès au créneau piscine notamment. Parce qu’en fait, être licencié dans le club, ça vous permet de pouvoir bénéficier de l’encadrement d’un entraîneur en présentiel le plus souvent, de retrouver des triathlètes de tous niveaux et ça, ça crée une vraie émulation. Et là où ça a un intérêt notable, c’est celui de la piscine. Parce que vous l’avez déjà probablement tous expérimenté, aller faire une séance sur un créneau public à la piscine, je suis prêt à parier que vous en gardez de mauvais souvenirs. C’est pas fait pour ça, on se retrouve avec des mamies qui nagent la brasse au milieu du couloir et c’est agréable pour personne. Donc être dans un club, ça permet d’accéder la plupart du temps au créneau piscine qu’aura ce club. C’est vraiment le point fort puisque à la fois, comme je vous le disais, c’est pas évident de trouver des créneaux sur lesquels vous soyez tranquille et en plus, le prix d’une entrée à la piscine, très vite, va vous revenir plus cher que celui d’une licence. Après, être licencié en club, comme je vous le disais tout à l’heure, ça permet pas d’avoir une planification sur mesure. Généralement, l’entraîneur propose une séance d’entraînement type qui vous permet pas de vous préparer spécifiquement pour votre épreuve. L’hiver, en phase de prépa générale, ça pose pas vraiment de problème mais quand on arrive en phase de préparation spécifique, l’entraînement entre un triathlon S pour quelqu’un qui débute ou un Ironman pour quelqu’un qui va chercher la perf va être largement différent. Et pour ça, la plus-value, c’est d’avoir un programme qui soit personnalisé. Le deuxième critère de choix, après celui-ci, c’est l’inscription en course. Si vous comptez multiplier les dossards, y’a pas de débat à avoir, prenez une licence en club. Parce que multiplier les passes compétitions chaque week-end, ça va être d’une part un peu fastidieux et deuxièmement, ça va aussi vous coûter plus cher. Avec une licence, vous n’avez rien à régler de plus que le coût de l’inscription. Par contre, si vous testez le triathlon, si vous ne faites que des petites courses ou quelques courses dans l’année, alors ça peut être plus intéressant de ne conserver que des passes compétitions, si vous êtes prêt à faire l’impasse sur tous les autres avantages que peut offrir un club. Et enfin, le dernier point, et non des moindres, c’est celui des assurances. En compétition, si vous avez une licence, vous allez bénéficier de la responsabilité civile. Ça, c’est un atout majeur, alors on souhaite que vous n’ayez jamais à l’activer, mais c’est quand même un point important. Et si vous êtes titulaire d’un pass compétition, vous allez aussi bénéficier d’une responsabilité civile sur les compétitions. Cependant, les garanties sont vraiment minimales et si c’est le cas, allez jeter un œil sur votre contrat d’assurance, allez passer un coup de fil à votre assureur, puisqu’il y a peut-être des assurances complémentaires à mettre en œuvre pour limiter les risques auxquels vous pourriez être exposé. Bon, ça y est, je crois qu’on a fait le tour. J’espère que toutes ces infos vont vous permettre de faire le bon choix pour cette année ou l’année à venir. Si je récapitule les trois cas de figure. Donc, le premier cas de figure, c’est de prendre une licence sans club, directement auprès de la ligue. Ça, c’est très bien si vous voulez payer le moins cher possible et que vous êtes prêt à oublier les avantages que peut offrir un club et une association. Deuxième possibilité, c’est de prendre une licence dans un club local, un club près de chez vous. C’est génial parce qu’on va retrouver des camarades, des camarades d’entraînement, parce qu’on va participer à la vie associative et parce qu’on va pouvoir bénéficier de cette émulation pour progresser. Et j’allais l’oublier, mais ça permet aussi d’avoir des créneaux d’entraînement et, je le répète, des créneaux à la piscine qui sont très précieux. Mais la limite, c’est d’une part que c’est l’option la plus coûteuse des trois et ensuite que les séances d’entraînement proposées ne sont pas individualisées et ne vous préparent pas spécifiquement à votre prochaine compétition. Donc ça, allez-y si vous voulez vivre une expérience de club, si vous avez besoin d’être entouré, si vous avez besoin de créer nos piscines, c’est probablement la meilleure solution pour vous. Enfin, le troisième cas de figure, c’est de prendre une licence dans un club en ligne, un club libre sur lequel vous allez avoir votre licence, vous allez vivre une expérience de communauté en ligne, mais vous n’allez pas avoir de structure locale d’entraînement, de créneaux. La plupart du temps, pas de stage. Vous choisissez cette option. Regardez bien ce que propose le club. Est-ce qu’il y a une tenue ? Est-ce qu’il y a un programme d’entraînement personnalisé ? Qu’est-ce qui est compris dans le tarif ? Parce que ce n’est pas forcément moins cher qu’un club local. Il faut vraiment faire cet exercice de savoir quelle est la meilleure solution pour vous. Et ce troisième cas va s’adresser à des gens qui ne peuvent pas ou ne veulent pas être dans un club local près de chez eux parce qu’ils n’en ont pas près de chez eux ou simplement parce qu’ils ont des horaires très spécifiques. Mais qui veulent tout de même échanger, partager au quotidien et courir sous les mêmes couleurs que d’autres athlètes. Encore une fois, si vous êtes dans ce dernier cas de figure, n’hésitez pas à aller jeter un œil sur le lien qui est dans la description pour le club OpenTri. On accueille encore des licenciés toute l’année, donc n’hésitez pas à aller regarder ça et on vous accueillera avec plaisir si ça vous branche. Bon, je vous remercie de votre écoute. J’espère qu’en cette toute petite demi-heure, j’aurai réussi à vous apporter des éléments d’éclairage sur le choix entre passe compétition ou licence. Si c’est le cas, vous savez ce que je vais vous demander. Vous ouvrez votre appli de podcast, vous nous laissez une note 5 étoiles sur le podcast et si possible un petit commentaire pour nous dire ce qui vous a plu. Merci à tous, merci à toutes. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode du podcast Devenir Triathlète x OpenTri.