#426 [GUIDE] Débordé.e ? 8 conseils concrets pour t’entraîner malgré un planning chargé

🎙️Dans cet épisode, on vous donne nos meilleurs conseils pour vous entrainer au milieu d’un planning chargé, pour arriver dans la meilleure forme sur vos prochains triathlons.

💬 On y parle :

  • Adéquation entre objectifs, vie professionnelle et vie personnelle 👫
  • Optimisation de votre planning d’entrainement 🗓️
  • Anticipation de la météo 🌦️
  • Gestion des séances manquées ❌

Vous voulez tirer optimiser votre entrainement avec une organisation digne d’un professionnel, cet épisode est fait pour vous !

📗 Ressources :

💬 La transcription de l’épisode

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Charly : Salut les triathlètes, j’espère que vous êtes en forme. On se retrouve aujourd’hui pour un nouvel épisode du podcast Devenir Triathlète x OpenTri. Et aujourd’hui, on a un format guide et conseil qui nous attend. On va parler d’organisation. Comment mieux s’organiser pour s’entraîner plus ? On a préparé 8 conseils pour vous permettre de gagner du temps sur une semaine déjà, je le sais, chargée par les obligations familiales ou professionnelles. Alors si vous avez l’impression que les journées sont déjà trop courtes pour s’entraîner correctement, que l’emploi du temps est déjà surchargé, qu’il est impossible d’y ajouter la moindre minute de natation, de vélo, de course à pied, et je parle même pas de PPG, alors j’ai deux bonnes nouvelles pour vous. La première, c’est que vous êtes loin d’être seul dans ce cas. Et la deuxième, c’est qu’on vous a préparé des conseils concrets pour vous aider à faire de la place dans votre agenda et à vous entraîner pour votre prochaine compétition. Et juste avant de démarrer cet épisode, vous allez le remarquer, Herman n’est pas là aujourd’hui. Oui, c’est avec moi que vous allez passer ce moment pour parler organisation. N’hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de cet épisode. Si ce format guide et conseil vous plaît, vous avez possibilité de répondre au sondage si vous êtes sur Spotify ou de nous laisser un message directement sur Instagram de devenir triathlète, notamment si vous voulez réclamer le retour immédiat d’Hermano au micro. Allez, d’ici là, on se ponce dans le sujet. Bonne écoute et bonne semaine. Les amis, c’est parti pour l’épisode du jour. Comment mieux s’organiser pour s’entraîner plus, nos huit conseils concrets testés et validés pour pouvoir améliorer l’organisation de votre semaine, dégager du temps et réussir à vous entraîner un peu plus ou à ressentir un peu moins de stress quand vous regardez votre agenda et vos séances dans la semaine. Bon, on ne vous apprend rien. Le triathlon, c’est un sport exigeant par l’effort physique d’une part, mais aussi par la complexité d’organiser son emploi du temps pour réussir à caler ses entraînements. Il y a trois sports. Il y a seulement sept jours par semaine pour tout faire. Et donc, la question est légitime. Comment est-ce qu’on fait pour s’organiser efficacement, pour pratiquer les trois disciplines dans la semaine ? C’est un truc qu’on a probablement déjà tous connu. L’impression que les journées sont trop courtes pour s’entraîner correctement. L’impression que l’emploi du temps est déjà surchargé et qu’on ne peut plus y mettre la moindre minute dans les trois sports. Et quand on vous parle de commencer à faire de la PPG, de la prépa mentale ou des étirements, généralement, c’est à ce moment-là qu’on balance l’agenda de l’autre côté de la pièce, parce que c’est trop compliqué. Alors, ce que je vous propose aujourd’hui, c’est huit conseils concrets pour optimiser son emploi du temps, ses entraînements. Et en bonus, rajouter quelques astuces pour une organisation digne d’un pro, pour encore gagner quelques minutes, voire quelques heures sur sa semaine. On le sait tous, pour performer en course ou pour atteindre ses objectifs, qu’il s’agisse de terminer un premier triathlon ou de se qualifier au championnat du monde, ça va être la résultante de ce qu’on aurait réussi à mettre en place, à l’entraînement. À quel point on aura réussi à être régulier, à respecter le programme si vous en suivez un. Et en amont de tout ça, il y a la place que vous avez fait pour le triathlon dans votre vie, personnelle, professionnelle, et l’organisation que vous avez pour pouvoir placer l’ensemble de vos séances. Et il n’y a aucune fatalité là-dedans, il y a des gens qui travaillent plus de 40 heures par semaine et qui réussissent à côté à placer 10, 15, 20 heures d’entraînement avec les bonnes méthodes et la bonne orgue. Donc d’abord, la première question à se poser, c’est quelle place vous consacrez au triathlon ? En fait, on pratique tous le même sport, mais à des niveaux d’investissement et de performance très différents. Pour certains, c’est une passion, c’est un mode de vie, le triathlon est présent du matin au soir. Pour d’autres, c’est un loisir hebdomadaire, dominical, où on a plus envie de se faire plaisir, aller un peu nager, un peu rouler, un peu courir avec les copains. Et bien entendu, chacun y met l’investissement qu’il veut et y trouve le plaisir dans sa propre pratique. Par contre, lorsque vous, et c’est probablement le cas là parce qu’on est en début d’année, vous placez vos objectifs pour l’année à venir, soyons conscients de la place qu’on va donner à ce sport-là. Naturellement, vos objectifs sportifs devront être en adéquation avec vos situations familiales, professionnelles. Si on envisage de s’aligner sur un triathlon longue distance, mais qu’on peut consacrer que 3 ou 4 heures à s’entraîner, probablement qu’à un moment, ça va coincer dans l’année. Donc, petit préambule là-dessus. Soyez clair avec vous-même et avec les objectifs que vous vous fixez. Généralement, si on donne un ordre de grandeur chez OpenTri, pour préparer un premier triathlon XSS, juste dans l’objectif de le terminer, alors on peut démarrer avec une séance par discipline et par semaine. Si on veut passer sur du M, le minimum qu’on vous préconise, c’est à minima 6 heures d’entraînement par semaine. Si on arrive à faire… 2 séances dans chaque discipline, c’est encore mieux. Et après, quand on passe sur du longue distance, généralement, nous, nos préparations commencent à peu près autour des 8 heures d’entraînement pour du L, et autour de 11-12 heures pour de la distance Ironman. Soyez-vous conscients de ça, parce que derrière, si ça ne coince pas tout de suite, il y a forcément un moment dans la prépa où, si vous n’avez pas le temps disponible pour préparer sérieusement vos objectifs, ça risque de passer au forceps avec la vie professionnelle ou la vie familiale, ou ça risque de ne pas passer et de générer beaucoup de frustration. Donc tout ça part de vos objectifs. Bon, maintenant qu’on a fait ce petit préambule, c’est parti sur les 8 conseils concrets pour optimiser ses entraînements. Premier conseil, préparez votre planning d’entraînement. Vous le faites déjà très certainement sur le plan personnel, sur le plan professionnel, alors il est logique de le faire pour ses entraînements. Ça, préparer son planning d’entraînement, ça va vous aider à tenir votre feuille de route et à garder le cap. Quand on parle de préparer son planning d’entraînement, ça démarre déjà avec une vue long terme, pour savoir un peu ce que vous allez faire entre aujourd’hui et la date de votre prochaine compétition phare. Ça, c’est la grande vue. Et après, ce que vous allez faire, c’est que vous allez préparer vos cycles de travail, vos cycles d’entraînement, à l’intérieur de cela, toutes vos semaines. Et ça, c’est la première grande vue. C’est la grande planification. Ça, c’est un peu de la théorie, on place les grands blocs, on se prépare pour la compétition. Et après, on arrive toutes les semaines, généralement le dimanche soir, sur la vue de la semaine qui nous attend. Donc ça, nous, ce qu’on vous recommande, c’est le dimanche soir, de prendre un petit moment pour programmer, planifier ses entraînements de la semaine. Regardez quelles sont les obligations personnelles, professionnelles, et déterminez vos créneaux d’entraînement, et idéalement, les bloquer dans votre agenda. Faire ça, c’est s’assurer que les blocs de temps dédiés à l’entraînement seront bien présents. Ça a l’air de rien, c’est juste noté dans son agenda, mais je vous assure, ça fait une différence folle sur le fait de le respecter ou pas. Vous pouvez ça le faire directement sur votre agenda électronique ou papier. Vous pouvez le faire directement dans la plateforme de votre montre ou de votre compteur GPS. Garmin, Wahoo, Suunto, toutes proposent une interface de calendrier pour pouvoir… programmer vos séances et les planifier dans la semaine. Donc ça, c’est un truc qui est assez simple. Par contre, je vous assure, faites-le, mettez vos créneaux d’entraînement dans votre agenda, et déjà, placez vos séances sur les différents jours. Si vous avez une séance d’enchaînement, placez-la plutôt le week-end. On sait qu’elle prenne un peu plus de temps. Si vous avez une séance longue, pareil, mettez-la le jour où vous avez le plus de temps. Si vous avez une séance à vélo que vous devez faire absolument en extérieur, regardez la météo et essayez de la faire le jour où la météo est la plus clémente. Pour ceux et celles qui s’entraînent avec le programme OpenTree, sachez que toutes vos séances peuvent être envoyées directement vers l’agenda de votre montre ou de votre compteur GPS, chez Garmin, chez Wahoo, par exemple. Et vous pouvez également récupérer votre agenda, disons, de sport, et la rapatrier directement dans votre application d’agenda personnel professionnel. Pour avoir une vue concrète de sa semaine et de savoir ce qu’on va pouvoir faire ou pas cette semaine. Donc, petit point, si vous mettez ça en place, ce qui arrive, c’est que le dimanche soir, vous avez une vue concrète de votre agenda de la semaine à venir avec les blocs où vous allez pouvoir faire du sport et à l’intérieur, les séances d’entraînement que vous allez caler. Ça, c’est de la théorie, ça risque de bouger un peu pendant la semaine, mais on y reviendra juste après. Deuxième conseil, fractionnez vos séances si besoin. Deuxième conseil, fractionnez vos séances si besoin. Vous vous êtes déjà tous retrouvés dans cette situation où on a une séance à vélo de trois heures de prévue et où on sait qu’elle ne va pas pouvoir tenir sur cette journée. Ce qu’on peut faire là, c’est la diviser en deux séances. Alors certes, on va beaucoup moins travailler l’endurance et le corps aura plus de temps pour récupérer, mais on va aussi stimuler l’organisme deux fois plutôt qu’une. Et ça nous permettra d’avoir un volume global sur la semaine qui sera idéalement identique. Une séance de vélo de trois heures, ça peut se transformer en deux sorties d’une heure et demie, en une sortie de deux heures et une d’une heure. N’hésitez pas à être flexible là-dessus puisque au-delà du volume général que vous allez faire sur la semaine, c’est aussi la fréquence des entraînements qui va compter. Donc deuxième conseil, on fractionne les séances si elles sont trop longues et qu’elles ne peuvent pas tenir. C’est mieux que juste de les réduire et c’est mieux que de les rater. On est bien d’accord. Le troisième conseil, misez sur les séances qui comptent. Pourquoi ? Parce qu’il est possible de réaliser des séances de qualité en moins d’une heure. À la fois en course à pied et sur home trainer, il est possible de faire une petite séance de qualité qui va nous permettre tout de même de progresser. En course à pied, c’est possible en moins de 30 minutes. À vélo, allez, je ne descendrais pas en dessous d’une heure, mais il faut dans tous les cas optimiser sa séance. Généralement, on raccourcit l’échauffement dynamique pour accentuer sur l’échauffement statique et on réduit le temps de retour au calme en fin de séance. Alors, qu’on s’entende, ce genre de séance, ça doit servir avant tout de dépannage lorsqu’on n’a pas de meilleure solution. Ce n’est pas un truc à implémenter toutes les semaines en se disant que l’échauffement et la récup, ça m’embête un peu, du coup, je les coupe. Là, on est clairement dans une situation où vous avez très peu de temps pour vous entraîner et vous devez mettre ça en place. Pour illustrer ça, on a une petite séance qu’on aime bien en course à pied qui dure 30 minutes et qui permet de faire de la qualité même lorsqu’on a très peu de temps. C’est un entraînement qui commence par 2 minutes d’échauffement statique. On allume les chevilles, les genoux, le bassin, le haut du corps. 10 minutes d’échauffement dynamique, une allure progressive avec quelques lignes droites à la fin et un corps de séance de 12 x 30 x 30. 12 x 30 x 30, ça permet quand même de travailler de manière intéressante sur une durée cumulée de 6 minutes à allure VMA, ce qui représente un stimuli intéressant pour l’organisme en moins de 30 minutes. On fait suivre ça par 5 minutes de retour au calme et la durée totale est de 29 minutes pour cet entraînement. Alors ça, ça peut facilement se caler entre deux rendez-vous, sur une pause déjeuner ou avant d’aller chercher les enfants à l’école. Encore une fois, ce n’est pas à faire toutes les semaines, mais si vraiment vous avez besoin, ça peut être un substitut. Et j’en profite pour inclure un petit déjeuner, un conseil 3 bis là-dessus, c’est que si vous regardez votre agenda le dimanche soir et que vous savez que vous n’allez pas pouvoir faire tous les entraînements prévus, alors misez sur les séances qui comptent le plus dans votre semaine. Alors ça, ça va être très personnel de savoir quelles sont les séances à privilégier. Ça dépend de votre forme, ça dépend de votre objectif, ça dépend de votre avancée dans votre préparation. Ce qu’on a fait chez OpenTree pour nos athlètes, c’est que chaque semaine, vous avez ce qu’on a tagué comme séances clés. Les séances clés, vous savez que c’est les séances les plus incontournables de la semaine. Et si vous n’avez pas les 7, 8, 10 heures pour la longue distance à placer dans la semaine, alors vous allez sélectionner en priorité les séances taguées comme séances clés. Et là, on sait qu’on a fait l’essentiel de sa semaine avec ces séances incontournables. Donc c’était mon conseil numéro 3, miser sur les séances qui comptent. Conseil numéro 4, essayez de déjouer la météo. On est en plein mois de janvier et on est d’accord que ce n’est pas la meilleure période de l’année pour pratiquer le triathlon. Que notre sport dépend de beaucoup de facteurs externes incontrôlables et que se mettre à vélo sous la pluie ou quand il fait moins 3, c’est quand même un peu moins marrant. Plusieurs choses pour ça. D’abord, si vous ne l’avez pas encore fait, probablement que le meilleur investissement à faire pour s’entraîner toute l’année et être régulier, c’est un home trainer. L’home trainer, on a fait un dossier dessus, c’est l’idéal pour l’hiver quand vous rentrez trop tard ou quand il pleut, quand les conditions ne vous permettent pas d’aller dehors. C’est vraiment l’outil qu’on recommande à tous les débutants pour être sûr d’être régulier à vélo toute l’année. En plus, aujourd’hui, des home trainers, il en existe tout un tas de modèles qui démarrent à moins de 200 euros. C’est un petit investissement mais qui va probablement vous faire progresser beaucoup plus que tout autre matériel. Encore une fois, pour replonger en détail dans le sujet, je vous renvoie à l’épisode de podcast qu’on a fait avec Ermano il y a quelques semaines sur le choix de son home trainer. Après le home trainer, il y a aussi une autre chose à considérer, ce sont les salles de sport. Les salles de sport offrent aussi elles beaucoup d’avantages. D’abord, elles ont une plage de fonctionnement hyper large. La plupart des salles proposent un accès 6h-23h la plupart du temps, dimanche compris. Donc ça, c’est un truc où vous savez que, là-bas, vous pourrez vous entraîner à peu près en continu. Également, peu importe la météo, vous savez que vous allez pouvoir vous y entraîner. Et enfin, le troisième point fort des salles de sport, c’est l’équipement. Vous allez y trouver des tapis de course, vous allez y trouver des vélos qui vont se rapprocher plus ou moins de ce que vous pourriez retrouver sur vélo connecté ou home trainer, mais aussi des vélos elliptiques, voire même des machines à escalier. Donc en fait, avec ça, on peut travailler quasiment comme en extérieur, et surtout reproduire très facilement les transitions. C’est bien plus facile de passer d’un vélo à un tapis de course lorsqu’on est à la salle et de faire des enchaînements fluides avec des transitions très courtes, plutôt que lorsqu’on habite au cinquième étage sans ascenseur et qu’il faut qu’on fasse la même transition. Donc ça, n’hésitez pas aussi à faire ça. On peut faire des séances ultra courtes avec des petits intervalles puisque l’organisation d’une salle le permet. Donc le quatrième conseil, c’était donc, utilisez le matériel pour déjouer la météo, le home trainer ou les salles de sport. Conseil numéro 5, misez sur le renforcement musculaire. Alors je vous le disais en intro, généralement, il est déjà compliqué de faire tenir les séances de natation, de vélo, de course à pied dans une semaine, mais alors quand on vous parle de renforcement musculaire, c’est encore plus difficile et on se demande où on va bien pouvoir caler ça. Bon, le triathlon, c’est déjà un sport très complet, mais le renforcement musculaire, ça trouve son intérêt pour éviter certaines blessures, et pour se renforcer. Et il faut, pour ça, l’inclure toute la saison, et pas que l’hiver, avec des exercices de musculation, soit au poids de corps, soit avec des charges, mais en tout cas, ne passez pas à côté des séances de renforcement musculaire, puisqu’elles vont avoir un gain significatif dans un temps qui, lui, est plutôt limité. Et surtout si vous êtes débutant, si vous n’avez jamais fait de PPG, alors vous allez observer des progrès qui, au début, vont vous faire passer de 0 à 1 très rapidement. Et ça, dans un temps, encore une fois, très limité. Et des séances de renforcement musculaire, il n’y a pas besoin d’en faire 10 par semaine. Vous commencez par une si vous n’en faites jamais, vous montez à deux, potentiellement une troisième, mais déjà avec deux séances par semaine régulier toute l’année, vous allez, en 30 minutes, 45 minutes, ressentir des bienfaits sur les trois sports. Parfois, on cherche beaucoup trop à s’optimiser, dans les trois disciplines et à passer son temps à nager, à rouler, à courir, et moins à travailler les à côté qui feront de nous des sportifs complets. Et la PPG, le renforcement musculaire, vient dans cette optique-là. Conseil numéro 5, donc, misez sur le renforcement musculaire. Conseil numéro 6, réservez-vous au moins un jour de repos. Alors là, on ne parle pas d’ajouter plus d’entraînement, mais au contraire, de placer à minima 24 heures complètes de réparation, de récupération dans sa semaine. Pourquoi ? Parce que le triathlon, c’est exigeant, que le triathlon, on progresse à long terme en étant régulier sur des mois, des années de travail, et qu’il n’est pas question de se brûler les ailes, on a besoin d’avoir de la récupération, qu’elle soit physique, mais aussi mentale, un peu toutes les semaines. Se reposer 24 heures, ça permet au corps d’assimiler le travail, de récupérer, et de repartir encore plus motivé, et plus performant dès le lendemain. Donc, n’ayez aucun problème à prendre à minima un jour de repos dans la semaine, votre corps, à long terme, vous en remerciera. Point numéro 7, on est un peu sur de l’auto-promo, mais s’il vous plaît, suivez un programme d’entraînement. Que ce soit avec OpenTreeWire, d’ailleurs, le programme d’entraînement, il va tellement vous faciliter votre organisation, vous allez connaître à l’avance votre entraînement, jusqu’à votre compétition, vous allez avoir vos entraînements à programmer, et il y a un truc qui se passe quand vous suivez un programme d’entraînement que vous n’avez pas vous-même établi, c’est que vous allez être beaucoup plus rigoureux, et beaucoup plus motivé à le suivre. Vous savez quelle est la route à suivre pour arriver à la performance que vous souhaitez le jour de votre compétition. Et ça, ça passe par le plan d’entraînement, et vous savez inconsciemment que si vous le suivez, vous allez y arriver. Et le fait d’avoir ce plan, qui est déjà livré sur un plateau, alors, nous, par notre solution d’entraînement, mais aussi par le coach de votre club, ou par n’importe quel autre coach ailleurs, ça vous permet de vous libérer l’esprit et de vous concentrer sur l’entraînement. Vous le savez, le triathlon, c’est déjà un sport, on en discute très chronophage, mais aussi très prenant psychologiquement. Débarrassez-vous de la contrainte de devoir créer vos séances et de devoir créer vous-même votre entraînement. Vous laissez ça à quelqu’un dont c’est le métier, dont c’est l’expertise, et vous vous déchargez de ça. Vous, vous avez déjà suffisamment d’heures d’entraînement à placer dans la semaine pour ne pas avoir en plus à devoir le prévoir. Donc, c’était mon conseil numéro 7. S’il vous plaît, suivez un programme d’entraînement. Vous serez à la fois libérés psychologiquement de cette partie-là, et je vous l’assure, vous serez plus rigoureux, ce qui amènera à de meilleures performances. Et enfin, conseil numéro 8. Ne courez pas après les séances manquées. Par manque de motivation, par empêchement de dernière minute, parce qu’il faut terminer un truc pour le boulot avant ce soir, on loupe des entraînements. Et c’est OK, ça nous arrive à tous. Et encore une fois, la progression à triathlon, c’est un jeu de long terme où une séance ratée par-ci par-là n’aura pas un impact dramatique. Et donc, ne cherchez pas absolument à rattraper vos séances. Considérez si ça c’est pertinent ou pas en regardant ce qui vous attend sur les prochaines journées d’entraînement. Alors oui, si les séances à venir sont plutôt souples, vous pouvez rattraper votre séance de qualité. Si vous enchaînez directement dès le lendemain avec d’autres séances de qualité, ou que vous vous sentez particulièrement fatigué, on oublie, on efface, et on repart de l’avant à partir du lendemain. Donc vraiment, ça sert à rien de vouloir en faire trop, on va, c’est sûr, à un moment de la prépa, rater des séances. Dans ce cas-là, soit on est capable de les rattraper parce que l’agenda est souple sur les jours à venir, mais ce n’est absolument pas une obligation. Juste avant de vous donner les dernières astuces, je récapitule donc très rapidement les huit conseils. Le premier, préparez votre planning d’entraînement à l’avance. Fractionnez vos séances d’entraînement si nécessaire. Misez sur les séances qui comptent et faites les séances clés en priorité. Déjouez la météo avec le bon équipement. Misez sur le renforcement musculaire. Réservez-vous au moins un jour de repos dans la semaine. Suivez un programme d’entraînement et ne courez pas après les séances manquées. Maintenant qu’on a dit ça, on a quand même quelques petites astuces pour essayer de s’organiser et d’aller gratter un peu de temps. Et le premier, je sais que vous êtes déjà nombreux à le faire, c’est d’utiliser le trajet domicile, travail pour faire du sport. Si vous pouvez, essayez d’inclure du vélo. Si c’est pas trop loin, essayez de faire de la course à pied. Si vous vous rendez compte qu’il y a des embouteillages systématiquement à l’heure où vous repartez du bureau, essayez de faire votre séance de course à pied sur le lieu du bureau. Ça vous permettra de repartir plus tard et de perdre moins de temps dans les embouteillages en ayant déjà fait votre séance. Si vous avez le temps entre midi et deux, bien sûr, c’est un bon moment pour caler une séance. Et pour ce qui est du trajet domicile-travail, on n’a pas besoin d’un vélo dernier cri, on n’a pas besoin de son vélo de course. Au contraire, un VTT un peu lourd qui sort du grenier, c’est pas une mauvaise idée. De toute façon, c’est pour une séance en endurance, donc on n’a pas besoin d’un équipement absolument parfait. Si on fait un petit calcul rapide, imaginons que vous soyez à 30 minutes à vélo de votre travail et que vous y alliez trois fois par semaine, ça vous permet, chaque fois que vous y alliez, de faire une heure de vélo. Une heure fois trois dans la semaine, on arrive à trois heures. Ça fait 150 heures sur l’année que vous allez pouvoir ajouter en plus à votre entraînement. Alors, je sais pas pour vous, mais moi, ça, ça me donne plutôt envie. Deuxième conseil, essayez de toujours caser un entraînement le lundi. Pourquoi ? Parce que commencer sa semaine par une séance, ça permet de disposer d’un joker entre guillemets pour la suite. Vous savez le lundi que vous avez déjà fait votre séance et donc vous avez le droit entre guillemets et un joker pour le reste de la semaine. Et puis, ça permet de démarrer la semaine en ayant validé une séance et donc de la lancer correctement. Toujours au rang des idées pour gagner un peu de temps sur sa journée, n’hésitez pas, si vous avez une vie de famille chargée, à vous lever pour vous entraîner tôt. Déjà, se lever le matin et réaliser une séance d’entraînement avant que tout le monde soit levé, ça apporte une espèce de satisfaction d’avoir déjà bien lancé sa journée et ça permet aussi de le faire à une heure facile où vous savez qu’on aura moins besoin de vous. Et ça, c’est faisable en course à pied, c’est faisable sur home trainer et si vous avez la chance d’avoir une piscine qui ouvre tôt le matin près de chez vous, c’est faisable aussi. Dans la même idée, vous avez aussi tout intérêt à essayer de « rentabiliser » tous les impératifs et les obligations que vous avez côté pro ou côté perso. Par exemple, votre fils ou votre fille va nager pendant une heure le mercredi après-midi, plutôt que de l’attendre, vous mettez vos baskets dans le coffre et ça vous permet de faire une séance de 45-50 minutes pendant que vous la laissez nager. Idem, vous avez votre repas chez votre belle-mère le dimanche midi et ça se situe à quelques dizaines de kilomètres de vélo, profitez-en pour faire l’aller ou le retour à vélo et ça vous permet de placer une séance sur des soi-disant obligations impératives de famille. Et ça vous donnera en plus une bonne occasion de prendre deux fois du dessert. Enfin, le dernier conseil, ayez toujours vos affaires de sport dans votre coffre. On ne sait jamais, les imprévus. Vous êtes étudiant et il y a un cours qui saute, vous pouvez filer à la piscine. Vous avez un rendez-vous professionnel qui s’annule, vous pouvez aller courir. Donc ça, c’est aussi un réflexe à avoir. Optimisez le temps et « préparez » les imprévus. Bon, vous avez compris, on a essayé de balayer les conseils concrets que vous pouvez mettre en place dès maintenant dans votre agenda. Je suis certain que vous en avez auxquels je n’ai pas pensé. N’hésitez pas, si c’est le cas, à laisser un commentaire en description de cet épisode si vous êtes sur Spotify ou à nous laisser un message sur la page Instagram de devenir triathlète. Et surtout, surtout, n’oubliez pas que c’est à vous de trouver votre propre organisation. Ne cherchez pas à se comparer aux athlètes pros ni même aux copains de club. On a tous des vies déjà assez bien remplies et l’idée, c’est de faire du triathlon un sport plaisir. Alors, quelle que soit votre passion et votre motivation, faites-le toujours avec envie. Et j’espère pour ma part que cet épisode vous a plu. Si c’est le cas, je vous invite à nous le faire savoir en commentaire ou sur les réseaux sociaux. Et on préparera d’autres épisodes de ce genre pour vous aider chaque jour à devenir un ou une meilleure triathlète. Bonne semaine et on se retrouve mardi prochain avec, cette fois-ci, Ermano au micro.

Ermanno : C’était Devenir Triathlète X OpenTri. Merci d’avoir écouté cet épisode jusqu’au bout. Nous, on a pris beaucoup de plaisir à l’enregistrer. Alors, si ça vous a plu, vous pouvez nous suivre sur nos réseaux sociaux Instagram, LinkedIn et Facebook. On se rejoint maintenant sur devenir-triathlète.com. Vous allez retrouver l’ensemble des épisodes, mais aussi des outils, des ressources et des conseils gratuits pour débuter, progresser ou performer en triathlon. On ajoute toutes les semaines de nouvelles ressources, si vous avez une idée d’invité, n’hésitez pas à nous envoyer un petit message. Et si vous voulez être accompagné sur vos prochains objectifs sportifs, connectez-vous sur OpenTri.fr et on se fera un plaisir de vous aider. Alors, n’hésitez pas, on se retrouve tout de suite sur devenir-triathlète.com et OpenTri.fr. Salut les sportifs !

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