🎙️Dans cet épisode, on reçoit Brice Maillard, triathlète amateur qui accompagne les tricolores à terminer le mythique Norseman !
💬On y parle de ses débuts en triathlon, de sa double participation au Norseman et de son objectif d’aider les autres français à s’exprimer sur cette épreuve légendaire.
🚀Une plongée dans l’univers des triathlons extrêmes !
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Ermanno : Salut les sportifs, c’est Ermanno et je suis très heureux de vous recevoir pour un nouvel épisode du podcast Devenir Triathlète X Open Tri. Je suis très heureux de tendre le micro aujourd’hui à quelqu’un qui, on en parlait justement un petit peu en off, a pris l’initiative de me contacter après que j’ai reçu un potentiel participant au Norseman, Philippe Durand. Si vous n’avez pas écouté cet épisode, je vous invite vraiment à retourner l’écouter. Mais bref, aujourd’hui, je tends le micro à Brice Maillard. Salut Brice !
Brice Maillard : Salut Ermanno ! Ravi de te rencontrer, ravi d’enfin mettre un visage parce que j’ai la chance de te voir en visio sur toutes ces heures à t’écouter sur un home trainer. Ça fait vraiment plaisir.
Ermanno : J’espère que ces heures passées à m’écouter sur un home trainer t’ont quelque part inspiré, mais en tout cas plu.
Brice Maillard : Ah oui, j’ai adoré. Et la chose qui est fantastique à chaque fois qu’on écoute l’un de tes épisodes, c’est de se rendre compte qu’il y a énormément de triathlètes qui ont des profils différents, mais on partage tous la même passion. Et ça crée une grande communauté. Finalement, des fois, on ne passe pas beaucoup de temps dans les parcs à vélo en T1 ou T2 à discuter avec la personne qui se pose à côté de nous. Et finalement, ces podcasts, c’est l’occasion de se rendre compte que toutes les personnes qui sont dans le parc à vélo, ils sont un peu comme nous, un petit peu fous de s’organiser ça le week-end et de pousser leur famille dans ces grandes aventures.
Ermanno : Carrément. Et puis, je dirais même que l’avantage de ce podcast et de cette communication, c’est que c’est un peu comme nous. L’avantage de cette communauté, c’est qu’en général, on arrive à échanger avec des gens qui sont très accessibles et qui ne demandent que ça, en fait. Donc, surtout, petit message pour vous, les auditrices et les auditeurs. Et toi, Brice, de l’autre côté de ton écran, n’hésitez pas à les contacter et puis à leur dire que vous les avez entendus sur le podcast Devenir Triste. Ça leur fera plaisir et puis ils se feront un plaisir d’échanger avec vous. Bon, évidemment, on a eu quelques stars qui sont un petit peu plus réservées ou un petit peu plus dans l’ombre. Mais je sais, en tout cas pour moi, essayer de garder le contact avec elles et eux. Ce sont des gens qui n’attendent que ça, le contact et l’échange avec le public et les pratiquants du triathlon.
Brice Maillard : Je suis d’accord avec toi. En plus, on passe notre vie à être seul sur notre vélo ou en train de courir. Donc, si on a un peu l’occasion de partager et pour une fois, on ne se retrouve pas dans un dîner avec nos amis ou tout le monde. Ah non, il va encore nous parler de son triathlon. Ah, c’est pas possible. Ah, le marathon. Au moins, entre triathlètes, on peut se comprendre. On a une même religion. On accepte d’avoir ces petits travers. Restons positifs, likons les messages de nos compères qui participent aux différents triathlons. Essayons d’être une communauté supportive. C’est le plus important.
Ermanno : Moi, il y a une chose qui m’a choqué dès qu’on est rentré en contact. Et puis là, tout à l’heure, derrière ton micro, tu n’as pas tout à fait le physique du triathlète. Comme moi, tu laisses pousser la barbe. Bon, ça se fait de plus en plus. Tu laisses pousser les cheveux. Donc, le casque aéro qu’on porte sur nous. Mais qu’est-ce qui se passe ?
Brice Maillard : Brice, qu’est-ce que c’est que cette pratique du triathlon aux cheveux longs Oui, je sais. Il y a une raison assez simple pour ça. C’est que j’ai essayé il y a plusieurs années d’avoir les cheveux courts. Ça ne m’allait pas du tout au quotidien. Et être beau et performant au triathlon, ça n’arrive qu’une fois pendant la saison. Pour moi, je ne fais pas beaucoup de tri. Et puis, l’autre point, c’est que ça me permet d’avoir une tête assez reconnaissable. Donc, très rapidement, je ressemble à Tom Hanks. Quand je vais jouer en Forrest Gump, quand je vais courir l’hiver avec des affaires. Donc, c’est avoir une tronche reconnaissable qui m’intéressait en gardant ce look-là.
Ermanno : Bon, je croyais que tu allais me dire la même chose qu’on s’est dit tout à l’heure en off, que tu es là pour casser les codes. Et donc, je pensais que tu allais me dire que c’est aussi pour casser les codes du triathlon.
Brice Maillard : Pour casser les codes, ça, c’est sûr que je n’ai pas une pratique et je n’ai pas une histoire du triathlon qui est, comment dire, je trouve déjà que j’en fais beaucoup, beaucoup trop. Mais j’essaye d’être le plus ouvert possible. Et je me rends compte que dans les profils de triathlètes, il y a tout qui existe. Autant les premiers, ceux qui ne se sentent pas forcément au top de leur forme ou dans leur corps, comme ceux qui sont parfaitement sportifs avec un corps modelé par des heures et des heures d’entraînement. Moi, je suis juste un mec normal qui essaye de profiter de ce sport et qui est tellement heureux de passer la ligne d’arrivée après plusieurs heures d’entraînement.
Ermanno : Écoute, justement, parlons de toi. Alors, j’aimerais bien savoir qui est Brice Maillard. Donc, dis-nous tout. Quel âge as-tu ? Quand est-ce que tu as découvert le sport ? Quand est-ce que tu as découvert le triathlon ? Pourquoi le triathlon et pas un autre sport ? Vas-y, le micro est à toi, Brice.
Brice Maillard : Merci beaucoup. Alors, Brice, 40 ans. Actuellement, je vis à Berlin. La quasi-majorité de ma vie d’adulte, j’étais à Paris précédemment. J’ai commencé le sport très tôt. Je suis né à La Réunion. J’y ai vécu pendant mes dix premières années. Donc, au départ, ça a été un peu de natation, juste pour apprendre à nager en pleine mer, de la planche à voile, du judo. J’ai toujours un peu touché à tous les sports qui passaient devant moi sans être bon dans aucun d’entre eux. J’avais du mal à être régulier ou à pousser le bodum dans ses retranchements. Un peu plus tard, quand j’étais en France, j’ai fait un peu de basket, du tennis. J’ai même été… Au début de mes études universitaires, je faisais du baseball, donc un sport extrêmement confidentiel en France.
Ermanno : Très français. Voilà, l’emblème français. Exactement.
Brice Maillard : Mais j’avais découvert le bonheur du baseball en étant au Canada et aux États-Unis. Et j’avais trouvé que c’était très marrant. De nouveau, toujours pas très bon, mais très endurant et autre. Et l’arrivée sur le triathlon, en fait, ça coïncide avec la période de la trentaine, et j’arrête de fumer. Je me remets un peu plus à la pratique sportive dans le cadre de mon entreprise. À l’époque, je travaillais au Crédit foncier. Il y avait une association sportive à l’intérieur. Et en retournant à la piscine régulièrement, l’un de mes collègues me dit un jour « Au fait, ça ne t’intéresserait pas de participer au triathlon de Paris. J’ai un dossard dispo. » Son fils venait de se blesser, donc il y avait un dossard dispo. Il me dit « Tu sais nager, tu viens avec nous à la piscine, on t’a vu courir une ou deux fois. » Et par contre, pour le vélo, je n’avais aucune idée de ce que c’était qu’un vélo-groupe. Et quatre ou cinq semaines après, je me retrouve au triathlon de Paris. Assez sympa pour moi, parce que ça se passait, la natation cette année-là a choisi le roi. Je suis originaire d’Alfortville, dans le Val-de-Marne, et le vélo passait devant les lieux où se trouvent la majorité de ma famille, mon oncle, ma grand-mère, ma mère. Donc, c’est un peu comme ça. Un bon moment, je fais un triathlon avec des temps qu’il ne vaut mieux pas nommer, mais j’ai un très bon souvenir, ça se passe très bien, et je m’impressionne.
Ermanno : Mais si justement on peut le nommer, parce que tu sais, je te coupe, mais tu sais aussi bien que moi que l’essence même de ce podcast, c’est d’inciter les gens à devenir triathlètes, à briser cette barrière de « Non, je n’ai pas les compétences, je n’ai pas les capacités, ni rien. » Donc, ça s’adresse aussi aux néos amateurs, à ceux qui commencent le triathlon. Donc, vas-y, nomme ces temps sur ton premier triathlon de Paris.
Brice Maillard : Alors, de mémoire, de mémoire, je pense que je dois faire une natation de 1500 mètres dans les 45 minutes ou quelque chose comme ça. Pas de combinaison possible. Le plan d’eau était, comment dire, il y avait pas mal d’herbe à l’intérieur. Donc, je ne sais pas si tu nageais ou tu rampais dans l’herbe. Le vélo, j’ai dû mettre quelque chose comme facilement deux heures et demie, parce que, ouais, facile. Et la course à pied, par contre, je m’étais bien débrouillé. J’avais fait 50 minutes ou quelque chose comme ça. Je m’étais rattrapé en course à pied. Le temps est anecdotique, dans le sens où ce que j’avais adoré dans cette première participation, c’est cette impression de, à chaque fois que tu fais quelque chose et que tu termines quelque chose, tu recommences une autre action. Donc, tu as terminé de préparer ton emplacement avec ton vélo et ainsi de suite. Bon, tu vas à la natation. Tu commences la natation. Tu as terminé la natation. Tu sors. Ah, il faut te changer. Il faut te monter sur le vélo. Donc, il y a toujours un aspect. Qu’est ce que je dois faire? Comment ça va se passer? Et autres. On est tout le temps dans l’action pour aller vers l’avant. Et quand tu arrives, tu franchis la ligne d’arrivée à la fin, tu te dis mais comment c’est possible que je sois parti d’un point A pour aller à un point B en réalisant tant de choses qui étaient complètement inconnues. Pour moi. Et ça s’est pas trop mal passé. Bien sûr. Après, avec l’expérience, il y a des erreurs. On pourrait améliorer. Et puis, le comté compétitif pour moi est arrivé assez rapidement.
Brice Maillard : Mais je suis toujours estomac et je suis le premier. Là, j’avais encore un triathlon ce week end. Quand je cours avec les gens et quand je les rencontre, je suis le premier à les encourager. Peu importe s’ils en sont à leur premier tour ou leur quatrième tour, parce qu’on n’est plus là. On est tous dans le même bateau. Et c’est toujours très impressionnant d’avoir quelqu’un qui se lance dans cette aventure. Peu importe son résultat, véritablement. Merci.
Ermanno : Merci pour cette défense des valeurs du triathlon et de comment apprécier son premier triathlon.
Brice Maillard : Le premier triathlon et sincèrement, moi, je m’en rappellerai toujours avec un souvenir très positif. J’ai adoré ça. Je me suis impressionné. Je me suis dit mais comment c’est possible que toi, Brice, tu sois capable de réaliser ça avec l’entraînement, ta forme physique, ton poids. Je devais faire 86 ou 87 kilos à l’époque. Et c’est bien. On a la chance avec ce sport-là de pouvoir véritablement se révéler et on s’impressionne soi-même. Au-delà, je m’en fiche un peu de raconter mon histoire aux autres et dire je suis meilleur que toi ou ainsi de suite. Par contre, j’adore pouvoir me parler à moi-même et me dire, tiens, regarde, depuis l’année dernière, ça a évolué, ça, c’est positif. Et tu deviens un peu plus endurant, un peu plus rapide. C’est toujours positif.
Ermanno : Donc ça, c’était tes débuts en triathlon. Oui. Et ensuite, qu’est-ce qui s’est passé ? Parce que depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. De la Seine, évidemment, pour les triathlons de Paris suivants.
Brice Maillard : Oui, c’est vrai. Après, les choses se sont très vite accélérées. Je me suis rendu compte que j’avais bien aimé ça. J’ai préparé les choses. J’ai fait un premier semi à l’époque 1h45. Et puis, au fur et à mesure, je vais aller sur du plus long. Mon première half Ironman, c’était à Cologne. Ma compagne est allemande. J’avais envie de faire quelque chose sur les terres germaniques. Attends, attends, attends.
Ermanno : Et justement, là, on ne parle pas de route. Parce que route, c’est juste l’égérie du triathlon en Allemagne. Ok, parlons de Cologne. J’ai vécu 15 ans au Luxembourg. Donc, je connais un petit peu. C’est comment faire du triathlon en Allemagne ? Quelle est la vision du triathlon pour les Allemands ?
Brice Maillard : La vision du triathlon pour les Allemands, c’est… On est sur un sport qui est… Là, je viens de terminer sur les derniers huit jours. J’ai fait deux Alpha Ironman pour me préparer. Tu parlais de route. Je vais faire route cette année, là, le 7 juillet. On a véritablement des pratiquants qui sont extrêmement compétents. Quand on arrive sur une course, on est généralement avec des personnes qui en font très régulièrement, qui enchaînent les courses, qui sont toujours présents, qui se déplacent. Il y a un côté sportif associatif qui est très important. Ils font tous partie d’un club. Ils ont tous une équipe. Et je suis assez impressionné par le côté rouler rouleau compresseur. Ça ne veut pas dire qu’ils sont tous extrêmement bons. Mais par exemple, ce week-end, je me débrouille pas trop mal. Je termine mon Alpha Ironman en 4h20. Bon, il n’y avait pas exactement la distance sur la course à pied. Mais je fais un temps plutôt confortable. J’étais assez content. Je vais terminer dans les 50 premiers. Et devant moi, on sent que les mecs ont vraiment de la bouteille. Et le matos est assez impressionnant. Les roues pleines en Allemagne pour même un triathlon de troisième zone, tout le monde a sa roue pleine. Et le matos est assez… Ouais, les gars sont costauds. Les gars sont très costauds. Et ils arrivent, ils ont… C’est… Tout est bien organisé. Ils savent comment ça va se passer. Et ils envoient du lourd. Il y a deux petits travers que je trouve par rapport à la pratique que j’ai connue en France. J’ai fait quelques triathlons en France. En France, il y a un côté un peu plus festif véritablement dans le partage. Même en termes de spectateurs, je trouve que l’ambiance… Alors peut-être que Roth, je verrai différemment. Mais il y a le soutien. Moi, j’ai tendance à parler avec les spectateurs, à les remercier. Je suis beaucoup dans la communication. Les autres athlètes, ce n’est pas vraiment le cas. Il n’y a pas beaucoup d’interaction. En France, j’ai toujours trouvé qu’il y avait beaucoup plus de… Les gens s’amusent, rigolent, partagent. Là-bas, tu viens pour réaliser ton temps. Et pour réaliser ta performance. C’est mon expérience. Peut-être que ce n’est pas le cas partout. Mais sur les petits triathlons pour préparer les grosses courses, les Ironman Hambourg, Francfort et ainsi de suite, les mecs sont prêts. Il ne faut pas rigoler.
Ermanno : C’est marrant parce que tu vois, moi, ce n’est pas l’impression que j’avais. Notamment en termes de spectateur, en termes d’expérience en tant que pratiquant, en tant que compétiteur. J’avais l’impression qu’en Allemagne, c’était plus chaleureux. Que les Allemands vivaient un peu plus le sport qu’en France. Alors oui, en France, sur des grosses épreuves, si tu prends le triathlon de Paris, ça se passe à Paris. Donc voilà, tu vas avoir du monde. Mais sur les triathlons de campagne, de seconde, de troisième zone, tu as un petit peu moins de spectateurs. Tu as une ambiance un petit peu moins festive. Là où j’avais trouvé, moi, en Allemagne, pour avoir fait quelques compétitions, quelque chose de beaucoup plus chaleureux. Où les spectateurs venaient pour le spectacle, en fait. Et tu avais du monde sur les routes.
Brice Maillard : Oui. Après, les trois, quatre triathlons que j’ai fait en Allemagne, c’est véritablement dans des endroits où il n’y a rien autour. Donc, quand tu prends le Spreewald triathlon, il n’y a pas une ville à côté. Donc, les mecs qui viennent sur le coin, c’est soit ceux qui dorment au camping et donc qui viennent à la plage. Ils n’ont un peu rien à faire d’avoir des triathlètes. Ou sinon, c’est que les voitures des familles qui accompagnent les triathlètes. Sur le bord de route, ce qui est très impressionnant, c’est la compétence en termes de sécurité et d’organisation. Le triathlon que j’ai fait là, ce week-end, le Neussemann à côté de Leipzig. Même sur des petites sorties de lotissement où tu as trois maisons, tu as un bénévole qui est présent pour s’assurer qu’il n’y aura pas de problème avec une voiture qui rentre. C’est assez impressionnant. Quand tu fais le tour, c’était une boucle de 30 kilomètres et que tu te rends compte qu’il y a 20 ou 25 bénévoles pour bloquer les routes. J’étais assez estomaqué. J’ai fait le triathlon. C’est pas très loin de Paris. On n’est pas au même niveau. Il est très bien, mais il n’y a pas le même nombre. C’est très compliqué d’avoir en termes de bénévoles. Donc oui, il y a un soutien. Je pense que j’ai plus l’habitude d’avoir le côté des athlètes qui s’encouragent et autres. Mais peut-être que c’est aussi la barrière de la langue. Je ne suis pas parfait en allemand encore. Donc ça reste compliqué parfois.
Ermanno : Du coup, tu vois, je t’embête, je te coupe, je rebondis. Mais voilà, tu étais en train de nous expliquer un petit peu. Ton parcours, donc premier half à Cologne et ensuite.
Brice Maillard : Et puis ensuite, j’ai voulu continuer à pousser plus loin. J’ai préparé mon premier Ironman. Ça devait être le Frenchman. La première fois où je le réalise, j’ai un problème technique. Je n’y arrive pas. C’est dommage parce que j’y étais avec tous mes copains. Je me suis dit je le refais l’année suivante. L’année suivante, ça se passe bien. Je termine. Mais j’étais seul. Et après avoir terminé le Frenchman, je m’inscris à la loterie du Norseman. À l’époque, le fonctionnement, c’était plus tu t’inscrivais à la loterie, plus potentiellement tu avais de chance d’être tiré au sort à un moment donné. Donc je me dis, je commence à m’inscrire. Et puis, ce n’était pas ma priorité. Et donc ça, ça a lieu en 2019. Le Frenchman, je termine en 2018. Et en octobre 2018, je m’inscris au tirage au sort du Norseman. Et coup de bol, je suis tiré au sort.
Ermanno : Coup de bol ou pas forcément. Je comprends que ce n’était pas forcément ton plan.
Brice Maillard : Alors oui, le hasard fait bien les choses. Parce que maintenant, le Norseman, c’est devenu une partie intégrante de ma vie. Et je pense que ça va l’être pendant encore pas mal d’années. Je l’espère. Ce n’était pas du tout prévu. J’avais juste un Ironman derrière moi. À peine cinq, six ans de pratique sportive. Donc, je n’avais pas du tout les compétences. Je n’avais pas le manuel. Je n’avais pas le matériel, l’organisation. Et je me suis retrouvé à tomber dans un plan foireux, tout simplement. Parce que quand tu t’inscris à la loterie, tu te dis oui, il y a des grandes chances que je ne vais pas l’avoir. Et puis quand tu l’as, tu as une énorme responsabilité. Parce qu’il y a des dizaines et des dizaines, si ce n’est pas des centaines de personnes qui rêvent de l’avoir et qui ne l’ont pas encore eu. Et il faut le préparer. Il faut tout mettre en place en termes logistiques pour être prêt à arriver en Norvège le jour J et réaliser la course. Donc voilà, 2019, je fais ça. On reviendra après dessus. Mais ça se passe bien après le Covid. Lors du Covid, je me suis dit tiens, ça s’était bien passé sur les triathlons extrêmes. Donc, je me suis inscrit au Swedenman, qui est un triathlon qui se trouve au nord de la Suède. Là, ça se passe très, très mal. Je termine dernièrement. C’est le dernier de la course. Je fais, je crois, 10 heures pour réaliser 42 kilomètres de randonnée. On va dire en marchant et en m’asseyant très, très souvent. Merci à mon cousin Thibault et à ma compagne Geza pour m’avoir permis de terminer. Parce que c’est à date mon plus beau succès. Le fait de réussir à terminer quand tu ne vas pas bien.
Ermanno : C’est ce que j’allais dire. C’est que tu dis que tu finis dernier, mais au moins tu finis. Combien il y en a qui n’ont pas terminé?
Brice Maillard : Et puis, combien il y en a qui n’ont pas été sur la ligne de départ? C’est le nombre de personnes qui sont tout notre start pour les triathlons extrêmes est assez important. Plus quand tu prends en termes de proportion sur une épreuve extrême, tu as à peu près entre sur les plus petits, à peine 80 participants. Sur les plus gros, 250, 300. Et généralement, sur ce quota là, tu vas avoir une dizaine, si ce n’est pas une quinzaine de personnes qui ne se présenteront même pas sur la ligne de départ. Tellement c’est compliqué en termes de préparation et de logistique pour arriver à cet endroit là. Et le taux d’abandon lors de l’épreuve, il reste assez limité. Généralement entre 2, 3, 5, 10 en fonction de la taille de l’épreuve. Mais bon, terminer le Swedenman exceptionnellement. C’est un impressionnel souvenir en 2022 parce que oui, ça s’est mal passé. Et en fait, je m’étais dit dans la tête, tu te prépares, tu vas être au top de la forme et ça ne s’est pas bien passé. Et c’est bien, ça ramène un peu d’humilité dans la pratique sportive et ça permet d’avancer encore mieux dans le futur parce qu’on sait que tout n’est pas gagné. Et donc, fin 2022, j’avais promis en 2019 à ma compagne que je ne me réinscrirai jamais au Norseman. Et donc, vu que j’étais extrêmement déçu de ma performance sportive au Swedenman, je me dis bon, je vais me réinscrire. Je vais retenter ma chance au tirage au sort pour juste rajouter, peut-être que j’aurai une chance dans 3, 4, 5 ans. Et en 2022, octobre 2022, pour l’édition 2023, je suis de nouveau tiré au sort. Donc, je suis doublement chanceux. Je l’avoue à ma compagne. Je l’avoue à ma compagne. Et puis, Geza, qui, avec tout l’amour du monde, parce que c’est mon premier soutien, c’est la personne la plus fantastique sur terre, me dit bon, ok, on va le faire. Mais je te déteste parce que tu m’avais promis qu’on ne le ferait pas. Mais bon, voilà, on le fait. Et en 2023, pour préparer l’édition 2023, et c’est la raison pour laquelle je suis là aujourd’hui, ce qui se passe, c’est que j’ai mon ancien coach,
Brice Maillard : qui me contacte et me dit j’ai une athlète qui va participer à l’édition 2023. Est-ce que tu peux lui donner quelques infos pour qu’elle prépare au mieux les choses ? Et donc, c’est Margot que je rencontre à l’époque. Et puis, je lui dis pas de problème. Moi, je fais aussi cette année de nouveau 2023. Donc, pas de problème pour la prendre sous mon aile et lui partager ma connaissance de l’épreuve. Et puis, je lui dis pas de problème. Moi, je fais aussi cette année de nouveau 2023. Donc, pas de problème pour la prendre sous mon aile et lui partager ma connaissance de l’épreuve. Et puis, je lui dis pas de problème. Moi, je fais aussi cette année de nouveau 2023. Et puis, je lui dis pas de problème. Moi, je fais aussi cette année de nouveau 2023. Et puis, je lui dis pas de problème. Moi, je fais aussi cette année de nouveau 2023. Et puis, je lui dis pas de problème. Moi, je fais aussi cette année de nouveau 2023. Et puis, je lui dis pas de problème. Moi, je fais aussi cette année de nouveau 2023. Et puis, je lui dis pas de problème. Moi, je fais aussi cette année de nouveau 2023. Et puis, je lui dis pas de problème. Moi, je fais aussi cette année de nouveau 2023. Et puis, je lui dis pas de problème. Moi, je fais aussi cette année de nouveau 2023. Et puis, je lui dis pas de problème. Moi, je fais aussi cette année de nouveau 2023. Et puis, je lui dis pas de problème. Moi, je fais aussi cette année de nouveau 2023. Et puis, je lui dis pas de problème. Moi, je fais aussi cette année de nouveau 2023. Et puis, je lui dis pas de problème. Moi, je fais aussi cette année de nouveau 2023. Et puis, je lui dis pas de problème. Moi, je fais aussi cette année de nouveau 2023. Et puis, je lui dis pas de problème. Moi, je fais aussi cette année de nouveau 2023. Et puis, je lui dis pas de problème. Moi, je fais aussi cette année de nouveau 2023. Et puis, je lui dis pas de problème. Moi, je fais aussi cette année de nouveau 2023.
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Brice Maillard : Sébastien, pour m’accompagner et faire attention à ma sécurité, je ne sais pas si je ne me serais pas allongé à un moment donné, cassé la gueule ou autre. Donc, il y a cet aspect risque plus important qui est présent. Mais bon, il y a des personnes qui débattent encore sur est-ce qu’un Ironman au Pays de Galles n’est pas un triathlon extrême parce que les conditions sont horribles. Je pense que la grosse différence, c’est la taille de l’organisation et ce qui est mis autour, pour permettre à la tête de s’en sortir dans les triathlons extrêmes dont je parle. Là, j’ai un copain qui vient de faire le triathlon au Népal. La plus grosse problématique, c’est d’arriver sur place. C’est comment tu mets tout en place pour être prêt et avoir tout le matériel, le support pour t’amener jusqu’à la fin.
Ermanno : Est-ce que le swim and run, c’est aussi quelque chose que tu regardes ? Notamment, autilo, alors oui, organisation, machin, etc. Mais rien que l’autilo, en lui-même, ça reste une course extrême.
Brice Maillard : Oui, oui. Je pense, et soyons clairs, les triathlons extrêmes, ce n’est pas au-dessus de tout le reste. On le trouvera toujours. Je peux te lister des centaines de personnes qui ont réalisé des choses qui sont encore plus extrêmes, encore plus folles, et ainsi de suite. L’autilo, c’est quelque chose que j’aimerais bien faire. Il faut juste que je trouve quelqu’un qui soit aussi fou que moi pour se mettre avec moi et réaliser ce projet. Surtout que je ne suis pas super bon à vélo, donc ça m’irait très bien de juste nager et courir. Pas tout de suite, mais je lève la main. On peut s’y mettre. En plus, on aurait les mêmes looks, donc ça passerait bien sur la photo. Les barbares à autilo, les vikings, ça pourrait être pas mal. Exactement. Mais le triathlon extrême, en tant que tel, c’est véritablement se retrouver dans un… un lieu où
Brice Maillard : je pense, tu vois, t’as les XTERRA qui sont un peu plus en mode DTT, trail et autres qui sont aussi très compliqués. Le triathlon extrême, en tant que tel, c’est véritablement, le concept, c’est d’avoir un format très long, un Ironman, dans un endroit où, de toute façon, t’as rien autour, donc si t’as pas des personnes pour t’accompagner, tu pourras pas t’arriver jusqu’au bout. Et être sûr et certain qu’à un moment donné, tu vas en baver, parce que ce qui est sûr et certain, entre mon expérience que j’ai eu au Norseman ou au Swedenman, et les informations que j’ai des personnes qui réalisent les choses, au Starvation Man, aux Etats-Unis, au Patagonian Man, ou autre, c’est qu’on est toujours dans une situation entre ce qui se passe le matin et ce qui se passe le soir. Tu vas avoir 10 ou 15 changements climatiques différents pendant la journée. Tu vas devoir rechanger ton plan de course 15 fois. Pour pouvoir arriver au bout, parce que tu te retrouves en pleine nature et dans un endroit complètement isolé. Donc il n’y a pas ce côté un peu protégé d’être pas loin d’une grande ville ou dans une organisation qui fonctionne depuis des années. Là, c’est assez… Ouais, c’est compliqué. C’est compliqué.
Ermanno : Toi, de ton côté, qu’est-ce que ça t’apporte de partager tout ça, d’échanger, de
Ermanno : constituer, d’animer une communauté d’athlètes francophones, qui se lancent ou qui se sont lancés sur des triathlons extrêmes comme ça ?
Brice Maillard : Alors, ça m’apporte déjà le plaisir de pouvoir être encore très proche du Norseman. À tel point que cette année, ils m’ont proposé et donc j’aurai la chance de faire partie de l’organisation le jour de la course cet été. Donc je serai le seul étranger, donc non Norvégien, à faire partie de l’organisation pour m’occuper de la traduction avec les athlètes français, faire un peu de staffing, vérifier dans le parc à vélo et des choses comme ça. Donc ça, c’est un honneur exceptionnel parce que c’est une très belle organisation. C’est des personnes qui ont monté ça il y a 20 ans et qui… Une toute petite équipe dans une ville où il n’y a vraiment rien. Quand on parle du Norseman, l’une des premières choses que je dis aux athlètes que j’accompagne, c’est quand vous allez arriver à Heathfield, il n’y a pas de guichet automatique pour tirer de l’argent, par exemple. Tu as des chargeurs Tesla, mais il n’y a pas de banque. Donc c’est un endroit qui est complètement hors du temps.
Brice Maillard : Pour moi, la chose que j’en retire le plus, c’est partager avec des gens, retrouver dans leurs yeux et dans leurs discours l’excitation, l’émerveillement que j’ai pu connaître, en 2019, avoir le plaisir de les aider à un peu souffler, à se relaxer, en se disant finalement, peut-être que ce n’est pas si compliqué que ça, peut-être pas le terme compliqué, mais il y a quand même beaucoup d’inconnus. Où est-ce que je vais trouver un appartement ? Comment je fais pour me véhiculer entre Oslo et Heathfield ? Est-ce que ma famille peut m’accompagner à tel endroit ? Où est-ce que je récupère du ravitaillement ? Où trouver un magasin de vélo pour pouvoir réparer au dernier moment ? Donc, des choses vraiment purement pratiques de logistique qui font qu’après, je ne m’occupe pas de leur préparation physique. Je pourrais coacher, je commence à avoir de l’expérience, mais ce qui m’intéresse, c’est qu’ils arrivent dans un état d’esprit le plus relax possible. Et en 2024, le fait qu’on partage ensemble énormément… Pardon, en 2023, quand je participe à l’édition et que je partage, au final, sur les 21 athlètes, il y a eu 19 t-shirts noirs. Et ça, c’est ma plus grande fierté. Pas la place que j’ai réalisée en 2023, ma performance sportive et autres, c’est juste me dire que peut-être… Alors, ils ont fait 95%, 99% du boulot à réussir leur journée et autres, mais peut-être que pour 1%, j’ai contribué en leur donnant des informations à ce que ça soit un peu plus facile. Et j’ai eu des retours d’athlètes qui ont participé cette année-là, qui m’ont dit, ah oui, tu nous avais dit ça, on y a pensé, on l’a mis en place, et ça s’est bien passé. Et ça, il n’y a rien de mieux sur Terre.
Ermanno : Oh, comme je te comprends ! Sinon, je ne produirais pas ce podcast-là, ce podcast-là pour inciter les gens à se mettre au triathlon. On a été mis en relation, enfin, t’as pris contact avec moi après que j’ai enregistré l’épisode avec Philippe Durand et que j’ai diffusé, justement. On s’était dit avec Philippe qu’on ferait un suivi de sa prépa et du groupe France slash francophone, des gens qui se présenteront au Norseman cette année. Bon, finalement, on en parlait en off, Philippe ne sera pas à l’édition de cette année. Où en est la communauté française qui se présente au Norseman en 2024 ?
Brice Maillard : La communauté française se porte bien. Alors, ce que je fais avec eux, c’est que minimum une fois tous les mois et demi, on a une visio. Je prépare un support pour leur donner des explications sur le lieu, l’épreuve, le matériel et ainsi de suite. Basé sur mon expérience, ma connaissance du règlement qui s’applique lors du Norseman. Donc, l’échange dure entre une heure et une heure et demie et on a un groupe WhatsApp sur lequel on peut échanger. Ils vont tous bien. Il y a eu beaucoup de personnes qui avaient des problèmes de santé, blessées en tout début de prépa quand ils ont eu l’information. A priori, ça va beaucoup mieux. On a des gens qui vont faire une prépa Ironman, Norseman sur à peine deux mois, deux mois et demi mais qui avaient beaucoup d’expérience. J’espère que ça va bien se passer pour eux. Je sais aussi d’expérience que généralement tu te mets en mode panique et tu as besoin d’informations sur le dernier mois. J’ai encore deux visios qui sont prévues avec eux. Une très importante juste avant la course qui aura lieu avec leur support pour vraiment partager. Non pas que j’ai la science infuse ou la vérité absolue, mais ça permet d’échanger et ça leur permet aussi de se voir, de se rencontrer et le jour où ils vont être là lors de l’épreuve, de pouvoir se sentir déjà dans une communauté, une famille. Le point qui est vraiment très important et là où j’apporte une vraie différence par rapport à d’autres épreuves, c’est que d’expérience, je me suis rendu compte en 2019 et en 2023 que même si le contingent français était important, tu es face à un contingent qui est local, qui est le contingent norvégien, qui a une expérience du Norseman qui est mille fois supérieur à la tienne. Et je vais te donner une explication très simple. Premièrement, ils ont le droit d’être à 50%. C’est des Norvégiens qui participent à l’épreuve. C’est les autres nationalités qui ont un numerus colossus. Et deuxièmement, la Norvège, ce n’est pas à la taille de la France ou de l’Allemagne et ainsi de suite. Donc, il y a moins de personnes qui habitent dans ce pays-là, donc il y a moins aussi de pratiquants de triathlon et autres. Et généralement, quand tu as réalisé ton Norseman, tu as toujours un copain de club ou quelqu’un d’autre où tu as une facilité d’accès à l’information qui est beaucoup plus importante. Même en termes de logistique, de déplacement sur place, c’est aussi beaucoup plus simple. Donc, les Norvégiens réussissent très bien cette épreuve et généralement, ils l’ont quasiment tout le temps gagné. Toutes les éditions, c’est généralement des Norvégiens qui gagnent parce qu’ils ont cette culture et cette connaissance du lieu et de l’épreuve. Et donc, moi, ce que je fais, c’est que j’apporte, j’essaye de rétablir un certain équilibre en donnant des informations aux Français pour leur permettre d’arriver dans l’épreuve dans les meilleures conditions et ne pas se retrouver parfois un peu surpris par comment ça fonctionne sur place.
Ermanno : Ok, super. Là, combien de Français cette année au Norseman ?
Brice Maillard : Alors, dans le groupe, actuellement, on est 24. Moi, Philippe, donc il y aura 23. Je parle de francophones parce que j’ai aussi des personnes qui sont suisses, belges et autres.
Brice Maillard : Après, il y a toujours une inconnue. Le principe, maintenant, sur l’attribution des dossiers, c’est que t’as un nombre total pour les participants du Norseman qui est de à peu près 330 dossards.
Brice Maillard : Généralement, lorsque l’épreuve commence, donc le premier samedi du mois d’août, on passe à 270 participants. T’as à peu près 60 personnes qui ne se présentent pas sur la ligne de départ et pourtant qu’il y avait un dossard du fait des abandons, des difficultés purement logistiques. Cette année, on a un athlète qui va venir. De mémoire, il vient du Bangladesh et lui, il a vraiment des grosses problématiques d’organisation en termes logistiques pour venir. Donc voilà, ça, ça fait aussi partie de mes rêves de pouvoir accompagner des petites nationalités ou des gens qui arrivent de pays fort lointains pour les aider à réaliser cette belle épreuve.
Ermanno : Et tout ça en parallèle d’un entre guillemets vrai boulot, n’est ce pas ?
Brice Maillard : Oui, oui, oui, oui. Je travaille dans le monde de la conformité, donc la compliance. Je suis un ancien juriste et autres. Et en plus, j’essaye de me préparer sportivement pour cette année. J’ai eu la chance d’avoir, de m’inscrire en moins de 45 secondes pour aller à Rott. Donc j’aurai une deuxième course mythique à Montpag-Barest. Du moins, je l’espère, j’ai du poids. On verra comment ça va se passer.
Brice Maillard : Mais après, c’est un plaisir, c’est une passion. Le triathlon et le partage sur le triathlon, c’est une vraie passion. Là, tu vois, pendant tous les épisodes, on a discuté des autres parce qu’en fait, c’est ça qui est sympa, c’est de faire quelque chose ensemble, de partager.
Brice Maillard : L’épreuve, elle va durer entre 10, 15, 20 heures. Mais par contre, les amitiés et le partage, c’est une vraie passion. Et le soutien, peut-être que c’est à vie. Et ça, ça a une vraie valeur. Et c’est quelque chose que j’ai trouvé dans l’organisation du Norseman et donc sur lequel j’ai envie de continuer dans le futur. A priori, mon objectif, c’est de devenir le Français qui a de bonnes connexions avec le Norseman pour permettre à plus de Français d’y participer dans les années futures.
Ermanno : Un rêve pour que, je ne sais pas, dans 10 ans, le contingent français reste le plus important, mais se rapproche du contingent norvégien. Voir qu’on inverse la tendance, que tu fasses pression sur les règles et qu’on puisse être 50% de Français et le reste se partage des 50% restants.
Brice Maillard : Ça me plairait énormément. Et l’autre chose qui est très importante, c’est de ne pas oublier que le rêve du Norseman, parce qu’on en a parlé, on n’a pas parlé de l’épreuve en tant que telle, mais le rêve du Norseman, pour l’avoir fait deux fois, à chaque fois, le lieu est fantastique. La course est fantastique. Quand vous voyez les images, quand vous voyez les films en noir et blanc, quand vous allez sur leur Instagram, quand vous regardez les intérieurs sport ou autre, à chaque fois, il y a un côté production, cinéma, c’est impressionnant. On vibre, il y a de l’émotion qui est présente, il y a de la peur. Mais dans la réalité, c’est vraiment le cas. C’est-à-dire qu’on se demande, moi, je me suis demandé en 2019, et la même chose en 2023, mais pourquoi je suis là ? Qu’est-ce que je fais ? Pourquoi je m’inflige cette peur, cette souffrance, cette difficulté ? Pourquoi je vais affronter autant de problématiques juste pour un triathlon, juste pour un effort physique ? Mais l’endroit, le lieu, les personnes avec lesquelles vous allez être pendant une journée, les personnes avec lesquelles vous vous êtes préparé pendant un an, celles avec qui vous allez rester dans la classe 2019, 2022, 2023 et autres, ça vaut le coup, ça vaut véritablement le coup. C’est-à-dire que oui, il y a un coût pour participer au Northman, c’est un vrai budget pour le mettre en place, c’est une vraie organisation. Mais avoir la chance, une fois dans sa vie, de se retrouver sur ce ferry, de sentir l’excitation, la peur, dans l’attente que la porte s’ouvre avant d’aller sauter, c’est à un moment donné, c’est très bizarre. Il faut le vivre pour le comprendre. Nager dans le fjord, je ne pense pas qu’il y ait de plus bel endroit sur Terre pour nager. Tu nages dans un fjord, donc tu as des montagnes qui montent, tu as un côté sérénité, tu es paisible, l’eau qui est mi-salée. La route sur le vélo, les 180 km, ne cesse de changer. Les paysages, tu passes du désertique, du montagneux, tu arrives dans la plaine, tu arrives dans la forêt, et tu vois passer les voitures de tes supports, tu vois les gens qui t’encouragent. Les Norvégiens ont une culture du sport et sont positifs, fantastiques. Et la course à pied, ce moment donné où tu commences à courir autour du lac où se trouvent tes deux, où tu te dis, bon, allez, ça va, c’est plat, ça passe, et à un moment donné, tu tournes sur la gauche après un petit pont, et tu arrives dans une plaine qui va te donner la vision sur le Gostatöpen, et donc tu es à ce moment-là au niveau du kilomètre 10-12, et tu vois le Gostatöpen au loin, donc cette grande montagne, et tu sais que tu dois monter en haut, et tu te dis, c’est impossible, c’est impossible. C’est tellement loin. Déjà, physiquement, d’arriver au pied, tu te dis, c’est tellement loin, il me reste 10 km, mais tu as l’impression que c’est 40 ou 50 km. Et le haut de la montagne, quand tu es en bas de Zombie, et que tu vois le haut de la montagne, tu te dis, mais comment, physiquement, humainement, c’est possible ? Et donc ces émotions-là, ces sensations-là, elles sont fantastiques à vivre, et le truc qui est encore plus fantastique, c’est que les personnes qui sont autour de toi vivent exactement la même chose au même moment. Et quand tu montes Zombie Hill, et que tu discutes avec les concurrents qui sont à côté de toi, parce qu’à un moment donné, tu marches et tu papotes, c’est sympa, c’est vraiment l’entraînement zone 1 tranquille, à ce moment-là, les gens vivent l’émotion. Et cette émotion, tu la perçois.
Brice Maillard : Tu vois le Frenchman, je l’ai fait, c’est très bien et autres, mais je n’ai pas pu partager mon émotion au moment donné où j’étais en train de la vivre. Et là, j’ai partagé ces émotions-là, et le lendemain, quand tu récupères ton t-shirt, quand tu partages avec les gens, quand tu regardes les familles, tu es une petite famille et tu es triste, quand à 12 heures, le dimanche, la cérémonie se termine, que le Norseman est terminé, et que tu dois retourner vers Oslo pour prendre ton avion, ou Bergen pour prendre ton avion, tu es triste. Tu te dis, j’ai vécu une année fantastique où je me suis vu complètement changer, me transformer, m’organiser pour aller dans un pays aussi compliqué, voilà, que la Norvège, et c’est terminé. Moi, je prolonge mon rêve en le partageant.
Ermanno : Waouh ! Je suis époustouflé. Écoute, je te propose une petite… Je ne trouve pas mes mots aujourd’hui, c’est un truc de dingue. Je te propose d’innover un petit peu avec moi et de lancer une petite série, enfin une nouvelle, comment dire, catégorie dans le podcast, l’avant-dernière, avant la question finale, en gros, c’est cinq petites questions très rapides qui attendent des réponses rapides, un peu du tac au tac. Ça te va ?
Brice Maillard : Ça me va parfaitement. J’adore inaugurer des trucs.
Ermanno : Quel est ton meilleur temps sur une compétition ?
Brice Maillard : Quelle compétition ? Là, 4’23… Celle que tu veux. J’ai fait un 10’28 au Frenchman, voilà. Ironman 10’28, j’étais content.
Ermanno : Quelle est ton épreuve préférée ?
Brice Maillard : Mon épreuve préférée, sincèrement, c’est le lance-man. Il n’y en aura pas d’autres maintenant, à vie.
Ermanno : Quelle est, selon toi, la plus belle personnalité du triathlon ? Ou ta plus grande idole en triathlon ?
Charly : Aucune idée. Très peu d’idoles. Je te dirais que… Je vais prendre Julien Boulin. C’est un triathlète qui bosse au Triathlon Store à Paris,
Brice Maillard : qui a été mon coach pendant quelques années et qui est vraiment un très bon triathlète. Il a gagné un Ironman maintenant, il y a deux ans, aux États-Unis. Et quelqu’un de bien. Voilà, c’est quelqu’un de bien. Mais en fait, j’aime les gens. Je n’ai pas eu la chance de rencontrer d’autres très, très grands triathlètes et ainsi de suite. Mais ce que j’adore chez les triathlètes, surtout ceux qui commencent à devenir très, très bons, c’est qu’ils ont quand même une dose d’humilité. Je pense que ça vient d’un truc, c’est que notre pratique sportive nous oblige à nous rendre compte qu’il ne faut pas trop se la jouer parce que des défaillances, des problèmes, des blessures et autres, vu le volume de ce qu’on doit faire, ça arrive, donc restons positifs.
Ermanno : Et puis pour terminer, une question qui est un peu différente de celle de tout à l’heure, la course la plus mythique pour toi ?
Brice Maillard : Forcément Hawaï. Il n’y a pas d’autre. L’épreuve la plus mythique, c’est Hawaï. Et en fait, j’ai mis un trait sur Hawaï il y a quelques années parce que je me suis rendu compte que je n’avais pas le niveau pour pouvoir aller prétendre à un podium de classage ou à une 5e ou une 6e place et autres. Je ne voulais pas acheter mon truc en devenant Ironman exécutif et ainsi de suite. Donc je n’irai jamais à Hawaï. Mais je vous rassure, moi, Hawaï à moi, c’est Northman. Et sincèrement, pour avoir vu le niveau, il y a des mecs qui gagnent au Northman maintenant. John Drevod, qui a gagné trois ans de suite. Écoutez ce nom, Norvégien. Il est très, très bon. Il va tout passer dans les futures années. Et je pense, j’attends avec impatience. Mon rêve, c’est d’accompagner un athlète français pour aller gagner le Northman. Pour l’instant, on a eu des podiums. Il y a eu une Française qui l’a gagné il y a plusieurs années dans l’une des premières éditions. Mais on n’a pas de Français. Je rêve de pouvoir l’accompagner. Sébastien Escola avait fait de super performances en 2018. Mais ça, c’est mon rêve.
Ermanno : Bon, écoute, c’est noté. Merci beaucoup, Brice, pour toutes ces réponses. Et puis, LA question finale, qui va avec le nom du podcast. À ton avis, Brice, comment devenir triathlète ?
Brice Maillard : Alors, moi, ma réponse, elle est assez simple. On devient un triathlète par hasard. C’est pas quelque chose qu’on… réfléchit plus que ça. Soit t’es plus jeune, on t’a mis à ce sport-là. Et puis, ou t’es un peu plus vieux, t’as la trentaine, on te propose un dossard. Donc, moi, c’est le hasard. Et je pense que la grosse différence entre devenir triathlète, qui est devenir un sportif et profiter d’une épreuve et autre, et devenir un triathlète extrême, où là, j’ai un peu plus de connaissances, c’est que, quand tu deviens triathlète, par hasard, tu pratiques et tu profites, et tu es heureux et tu souris, devenir triathlète extrême, c’est accepter de prendre en compte le fait qu’il va falloir préparer les choses comme pas possible et que ça devient une activité à part entière en termes de logistique et d’organisation pour te retrouver dans un état physique, mental et d’organisation qui te permettent d’aller au bout de l’épreuve avec ta famille, tes amis, tes soutiens. Super.
Ermanno : Ben écoute, je t’en remercie pour tout ça, pour ton point de vue et pour tes insights, et puis on l’aura bien compris pour tout ce que tu fais pour la communauté francophone qui se prépare pour déjà le Norseman et après les triathlètes extrêmes. Où est-ce qu’on te contacte ? Où est-ce qu’on te suit ? Comment on fait si on se prépare sur un triathlon extrême et qu’on a besoin des bons conseils de Brice ?
Brice Maillard : Alors, à date, le plus simple pour me joindre c’est de passer via les réseaux sociaux, que ça soit Instagram ou Facebook, j’ai fait comme toi, j’ai rajouté un X, donc c’est bricex3 et puis bon, ça fait aussi référence au circuit Extreme Triathlon, donc X3. N’hésitez pas à me contacter via ce mail-là, généralement je réponds assez rapidement, j’ai pas de difficulté à partager mes connaissances, et donc dans le futur, il y aura aussi une association qui existera avec le soutien de la promo 2023, je l’espère aussi de la promo 2024, pour avoir quelque chose qui soit à l’origine fondée par des anciens du Norseman, mais qui a pour objectif d’aider tous les triathlètes à réaliser ces épreuves un peu hors normes et compliquées. Cette année, des anciens, on en a 3 ou 4 qui vont aller faire l’Icone X3, donc le triathlon extrême en Italie, on en a un qui a fait le Népal, donc l’objectif c’est de se soutenir pour pouvoir réaliser nos performances sportives avec nos familles, un peu partout sur Terre, et apporter un peu plus de positif, d’optimisme et de bonne humeur dans la pratique.
Ermanno : Merci beaucoup, on te souhaite une bonne continuation, un bon voyage cet été jusqu’en Norvège, et puis tu feras un gros bisou à toute la communauté française. D’ailleurs, prochain épisode, certainement après toi, ce sera avec Alexis Sicard qui fait partie de ces Français que tu accompagnes.
Brice Maillard : Alexis, ça fait partie, c’est mon gros ticket, j’en ai 2 cette année, dans cette promo où je vois bien un top 10, ça c’est sûr, et puis peut-être mieux. Je sais aussi qui est la concurrence cette année, juste pour information, le recordman ce week-end à l’Ironman d’Ambourg pour le nouveau recordman Ironman chez les groupes d’âge, il s’appelle Lars Virchert, donc c’est un Allemand, il a fait le Northman l’année dernière, et il refait le Northman cette année, donc on va avoir un gros ticket sur lui, mais je me dis que les Français ont aussi leur
Ermanno : épingle à tirer. Super, ben écoute, on suivra ça. Tiens, ben justement, comme je te dis comme Alexis passe derrière le micro dans 2 jours, si tu avais une petite question à lui poser, ce serait quoi ?
Brice Maillard : Je lui demanderais comment il fait, parce que il faut savoir qu’il vient de terminer l’ANSA, qu’il a fait une très bonne place, qu’il a décroché son ticket pour aller à Hawaï, qu’il ne le fera pas parce qu’il ne peut pas se faire Northman et Hawaï la même année, il a beau être très très fort, il est pas Crésus, hein, dira-t-on, mais, ouais, moi je sais pas comment il fait, il enchaîne, et il est au top niveau depuis des années, Alexis, c’est ça qui est impressionnant. J’ai hâte de les rencontrer en personne, j’espère que les 2-3 petites infos que je leur ai données sur le parcours, leur permettront d’être à l’aise, et puis, ben, à sa dispose, s’il veut avoir encore plus d’informations, tout ce que je peux faire pour permettre une belle performance de tous les Français,
Ermanno : je le ferai. Super, merci encore Brice, ben écoute, à bientôt !
Brice Maillard : Ciao !