#400 Gagner 1h sur 70.3 en 1 an : la progression d’un amateur avec Armel Negret

Gagner 1h sur 70.3 en 1 an : la progression d’un amateur avec Armel Negret

🎙️Dans cet épisode, on reçoit Armel Negret, triathlète amateur qui a pour objectif de se qualifier pour les championnats du Monde Ironman®

💬On y parle de ses débuts dans le triple effort, de sa qualification pour les championnats du Monde et de son travail étroitement lié à sa passion.

🚀Une plongée dans l’univers d’un sportif amateur qui arrive à lier défis sportifs, vie de famille et vie professionnelle.

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Notre mission reste inchangée : rendre le triathlon accessible à tous, des débutants aux élites, en passant par ceux qui reprennent après une pause. Avec OpenTri à nos côtés, attendez-vous à plonger encore plus profondément dans le monde fascinant du triathlon. 🏊‍♂️🚴‍♀️🏃‍♂️. Gardez le pas, gardez le rythme, et surtout… gardez la passion brûlante pour le triathlon qui nous anime tous. 🔥💪

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Ermanno : Avant de démarrer ce nouvel épisode, on a une invitation spéciale pour vous. Je vous invite à nous rejoindre sur devenire-triathlète.com. Vous allez y retrouver tous les épisodes, mais aussi des conseils, des guides, des ressources et des outils gratuits pour débuter, progresser ou performer en triathlon. Et on mettra tout ça à jour chaque semaine. Allez, on se retrouve tout de suite sur devenire-triathlète.com et d’ici là, bonne écoute de ce nouvel épisode. Salut les sportifs, c’est Ermanno et je suis très heureux de vous recevoir pour un nouvel épisode du podcast Devenir Triathlète x OpenTri. D’ailleurs, en parlant d’OpenTri, je suis très content d’accueillir avec moi pour l’épisode du jour, M. Charly d’OpenTri. Salut Charly !

Charly : Salut Ermanno, salut tout le monde !

Ermanno : Et notre invité cette semaine est quelqu’un, comment dire, on en parlait un petit peu en off avec Charly. Je pense très légèrement hyperactif, un petit peu comme beaucoup de triathlètes qu’on a à ce micro. Je suis très heureux de tendre le micro à Armel Négret. Salut Armel !

Armel NEGRET : Salut Ermanno, salut Charly ! Merci de nous recevoir, super sympa.

Ermanno : Eh bien écoute, c’est un plaisir. Tu me disais quand je t’ai contacté que je te demandais si tu voulais venir passer, faire un tour sur le podcast. Tu me disais que tu étais carrément fan du podcast et ça te faisait tout bizarre. Ça te fait quoi, tout bizarre, d’être de l’autre côté du micro ?

Armel NEGRET : Bon écoute, non, déjà vous m’avez touché exactement quand tu m’as contacté et après le passage derrière le micro est assez fun parce que clairement, j’ai pas mal écouté sur le podcast dans différentes sessions, que ce soit différents footings, des sorties longues vélo, ou encore bien ce week-end justement sur ce Lut d’Ultra avec Arnaud Mandini. Donc oui, forcément, passer derrière le micro, c’est assez marrant, mais chouette du coup, c’est mon premier podcast. Donc content de découvrir l’exercice.

Ermanno : Bon attention, on fait un petit disclaimer, n’écoutez pas de podcast sur vos sorties vélo. C’est interdit et surtout, c’est dangereux. On fait pas comme tous nos invités qui disent écouter sur le vélo. Avec un écouteur juste. Ah oui, juste un écouteur et sans la réduction de bruit, c’est ça ? Exactement.

Charly : Et sur le home trainer. C’est à peu près là qu’on peut le voir.

Ermanno : Voilà. Et puis d’ailleurs, bientôt sur le home trainer, on espère que vous allez aussi pouvoir regarder les épisodes. Hein Charly, on a des projets pour communiquer encore plus sur le podcast.

Charly : Ouais, alors je sais pas à quel moment sortira exactement cet épisode, mais il est possible que ce soit déjà lancé, de nous retrouver sur YouTube, sur le format interview, où vous pourrez voir aussi la tête de nos invités et l’échange qu’on a en direct aussi avec la vidéo.

Ermanno : Voilà. Bon bah écoute, Armel, je te propose qu’on y aille. Tu connais la traditionnelle question du podcast, elle est toute simple. Je demande à nos invités de se présenter. Donc, dis-nous tout, qui est Armel, le triathlète ?

Armel NEGRET : Bah écoute, Armel Dégret, du coup, j’ai 29 ans. Je suis passionné de sport, passionné d’outdoor. Quelqu’un qui a beaucoup d’envie, je pense, d’énergie. Et je suis français, j’habite en Espagne depuis presque 5 ans maintenant. Et sinon, en parallèle du coup de ma pratique du triathlon, je suis sales, donc commercial, dans la tech. Donc, dans l’IT précisément, dans une filière du groupe Amazon qui s’appelle AWS, Amazon Web Services, sur des sujets du coup de modernisation, d’innovation avec des grandes organisations sportives en France.

Ermanno : Ouais, mais AWS, moi je pensais que c’était que les services cloud d’Amazon. Je me suis planté.

Armel NEGRET : Non, non, c’est ça. C’est ça, c’est ça. Peut-être pour ceux qui ne connaissent pas du tout AWS, mais si tu veux, c’est une grosse boîte de Lego. Il y a plus de 250 services et les entreprises peuvent piocher dedans pour construire des solutions, que ce soit des solutions tech, euh, que ce soit des solutions pour innover, se digitaliser. Donc, on est sur des sujets comme l’IA, le machine learning, l’IoT pour connecter des objets, des vélos, des sportifs, etc. Des sujets assez chouettes.

Ermanno : Cool, cool. C’est un peu comme tu dis, c’est une boîte de Lego, mais il y a à la fois les services, donc plutôt en mode consulting. Amazon va dépêcher des salariés qui vont être consultants chez les gens pour aider à la digitalisation, ce genre de choses. Et puis aussi des services à aller piocher, comme par exemple du cloud, comme par exemple des serveurs, ce genre de choses. Oui, exactement.

Armel NEGRET : C’est un petit peu les deux. Soit les entreprises ont déjà en interne des compétences et donc vont le faire directement avec leurs employés, ou soit on peut mettre des partenaires qui vont venir travailler chez nos clients ou même des employés AWS. Il y a un peu deux.

Ermanno : Cool. Voilà, la petite question quand même, obligée en ce moment. Quel est le temps chez toi ? Parce que je me suis laissé dire que tu n’étais pas tout à fait au centre de la France.

Armel NEGRET : Le temps chez moi, c’est-à-dire la météo ? Oui. C’est plutôt agréable. J’étais à Paris la semaine dernière justement pour le boulot et donc là, on a récupéré quasiment 30 degrés, grand ciel bleu. Ça fait plaisir de faire sa sortie longue au vélo ce week-end. C’est clair que le retour a été plutôt agréable.

Ermanno : Tu es dans quel coin ? Tu es plutôt à l’ouest, sud-ouest de l’Europe, c’est ça ? Exactement, je suis à Madrid. Bon, cool. Belle petite ville, assez sympa, dynamique et puis même sportivement parlant, c’est assez sympa. Oui, exactement.

Armel NEGRET : C’est super chouette. Déjà en vélo, sortir en cuisse à recours toute l’année, c’est quand même presque cool. C’est super agréable et après au global, culturellement ou autre, c’est une ville qui est très tournée sur le sport. Il y a l’open de tennis bien sûr à Madrid, mais après sinon au global dans les installations dans la ville, c’est une ville qui ressent en tout cas le sport avec le paddle aussi qui est super développé. Il y a énormément d’installations sportives dans toute la ville, c’est super agréable. Pour les piscines aussi, c’est super agréable. Ça fait longtemps que tu es installé à l’étranger, Armel ? J’ai habité une grosse partie de ma vie à l’étranger. J’ai dû faire 5 ou 6 pays de par soit mon enfance au démarrage ou même via mes études. J’ai commencé par la Bretagne. J’ai fait la Turquie, j’ai fait UK avec Londres, j’ai fait le Canada à Montréal, j’ai fait l’Italie à Naples et depuis là maintenant 5 ans en Espagne.

Ermanno : Tu parles toutes les langues de chaque pays que tu as visité ou pas ?

Armel NEGRET : Non, malheureusement. L’israélien, couramment. L’italien, couramment. L’anglais, couramment. L’anglais, couramment. Et après, français, anglais, bien sûr.

Ermanno : Ta pratique du sport dans tout ça, déjà peut-être comment est-ce qu’elle commence et puis comment est-ce qu’elle évolue au gré des pays dans lesquels tu te trouves ?

Armel NEGRET : Ma pratique du sport, globalement pas de passif d’ancien sportif ou d’un gros niveau sur un sport en particulier. J’ai touché à beaucoup de sports quand j’étais plus petit, mais je n’ai jamais persévéré plus que ça sur un sport. Donc, j’ai dû faire moins d’un an à chaque fois sur des sports comme j’ai fait du foot, j’ai fait du rugby, j’ai fait un peu de boxe française, j’ai fait un peu de tennis quand j’étais tout petit. La natation, d’après mes parents, j’ai commencé quand j’étais bébé nageur au démarrage. Il y avait des programmes pour les bébés là-dessus et j’ai fait peut-être des cours de nat’ au démarrage, mais rien de plus. À Brest, pas mal de planche à voile, d’optimisme, donc des sports plutôt nautiques. Et donc, vraiment, parsemé de débuts de sport, de choses comme ça. Il y a eu des changements de sport, mais rien de plus. Bon, en tout cas, pas persévéré sur un sport en particulier. Et c’est plus à la fin de l’adolescence où j’ai plus découvert un peu la course à pied. Et je me suis mis beaucoup plus sur la partie course à pied dans l’adolescence, mi-adolescence. Il y a ma famille, il y a mon père qui courait pas mal, qui avait dû faire une dizaine de semi-marathons ou de cours de 10-15 bornes. Mais rien de plus et pas de passif de gros sportif, on va dire.

Ermanno : Et comment justement tu passes de sportif un peu touche-à-tout à découvrir un peu plus la course à pied ? Dans le triathlon, il y a quand même trois sports. Donc, comment tu passes de l’un à l’autre ou comment tu passes de la course à pied au triathlon directement ?

Armel NEGRET : Ouais, bah, les semis, j’ai commencé du coup avec des semis qui étaient mes premières courses. Mais pareil, là-dessus, j’avais pas de structure, pas d’organisation. J’étais même un peu, pas contre, mais j’étais un peu, c’était un peu un moyen pour moi de m’échapper, de faire de la course à pied. Je sortais, je courais, j’allais me vider la tête, mais j’avais pas d’histoire de programme, de série, de fractionner, de travailler en code. J’y allais plus en cours. J’étais au feeling. Avec ma montre, je lançais un chrono et je regardais le temps en fonction du temps que j’avais. Donc, c’était vraiment assez random.

Ermanno : Et puis, chaque jour à l’entraînement, tu essayais de faire mieux que la fois d’avant, c’est ça ?

Armel NEGRET : Exactement. Sur les cours, j’essayais de faire mieux, mais c’était vraiment purement sur cet objectif-là. Et même au démarrage, je me souviens encore d’il y a quelques années surtout. Il y a un parallèle maintenant qui est assez drôle surtout quand je suis dans le monde un peu de la data et sur le tracking de la performance ou ce genre de sujets. J’étais un peu contre ça même au démarrage. Je me disais non, si je voulais faire du sport, c’est juste pour me vider la tête et je n’ai pas envie d’être soit sur un téléphone, soit sur une app, soit sur une montre. Donc, le parallèle aujourd’hui quand je prends un peu de recul est assez drôle. Et non, et de fil en aiguille, en ayant fait pas mal de courses à pied, j’ai voulu tenter autre chose via le triathlon. C’est comme ça que je me suis dit peut-être pas un peu lassé de la course à pied, mais du côté répétitif peut-être de la course à pied. Je me suis dit pourquoi pas toucher justement au triathlon et c’est comme ça que j’ai shifté.

Ermanno : Et tu shiftais ? Tu shiftes comment ? Tu commences par un découverte ou direct un alpha ?

Armel NEGRET : Non, je shift progressivement pour le coup comparé à je pense beaucoup d’autres qualités que tu as eu. Parfois, je vois des OVNI ou on entend des OVNI qui te disent je commence par un full Ironman. Je crois que c’était Pierre Serrance qui disait ça récemment, qui a commencé directement avec un full Iron. Non, moi, c’était en école de commerce. Donc, j’avais quoi ? 22, 23 ans. Donc, il y a quelques années déjà. Donc, j’étais à Nantes. Et la particularité d’Odense, c’est que l’école de commerce, c’est qu’elle organise et c’est une association au sein de l’école qui organise le triathlon. Et donc, du coup, qui est bien ancrée au cœur de l’école. Et donc, je fais la première année en tant que bénévole et je m’inscris en relais avec des potes sur la partie course à pied. Forcément, parce que j’avais mon background sur la partie course à pied. Et j’ai adoré l’ambiance. Je me suis dit c’est génial, les mecs font les trois sports, ils enchaînent, transition, un peu délire. Formule 1, ils rentrent au stand, ils se changent, ils repartent. Je ne sais pas, ça m’a vraiment fait marrer. J’ai vraiment adoré. Pit stop. Exactement. J’ai vraiment aimé l’ambiance, mais je ne faisais que la course à pied. Et donc après, très vite, je me suis dit, let’s go, inscris-toi à un format S ou à un format M. Et donc, je commence sur un format S à Amiens, complètement random. C’était plus les dates aussi qui m’arrangeaient. Je n’avais jamais fait de vélo, donc je n’avais pas de vélo non plus de route road. Donc, je demande à un pote la semaine avant, est-ce que tu veux me prêter ton vélo qui avait un vélo road ? Et j’y vais, et j’y vais, et j’y vais. C’est drôle parce que la veille au soir de la course, j’arrive sur le lieu. J’essaie les vélos. J’essaie de mettre les chaussures déjà. Je n’y suis jamais arrivé de ma vie. Donc, j’essaie que ça se passe bien. Pas de chute ni rien. Généralement, les démarrages, tu peux chuter au feu ou des trucs comme ça. Mais ça se passe bien. Écoute, je fais le triathlon d’Amiens. Ça se passe super bien, le format sprint. Et après, de fil en aiguille, je m’étais réinscrit à un triathlon ou deux par an peut-être sur des formats olympiques. Mais vraiment assez random, sans préparation particulière, sans faire les trois sports. Avant mon premier olympique, par exemple. Je n’avais jamais fait 40 bornes en vélo. Donc, c’était vraiment plus découverte. Mais ma petite course de l’année qui me faisait marrer, me veut dire, let’s go, je commence sur un olympique et je teste le triathlon.

Ermanno : C’est bien là, Charly. On a un beau cas d’école.

Charly : Exactement. Tu es un peu l’auditeur type qui vient par l’ambiance, qui est plongé au cœur du truc, au cœur de la course et qui est attiré par ça. Souvent, qui vient d’un des trois sports en plus comme toi. Et qui après se lance sur des distances. De plus en plus longues. À ce moment-là, tu nous dis, entre ton tout premier triathlon et les premiers formats olympiques que tu fais, ça donne quoi ? Est-ce que tu t’entraînes quand même régulièrement ? Est-ce que ça devient ton sport principal et tu considères que tu fais du triathlon ? Ou c’est plutôt un truc que tu fais à côté de la course à pied ?

Armel NEGRET : Non, c’est plus clairement un truc que je fais à côté de la course à pied. Mais j’adore ça et je me dis pourquoi pas en faire un peu plus. Mais je ne me dis pas, je vais rentrer dans un club, je vais me licencier ou quoi que ce soit. Donc, je ne me mets pas d’entraînement spécifique. Le vélo, je n’en avais toujours pas acheté un. Pour l’instant, j’avais le vélo de mon pote que j’empruntais au démarrage. Les transitions, quand je regardais les temps que je faisais, je pouvais mettre 6 à 10 minutes. Je me changeais, je bouffais. J’étais vraiment dans mon truc. C’était une bonne sensation. Ça me faisait marrer. Et pour le coup, avant quelques années, on va en parler sur les formats alpes ou autres. Je n’avais pas du tout cette idée de me dire, let’s go avec le triathlon sur une approche structurée. Ou quelque chose d’un peu plus…

Charly : D’un peu plus poussé. Ça dure pendant combien de temps cette phase ? Entre ton premier triathlon et le moment où tu vas commencer à faire maturer l’idée d’y aller un peu plus sérieusement ?

Armel NEGRET : Si j’ai fait mon premier, c’était quoi ? C’était à Amiens, dans l’école. Ça devait être en 2022, un truc comme ça. Donc, ça a bien duré 3-4 ans. Ça a bien duré 3-4 ans où je dois en faire un ou deux par an. J’ai fait à Amiens, j’ai fait au Deauville plusieurs fois.

Armel NEGRET : Et ça a duré… On voit plus parce que du coup, ma vraie pratique, elle démarre en expatriation quand j’arrive à Madrid. Je me souviens que le premier triathlon que je fais à Madrid, pareil, pas de vélo forcément. Et j’avais acheté un Orbea sur place un peu vintage avec les passements par la vitesse sur le cadre. Je me compte avec. Ce qui me fait marrer dans le même monde, en Espagne, quand ils me doublent à chaque fois, c’était les cris en espagnol qui m’avaient fait bien marrer. Mais… Mais pareil, voilà. C’était ce moment-là. Et donc, c’était plus quand je m’achète mon premier vélo de route du coup en 2020. Là, je me dis pourquoi pas démarrer avec une pratique un peu plus du vélo. Mais je l’achète surtout pour du cyclo-aventure, si on peut dire ça comme ça. On va me dire que je pars avec un sac à dos avec des potes et je me fais des traversées. Et c’est là où je découvre un peu plus les distances en vélo. Donc, je m’étais fait, par exemple, un Paris-Montmoutier ou un Paris sur le golfe du Nord-Bian. Donc, de 600 à 800 bornes. Que je cale malgré mon peu d’entraînement ou même ma non-discipline du vélo dans des beaux temps. Parce qu’on se fait des étapes de quasiment 200 bornes par jour. Donc, on y est allé quand même assez fort dès le démarrage. Mais j’adore ça. J’adore l’ambiance de me dire c’est trop drôle. On part d’un point d’une carte, on arrive jusqu’à l’autre bout. Et on a fait tout ça en vélo. Il y a le côté tu visites la France aussi qui est super chouette. Tu découvres des petits villages, des coins super sympas. Et il y a ce côté-là aussi où je me dis que le vélo, en fait, c’est quand même vachement chouette. Et pourquoi pas pousser ? Et je shift réellement sur une pratique plus approfondie fin 2022. Donc, ça a duré, tu vois, je disais 3-4 ans, mais même un peu plus du tout.

Ermanno : Ouais, parce que si tu commences il y a 7 ans, 2017, 5-6 ans de pratique tranquille. Et tu recherchais quoi dans cette pratique en fait ? Parce que tu ne recherchais pas la performance. Tu n’espérais pas faire un podium ou autre. C’était quoi ? C’était l’ambiance. C’était se mettre un objectif une ou deux fois par an d’aller faire un triathlon. C’était le dépassement de soi. Enfin, tu recherchais quoi en fait ? Pourquoi ? Pourquoi t’infliger ça en fait si tu ne t’entraînais pas correctement ?

Armel NEGRET : Non, c’est clair. Il y avait deux choses comme tu le dis très bien. Il y avait la partie ambiance que j’adorais, l’ambiance de course, etc. Je n’avais jamais fait partie d’un club non plus de sport ou autre à part quand j’ai fait un peu de foot ou de rugby. Mais c’était très rapide. C’était le jour même de la course qui était assez fun et qui m’attrayait. Et après, sinon, comme tu disais, c’était la partie dépassement de soi. On y allait toujours avec un groupe de cinq à dix potes. Et donc, il y avait toujours ce petit côté compet. Je suis assez compétitif aussi au quotidien. Donc, j’avais déjà ce côté compétitif. Donc, il y avait ce challenge de se dire qui c’est qui va se faire le ranking, qui c’est qui va gagner. On se mettait une petite pression entre nous, gentil entre potes avec un ranking de ceux qui faisaient le meilleur, etc. Donc, forcément et mine de rien, en fait, malgré les entraînements que je n’avais pas spécialement, je faisais des super temps, enfin des super temps à l’échelle. De mon groupe de potes et à l’échelle des entraînements que j’avais, je faisais des bons temps. Et donc, c’est ça qui me poussait à revenir chaque année et me dire en fait, c’est fun et en fait, je ne suis pas dégueulasse. Donc, autant en venir, c’est marrant quoi.

Ermanno : Des fois, quand tu dis ça, tu dis aussi je reviendrai l’année prochaine parce que c’est marrant, mais je vais peut être m’entraîner un petit peu mieux, un petit peu plus sérieusement. C’est ça qui t’a fait basculer fin 2022 dans un entraînement plus structuré ?

Armel NEGRET : Oui et non. Il y avait ce côté là où je me suis dit en fait, je faisais des temps qui n’étaient pas.

Ermanno : Tu as parlé de la Bretagne, pas de la Normandie. Tu ne peux pas faire une réponse de Normand. C’est oui ou c’est non. Ce n’est pas oui et non.

Armel NEGRET : Non, c’est plutôt une rencontre. C’est plutôt une rencontre, mais je vais vous raconter. C’est plutôt une rencontre du coup, parce que j’aurais pu continuer, je pense, assez random comme ça encore un peu de temps. Mais je rencontre du coup fin 2022 un très bon copain de ma copine du coup, qui est pro triathlète, qui est espagnol du coup, qui était l’année dernière, qui était quoi ? De 250, je crois 260 sur l’établissement ranking Pétillot. Donc, qui a quand même un gros nom.

Armel NEGRET : Et donc, du coup, de fil en aiguille, je le rencontre, je le vois en soirée régulièrement, je le vois en week-end, en semaine de vac ou autre. Et je me dis qu’il a un rythme de vie assez particulier.

Ermanno : Mais déjà, il y a un truc qui ne colle pas. Tu ne peux pas rencontrer un pro en soirée. Ce n’est pas possible. On est des moines quand on est sportif pro.

Armel NEGRET : Pour l’instant, c’est sa copine qui est une des meilleures copines de ma copine. Donc forcément, ça aide plus facilement. Et donc, on a… On a un peu plus accès à son quotidien ou à sa vie en dehors des soirées ou autres. Mais il y a un peu de tout. Et oui, c’est clair que ça ne picole pas forcément. Et c’est plus sur un rythme de vie assez clean, c’est clair.

Ermanno : Et c’est ce rythme de vie qui te fait un peu tourner la tête, un peu rêver ? Ou tu te dis, ça doit être cool quand même de pouvoir un peu mieux performer ? Quel est le déclic, le déclencheur en fait chez toi qui fait que fin 2022, c’est presque all-in dans le tri ?

Armel NEGRET : Oui.

Armel NEGRET : Déjà, c’est la rigueur, la discipline qu’il y met. Certes, c’est son métier. Donc, il fait ça au quotidien même si après, il a une trentaine d’élèves qui coachent. Donc en soi, ça l’occupe. Mais il a aussi une autre activité sur le côté. La rigueur, la discipline, le dépassement de soi qu’il a au quotidien sur son sport et cet aspect de vouloir toujours faire mieux, son dépassement de soi sur les trois temps, se dire quand tu es chronométré, tu vois directement la progression ou autre. Ça, ça m’a toujours attiré dans le triathlon. Et je me suis toujours dit que c’est très factuel sur les résultats, sur ses performances. Et donc, c’est un peu ça qui me dit écoute, tu en as fait déjà pendant quelques années. Tu as découvert ce que c’était le triathlon. Tu as vu ce que c’était. Et pourquoi pas, de fil en aiguille, en discutant avec lui, essayer avec une pratique un peu plus structurée. Tu n’as jamais été structuré dans tes entraînements et voir ce que ça donne. Donc, c’était plus ce côté-là, l’admiration sur la rigueur, vraiment le dépassement de soi à chaque course, repartir après chaque dimanche soir. Tu repars sur une semaine. Tu vas faire une course, mais tu en as une autre dans un mois, dans deux semaines. C’est exigeant, je pense. Et je ne sais pas, il y a quelque chose qui me fascinait là-dedans.

Charly : Et toi, c’est quoi les premiers trucs que tu mets en place quand tu dis avoir un entraînement un peu plus structuré ? Ça ressemble à quoi ? J’imagine que tu ne passes pas du jour au lendemain d’un triathlète débutant à la rigueur d’un triathlète pro. Ça se passe comment ? Quels objectifs tu te fixes ? Comment est-ce que ça transforme un peu ton quotidien ? Sur quel volume d’horaires tu montes ? En gros, ça ressemble à quoi, à ce moment-là ?

Armel NEGRET : On est fin 2022. Et l’objectif, travailler avec lui, c’est de se dire… Du coup, je m’inscris avec un pote. C’était aussi un défi. On se lance aussi en soirée avec un pote. Et on se dit OK, on se fait un half Ironman. Donc, on est fin 2022 et on s’inscrit directement à celui de 73 de Lanzarote, donc en mars. Et donc, c’est mon premier objectif. Mais voilà, il y a trois, quatre mois de préparation. Et du coup, je contacte. Du coup, Yulen, qui est le coach, je lui dis directement let’s go. On a trois, quatre mois. Il faut se préparer sur un 73. Est-ce que je peux démarrer avec toi ? Est-ce que tu peux me coacher ? Est-ce que tu peux me coacher ? Et let’s go quoi. Donc lui, forcément, accepte avec grand plaisir parce qu’on avait déjà une relation d’amitié qui avait démarré. Et en termes de volume, moi, ça me paraissait déjà immense à l’époque. Et je me disais putain, dans quoi je m’embarque ? Mais on était entre 5 et 8 heures, 9 heures par semaine. Et donc, au démarrage, forcément, quand tu es à 4, 6 sessions par semaine au démarrage, tu te dis putain, je suis semi-pro alors que que mal. Et surtout quand je vois les étapes. Et aujourd’hui, les volumes que je me mets, c’est un peu plus important. Je me dis que c’était clairement encore sur des découvertes. Mais quand tu passes de ça, de tout au tout, à ce genre de volume, c’est exigeant. Et il y a un point que tu soulignais, Charly, sur l’impact aussi sur ta vie au quotidien qui est assez important, qui est, je pense, plus un sujet aujourd’hui, moi, avec les volumes que j’ai, mais sur la vie sociale, sur l’intégration, sur l’alcool en soirée, sur les nuits que tu dois faire en récupération, sur le sommeil que tu veux préserver. Juste comme ça, forcément, c’est un impact assez important. C’est un engagement.

Charly : Oui, parce que c’est une étape qui n’est pas facile à prendre quand même. Notamment chez les gens qui veulent s’y mettre un peu plus sérieusement, qui veulent passer et aller de 3, 4 sessions par semaine à peut-être le double. On reste sur des volumes qui sont relativement modestes encore, comparé probablement à ce que tu fais aujourd’hui. Mais ça, ça commence à impliquer des changements au quotidien qui sont notables. Tu as raison sur la vie sociale, sur comment est-ce que je cale 7, 8, 9 séances d’entraînement dans une semaine avec un taf à côté, une famille et comment je préserve tout ça. Et finalement, après, passer de 10 à 12, 13, 15, c’est d’autres défis, mais ce n’est peut-être pas un changement aussi radical. Là, il y a le truc où on est très nombreux à le connaître de comment est-ce que je passe de 5 à 10 heures déjà. Et là, il y a un gros bouleversement. Il faut faire tenir tout ça sans qu’on puisse emprunter. On ne peut plus avoir l’excuse que je passe pro et que j’ai besoin de ça. Non, on reste des triathlètes amateurs qui aimerions en faire un peu plus. Exactement. C’est une bonne définition.

Ermanno : Moi, ce qui me fait flipper, c’est quand même que tu as dit « je me lance vraiment sérieusement dedans et je pars sur le 73 de Lanzarote ». Le jour où tu te lances sur full, c’est quoi ? C’est Roth en trois mois aussi, non ?

Armel NEGRET : Non, c’est clair. Après, franchement, j’avais tant d’espoir. Moi, c’était un triathlon qui me faisait rêver, qui est sur une île qui fait rêver. Certes, c’est compliqué. Je connaissais déjà un peu l’île en plus en étant allé plus en tourisme. C’est une île que je trouvais magnifique, canon. Et c’est vrai que les conditions sont un peu plus coréas en termes de vent, en termes de dénivelé. Le parc du Diguanfaya, le parc naturel de l’Ave, tu crames bien quand même. Il fait une chaleur, plus le vent et plus le dénivelé qui n’est pas forcément super grave, mais qui est mythique et qui est une course sublime pour moi.

Ermanno : Tu sais, ça peut te faire rêver. Moi, en brun, ça me fait rêver. C’est pas pour autant que je vais le préparer en trois mois.

Ermanno : Non, mais plus sérieusement, du coup, tu structures un peu plus. Tu es accompagné par ce pote qui fait aussi office de coach. Au-delà du côté logistique, où effectivement, il faut trouver le temps de se mettre 5, 6, 8 heures parfois par semaine d’entraînement, comment est-ce que tu commences vraiment à structurer aussi mentalement tout ça ? Parce que, OK, tu as un objectif. J’imagine que tu as dit à ta copine, « Bon, chérie, avec Jean-Pierre, on va aller à l’ANZA. Lâche-moi la grappe pendant trois mois. Tu vas voir, après, ça va bien se passer. Je vais être détendu, puis ce sera cool. » Comment tu as vendu le truc à ta copine ?

Armel NEGRET : C’est un bon sujet. C’est un bon sujet.

Ermanno : Bip ! Là, on coupe au montage, c’est ça ?

Armel NEGRET : Non, non, pas du tout. Comment ? Je pense que ça s’est fait progressif. Je n’étais pas au volume non plus que je fais la main dedans. Et au démarrage, je pense qu’elle le prend plus. Je pense qu’elle le prend plus. Je pense qu’elle le prend plus. Comme OK, c’est un hobby qui lui prend un peu plus de temps qu’avant. Mais globalement, c’est fun. Plus, elle, c’est dans son réseau proche avec sa meilleure copine. Ils ne se lâchent pas. Donc, elle se dit, en fait, chouette. Il y a une belle amitié qui s’est nouée. En plus, ils se lancent dans le sport avec eux. À ce moment-là, elle ne voit pas trop le traquenard arriver des heures de volume, de l’investissement financier, du vélo, des grandes sorties longues, etc.

Ermanno : Attends, tu as dit quoi ? Financier ? Non, il n’y a pas d’investissement quand on commence le triathlon. Un petit peu. Un petit peu. Et justement, là, tu commences à t’équiper. Ou tu restes sur ton vélo qui était plus pour faire du bikepacking avec tes potes.

Armel NEGRET : Oui, je commence à m’équiper. Je commence à m’équiper. J’achète un vélo de chrono, du coup, en début mars. Donc, l’Iron de Lanza est fin mars. J’ai dû le recevoir. Enfin, le temps qu’il arrive, etc. Je le reçois peut-être deux semaines avant la course. Donc, ça aussi, je pense que c’est une méga best practice à partager. Donc, complètement random sur la position ou quoi que ce soit. Je n’avais pas d’inquiétude sur les aéros.

Armel NEGRET : Mais je le reçois. Et je l’ai toujours, d’ailleurs. Et ça, ça a été surtout le gros gap d’investissement, forcément, sur le passage sur un vélo chrono. Et après, la partie plus matos dédié, combi. Oui, parce que combi, au démarrage, j’ai fait la plupart de mes triathlons avant Olympico sur des combis de surf. Parce que j’ai fait pas mal de surf à côté. Donc, c’était des trucs que tu passes par l’épaule, en plus. C’est sans ouverture. Donc, je ne te raconte pas après la natte le passage quand tu es bloqué. La transition 18 minutes.

Armel NEGRET : Mais là, le matos vient petit à petit. Le vélo, surtout. C’est le plus rare. Les gros investissements, forcément. Et après, le matos, c’est venu plus au compte-gouttes, je dirais. Je n’ai pas fait un énorme craquage. Je me suis fait une commande de tout ce qui pouvait arriver. Et encore aujourd’hui, sur des renouvellements de matos. Mais ouais, petit à petit, ouais.

Ermanno : Et du coup, ça se passe comment, ce premier 73 de Lanzarote ?

Armel NEGRET : Ça se passe super bien. Sur l’extense, je le fais en 5 à 4 ans. Donc, pour un premier, avec l’entraînement, en 3 à 4 mois, j’étais content. Ça se passe bien. Très chaud de mon souvenir. Mais la natte, c’est très impressionnant sur le choc du démarrage. Ce n’était pas du matstart, mais quand même, tu prends quand même des sacrés coups. C’était la première fois où, avec, en plus, un vrai objectif de préparation, tu te rends compte du bazar du départ de la natation. Le vélo, c’était le point qui me faisait le plus peur en termes de distance et en termes de dénivelé. Le vent aussi qu’il y a à Lanza. Donc, c’est ce qui me faisait le plus peur. Mais bizarrement, il est passé assez facilement. Surtout que je le faisais avec un pote aussi, du coup. Et je savais qu’il était meilleur que moi en vélo et qu’il me doublerait sur le vélo. Donc, je l’attendais un peu sur toute la partie vélo. Je regardais un peu derrière moi pendant tout le vélo et il n’est pas arrivé. Mentalement et psychologiquement, ça a été une délivrance. Et c’est plutôt ça qui m’a poussé et qui m’a fioulé pour partir sur le semi. En me disant que c’était réglé et que si je terminais le vélo sans l’avoir vu, c’est que j’arriverais à dérouler mon semi et que ça passerait. Donc, globalement, super expérience, super feeling. Et tu découvres déjà, d’une à 73, des grosses distances, pas mal de fierté. C’est génial, j’ai réussi à faire mon premier Ironman. Enfin, half. Donc, c’est super chouette. Et globalement, il y a toute l’organisation. C’est encore une ambiance sur le label Ironman qui est quand même à un autre niveau de ce que j’avais pu voir sur des triathlons olympiques en S. Toute la partie remise des prix de cérémonie, j’étais allé par curiosité aussi sur la remise de l’Andorre, donc c’était chouette. Et justement, quand j’ai repensé, c’était Mathis Margeri qui est arrivé deuxième de l’ANZA. Et tu vois, on était peut-être les seuls français qui étaient là-bas, donc on avait discuté à la fin. Et je me rappelle, je lui avais raconté un peu les trucs, il m’avait dit « T’as fini quand même ? » En me voyant, c’était sa première réflexion. Ça m’avait laissé marrer. Mais ouais, clairement, c’était une expérience vraiment dingue, et c’est là où je pense que j’ai vraiment été à me sonner. Je me suis dit « En fait, c’est incroyable, et let’s go, on va continuer cette année,

Ermanno : et on va se donner un peu plus. Par contre moi, Charly, ça ne va pas être possible. Moi, je ne peux pas discuter avec des amateurs qui ont autant de facilités, c’est juste pas possible.

Charly : On enchaîne les épisodes où on ressentait des gens qui en un ou deux ans se qualifient pour les championnats du monde. C’est vrai qu’il faudra qu’on sélectionne mieux les invités à l’entrée.

Ermanno : Ouais, c’est ça. C’est pas possible, on ne peut pas raconter à nos auditrices et nos auditeurs que c’est facile de se mettre au triathlon et que vous allez vous éclater si c’est pour que dans deux ans vous soyez à Kona ou aux championnats du monde de 73. C’est pas possible, Armel, il y a un truc. La natation, par exemple. Tu nageais déjà avant, sportivement parlant, pas juste pousser la planche pour faire du surf.

Armel NEGRET : Sportivement parlant, zéro, pas du tout. Mais comme je te disais, comme j’ai habité à Brest une grosse partie de mon enfance aussi, avec la planche, avec le surf, avec l’obsimiste et autres, globalement t’es quand même baigné dans un univers marin, dans l’eau très régulièrement. Et donc oui, je me démerdais et je nageais, mais je n’ai jamais fait de la natation en club, fait quoi que ce soit.

Ermanno : Et ce premier 1009, là, sur le half de Lanza, ça se passe comment ? Au-delà de la mini-machine à laver au départ, parce que ce n’était pas une mass-start

Charly : comme tu l’as dit. Salut les sportifs, c’est Charly d’OpenTri et je me permets d’interrompre votre podcast un très très court instant. Si l’épisode que vous êtes en train d’écouter vous plaît, alors on a besoin de vous. Est-ce que vous pourriez prendre 10 petites secondes pour ouvrir votre appli de podcast préférée, y trouver la fiche du podcast Devenir triathlète xOpenTri et nous laisser une note, de préférence 5 étoiles, en nous disant ce qui vous plaît le plus dans le podcast. Ça vous prendra seulement quelques secondes, mais ça nous permettra de continuer à améliorer le podcast et à se faire découvrir par d’autres auditeurs triathlètes. Un immense merci à vous qui allez laisser une note et on se retrouve tout de suite pour la suite de votre épisode.

Armel NEGRET : globalement, ça se passe bien. Je suis un peu sur la réserve de me dire je ne sais pas ce qui m’attend après et c’est plus ça qui me fait peur. Mais la nat, même bizarrement, même là, je le vois à l’entraînement, c’est la partie que j’aime le plus. Je pense que c’est assez contraire à pas mal de triathlètes qui, je pense, soit détestent ou autres.

Armel NEGRET : J’avais encore une session de nage midi et je me le répète souvent quand je suis dans l’eau et je me dis, je pense que c’est celui que j’aime de plus en plus plus j’en fais.

Armel NEGRET : Donc, pour te répondre sur l’ANZA, ça s’est bien passé. Forcément, sur la réserve, tu ne sais pas trop à quoi t’attendre parce que tu as le full du vélo et après la course à pied. Mais plutôt une bonne expérience de la natation et de ce qui en sort.

Ermanno : Du coup, le vélo, on a compris que ça s’est bien passé. Tu n’as jamais vu ton pote que tu checkais dans le rétro. Et la course à pied, c’était quand même ton point fort à la base. Tu pars détendu. Tu pars avec un nœud au niveau du bide. Comment ça se passe sur ce premier 73 ? On le rappelle, c’était ton premier 73.

Armel NEGRET : Je pars détendu, mais je n’ai aucune idée de comment mes jambes vont réagir. Je me souviens me dire souvent au moment de la transition à me prendre un gel et à me dire il y a un semi à aller enchaîner. Tu l’as déjà fait, mais en ayant enchaîné le vélo et la natation, tu ne l’as jamais fait. Donc, un peu plus observation sur les premiers kilomètres, jusqu’aux 10 premières bornes, c’est plus se dire est-ce que les jambes répondent ? J’avais un peu peur du truc de se dire parce que j’avais entendu mon coach forcément en parler des choses, mais de se dire tu peux cramper, tu peux avoir des douleurs, tu peux avoir des douleurs intestinales. J’étais plus en observation de mon corps à me dire est-ce qu’il y a un truc qui va se passer ? Est-ce que mon corps va péter à un moment ? Ou est-ce que je vais attendre un mur à un endroit ou non ? Et globalement, le semi se passait bien malgré la chaleur, je me souviens la partie chaleur était vraiment très dure sur la course à pied. Mais il se passait bien et je le fais en 1h40, 1h41 et donc j’étais quand même content sur mon premier 73 et sur les temps global.

Ermanno : Une fois que tu passes la ligne, tu en ressors quoi de ce premier Alpha Ironman ? Si ce n’est l’envie de recommencer, évidemment.

Armel NEGRET : Je pense que l’envie de recommencer arrive un peu après. Tout de suite, quand tu franchis la ligne, je ne sais pas. Mais j’en ressors quoi ?

Armel NEGRET : Énormément de plaisir, énormément de bonheur. Il y avait pas mal de potes qui étaient là sur la ligne d’arrivée, ma copine qui était là, le coach qui était déjà arrivé, douché, changé bien évidemment, qui était là déjà depuis un petit bout de temps. Mais c’est des moments de pure joie, surtout pour un premier, de se dire ça y est, j’ai fait un Alpha Ironman. C’était vraiment des moments d’explosion de joie, des sourires et des gros câlins avec les copains, avec la copine et tout le monde. C’était plus un gros moment de joie, une explosion de bonheur à ce moment-là et de me dire que c’était vachement chouette. Et surtout pour moi, c’était la première fois que je me fixais réellement un objectif sportif. J’avais réellement une préparation derrière dédiée, avec un suivi, un accompagnement avec un coach. Donc il y avait quand même ce sentiment d’accomplissement, de se dire génial, en fait, tout ça, c’était pour ça. Même si c’était qu’une prépa de trois, quatre mois et donc ça n’a pas duré des années non plus. Mais vraiment, le fait de cheminer jusqu’à cet événement, tu as l’accomplissement et c’est fait, et en plus tu es content de ton temps. Donc ça se passe, c’est vraiment un moment de pure joie.

Ermanno : Et sur la partie justement data ou autre, tu nous disais qu’au début, tu n’étais pas du tout data, voire même tu étais carrément contre ça. Comment s’opère ce switch de commencer à travailler avec quelqu’un, de commencer à regarder sa data, peut-être de commencer à analyser sa data, je ne sais pas si tu l’as analysé toi à ton côté ou si tu l’as analysé avec ton coach ou si finalement tu enregistrais, tu envoyais au coach ou tu laissais le coach regarder et puis après il te faisait un retour. Comment ça va ? Comment a continué ton chemin avec la data ?

Armel NEGRET : Oui, c’est une bonne question.

Armel NEGRET : Le passage déjà est forcément sur la partie course à pieu sur le sport, il passe par l’achat d’une onde connectée, forcément d’une Garmin. Donc là du coup, tu as le côté un peu addictif aussi d’avoir ses datas, d’avoir ses temps. Finalement, je me prends au jeu rapidement. Passer de quelqu’un qui a détesté ça à finalement me dire que c’est plutôt fun et factuel de voir ses progrès ou autres. Je pense que ça vient aussi naturellement avec le passage à la chaîne Garmin. Il y a ce côté fun et après surtout, il y a la définition de mes zones d’entraînement et je pense que je suis quelqu’un qui ne me ferait pas fondre dans si je ne comprends pas ce que je fais. Le démarrage, je me souviens avec mon coach, il me donnait des séances. Il me disait d’aller nager 500 mètres, 600 mètres ou il allait tester mes niveaux. Je pense qu’il voulait juste voir à peu près à quel niveau j’étais. Sans m’avoir expliqué le démarrage ou autre, je ne comprenais pas du tout l’intérêt. J’y allais mais je faisais 2 km par exemple. Je lui disais, je ne me déplace pas à la piscine pour aller barboter 3 minutes en 500 mètres. Au début, j’étais assez têtu sur mon approche, sur ce que j’avais en tête et ce que je ne voulais pas voir. Après, au fur et à mesure des échanges, au fur et à mesure des discussions, la définition des zones, on a commencé très vite à faire des tests de lactate avec lui. Forcément, il m’a mis un peu dans son jus avec ce qu’il avait de manière un peu professionnalisée et une approche pour un amateur ou autre qui peut paraître démesurée mais qui m’a mis le ballon directement dedans.

Ermanno : Surtout que tu avais la chance de l’avoir à côté de toi. Ce n’était pas un coach à distance pour le coup. Là, tu me disais que tu avais déjà noué des relations d’amitié. J’imagine qu’une ou deux fois par semaine, il était au bord de la piscine ou au bord de la piste avec toi.

Armel NEGRET : Exactement. On pouvait échanger par message, par appel. Je le voyais régulièrement. Forcément, il y a cet aspect, cette envie de progresser qui arrive très vite et qui est encore plus grisant. Tu vois l’image du pro qui est dans une autre galaxie complète. Toi, tu t’y mets un peu sérieusement et tu t’essayes d’y aller step by step. Forcément, quand tu as cette image et cet exemple au fond, ça ne peut que te motiver et te pousser.

Charly : Après cette période-là, tu enchaînes assez vite sur d’autres objectifs. Tu sais assez vite ce vers quoi tu vas tendre en termes de compétition, de format, etc.

Armel NEGRET : Oui. Je termine dans Zaroche. Il n’y avait pas de plan particulier. Je m’étais dit que je voulais en refaire un. On me disait qu’on jouait à autre. J’ai envie de revivre ça. J’ai envie de continuer. Je m’inscris à deux autres Olympiques. Je m’inscris à Annecy juste avant l’été. Je crois que c’est fin juin. Entre mars et juin, il se passe un peu quelques mois. Mais je m’inscris fin juin à celui d’Annecy en Olympique. Après, à celui de Santander en Espagne dans le Pays Basque Espagnol aussi en septembre.

Armel NEGRET : Et après, fin en aiguë, je me dis que j’ai envie de recarrer en 73 dans l’année et je fais le challenge du bivouac fin octobre. Ma première année, j’ai fait 2,73 avec Lanza puis après Vieux Boucaud. Avec cette préparation qui s’intensifie, qui s’accélère. Mais toujours sur ce même fil rouge avec mon coach dans un optique de progresser et d’aller chercher des temps et des nouveaux paliers.

Ermanno : Et le deuxième 73 ? Aussi bien que le premier ? Ou là, tu prends un retour de bâton ?

Armel NEGRET : Le deuxième 73, ce n’est pas super bien. C’était à Vieux Boucaud fin octobre sur le challenge. Météo catastrophique. Il pleut sur le démarrage qui était assez costaud. Il y a eu beaucoup de pluie sur toute la course. Maintenant, ça se passe super bien. Je fais 4h45. Donc je gagne quasiment 45 minutes sur mon temps. Après 6-7 mois qui se sont écoulés entre mars et fin octobre. La progression, je la vois tout de suite. Travailler, s’entraîner un peu plus dur, ça paye cash. Et que ça va assez vite. C’est factuel encore une fois. Ça pousse encore plus à vouloir se dépasser. On voit les chiffres concrètement sur le même type de distance. Certes, il n’y a pas le dénivelé de Lanzarote. Ce n’est pas égal en termes de comparaison. Mais forcément, il y a un beau progrès. Et je me dis, let’s go. Je me vois qui commence à grimper dans des catégories hautes. Je me dis que mon temps est au progrès.

Armel NEGRET : En fait, génial. Il y a quelque chose à faire là-dessus. Si la première année, je peux faire 2,73, pourquoi pas accélérer pour l’année prochaine. Ça laisse des portes ouvertes pour 2024. Voyons ce que ça donne. Et on va continuer dans cette direction.

Ermanno : Et là, du coup, 2024, comment tu abordes l’année ? Avec un peu plus de recherche de performance encore ? Ou toujours cette insouciance, cette innocence de dire j’y vais pour kiffer.

Armel NEGRET : Non, vraiment plus dans ton premier scénario. Là, je me dis vraiment, on passe sur la performance. En parallèle, j’ai un shift aussi sur mon côté pro où je vais me dédier sur les organisations sportives, dans mon taf au quotidien. J’avais un peu ce rêve côté personnellement où je me disais, ça, c’était tout court en 2023 pendant ma pratique du triathlon. Plus en plus, je pratiquais sur la partie tri et je me disais, en fait, génial. Je suis passionné de sport. J’adore toutes les activités à haute dehors, tout ce qui est dehors. Et je me disais, de plus en plus au quotidien, j’adorerais travailler soit dans une organisation sportive ou être dédié dans une organisation sportive sur des sujets d’innovation. Et donc, j’ai à la fois ce challenge pro qui me pousse ou en tout cas ce tiraillement qui me pousse et en même temps, du coup, dans l’année, je découvre la pratique un peu plus structurée d’un sport avec un coach, avec un pro. Donc, en fait, j’ai un peu ce design sur les deux. Donc, ce que j’arrive à faire de mon côté pro à me spécialiser et à développer l’ensemble des sujets sport qui n’étaient pas forcément structurés chez Amazon sur les sujets sport. Donc, je lance vraiment toute cette organisation de, on va développer le sport chez Amazon sur ces sujets. On va aller chercher des cas d’innovation avec des grandes équipes, que ce soit en Ligue 1, des équipes du World Tour, en F1 aussi, on travaille pas mal avec d’autres acteurs. Donc, je me lance là-dedans sur le pro et après, je shift aussi du coup avec le coach. Et donc, du coup, j’arrive en 2024. Donc là, il y a quelques mois, début 2024, dans une optique complètement différente. Parce que j’accompagne du coup ces boîtes, ces organisations sportives sur le pro, sur des sujets d’analyse de performance, engagement des fans, de diffusion des évènements sportifs en live, des sujets de problématiques de Smart Stadium aussi. Donc, je suis vraiment plongé plus dans la data performance et dans la performance. Et donc là, j’ai envie en fait, il y a un shift total sur ce début d’année où, après un an en fait, 2023, dans le pro et en plus dans le loisir, dans le perso, on est un peu plus structurel dans l’approche. Je me dis, let’s go, la fois, aller chercher la performance. T’en parles tous les jours à tes clients, mais maintenant, c’est un peu toi le cobaye. Donc, let’s go, voir ce que ça va donner. Et donc là, non, je me souviens d’un call justement avec mon coach où je lui dis concrètement, en fait, qu’est-ce qui me manque pour aller me qualifier sur les mondiaux dans ma catégorie d’âge ? T’as une trentaine d’élèves. Concrètement, qu’est-ce qu’ils font que je ne fais pas ? Quel type de volume ils se mettent ? Quel type de séance ? Je veux que tu me les passes et on voit ce que ça donne et let’s go. Donc là, il y a un shift réel. Et donc là, maintenant, tu vois, depuis début 2024, donc c’est vraiment à partir de janvier, la rentrée au retour. Je fais des semaines entre 10 et 15 heures. Je suis monté à plusieurs semaines à 18 heures, mais globalement, mes semaines, elles tombent plus entre 10 et 15 heures. Donc je fais les trois sports trois fois et je découvre le renforcement musculaire aussi, truc que j’avais jamais abordé. Je suis plus passionné d’outdoor, donc c’est plus le cadre extérieur, la nature haute qui me plaît. Donc la partie s’inscrire à une salle et aller faire des trucs en salle, c’était clairement le truc qui me faisait chier, mais bon, ça, ça, pour le coup, je l’ai intégré. Et voilà, il y a l’objectif réel. Et pour le coup, depuis le début, depuis janvier 2024, l’objectif, il est là. C’était la qualité de la qualification pour les mondiaux. Et comment je vais réussir à choper un slot et surtout voir où j’en suis, parce qu’en fait, j’en ai fait que deux. J’ai fait mon dernier temps en 4,45. J’en ai fait que 2,73. Et du coup, il y a cet appel et cette structure qui se lance avec le coach, du coup, où lui, bien sûr, me donne tous ses conseils. Et après, moi, de mon côté, pour faire le lien aussi avec ce que tu me disais sur la partie data, je trouve un site, là, sur Sport Endurance, où je récupère un peu, en fait, une trentaine de données de course de l’année 2023. Et en fait, je me fais mon analytique où je regarde, en fait, en moyenne, qu’est-ce qu’il faut pour être sur les mondiaux, à quel slot, ou en tout cas dans un top 10 sur un 73, qu’est-ce qu’il faut en termes de temps, qu’est-ce qu’il faut sur les trois sports. Et je me dis, en fait, c’est l’objectif. Et voilà les objectifs de temps que j’ai. Donc, je les partage aussi à mon coach. Donc, ça le fait marrer de me voir arriver avec mon Excel et je lui dis, écoute, voilà, voilà l’approche, voilà où je dois aller. Donc, c’est intérêt à m’y amener. Et voilà, ça commence comme ça en janvier.

Charly : Pour un coach, c’est un régal d’avoir un coaché aussi, un impliqué et qui arrive lui aussi avec des datas pour construire son objectif. Et du coup, par rapport à ça, c’était intéressant. Tu vas sonder ton coach pour savoir ce qui te sépare aujourd’hui d’une possible qualification au monde. Globalement, il en ressort quoi ? Qu’est-ce qu’aujourd’hui tu dois ajouter de plus ? Où est-ce que tu dois te renforcer pour que cet objectif-là devienne

Armel NEGRET : réalité ? Ouais, il en sort sur la natte des bases correctes. Donc, on va intensifier la natte, mais globalement garder, enfin, mettre plus de séances, certes, sur du volume, mais globalement, des exercices techniques aussi que je ne faisais pas forcément. Sur l’année 2023 aussi, j’étais moins sérieux là-dessus et c’est des trucs tout cons, par exemple, mais ça faisait déjà presque un mois qu’il me coachait et il me donnait ses séances avec plaquettes, poules, etc. et tout. Bon, c’est des trucs qui me faisaient clairement chier, donc j’en avais pas acheté. J’en avais pas. Et donc, en fait, quand je lui dis à la fin d’année que, de une, je suis jamais allé à la salle de sport et que, de deux, j’ai jamais acheté les plaquettes et les trucs, bah, clairement, il me met une tarte, quoi. Il me dit… Je rectifie ce que j’ai dit sur… Je rectifie ce que j’ai dit sur le coaché idéal. Je pense que, ouais, j’étais bordé là-dessus, mais il me met concrètement mon bouddhéesse au chiffre de me dire, tu vas faire l’ensemble des séances et tu vas les faire bien et tu vas les faire… Tu vas les appliquer. Et après, il y a monté en volume. Clairement, sur le vélo, par exemple, s’envoyer des volumes tous les week-ends, aller faire des sorties longues ou même l’achat d’un home trainer aussi que j’ai acheté en cours en 2023. Mais aller s’envoyer des séances en plus, donc globalement sur les trois sports, c’est du volume, donc vraiment augmenter un nombre de volumes. Mais surtout sur le vélo, comme je n’avais pas un passif de cycliste ou quoi que ce soit, ou même de sport loisir sur le vélo, c’est là où même l’écart se creuse globalement sur l’épreuve, parce que c’est là où il y a les gaps de temps qui se font au vu de la longueur de la partie vélo. Donc, clairement, mettre plus de volume sur du vélo. Et après, aller chercher du fractionné un peu plus intense aussi en course à pied pour essayer de réduire un maximum l’écart sur la course à pied, quoi.

Ermanno : Non, mais c’est bien parce que on coche toutes les cases du ce qu’il faut faire, ce qu’il ne faut pas faire. C’est génial, Armel. C’est un vrai webinar. On aurait dû se la faire en live, celle-là.

Ermanno : Bon, alors, vas-y, on va arrêter avec le suspense sur tous ceux qui sont déjà passés sur ton Insta ou sur ton LinkedIn. Début 2024, tu vas voir ton coach, tu lui partages tes objectifs, vous commencez à mettre les choses en place. Et puis, comment tu fixes ton calendrier ? Pareil, tu viens avec un Excel et puis tu as regardé partout où il y avait un temps faisable, et où étaient les endroits les plus faciles

Armel NEGRET : pour se qualifier pour les mondes ? Exactement. Donc, j’épluche déjà le premier, la première passe forcément, elle passe sur éplucher le calendrier à Ironman. Mais au moment où je l’épluche, les slots qualificatifs pour les mondiaux, donc Nouvelle-Zélande cette année, ils sont un peu tagués sur toutes les courses. Ils n’avaient pas mis à jour l’ensemble des courses. Et ça, je me fais avoir parce que je me dis, en fait, j’ai l’année, le dernier, je crois que c’était Qashqai au Portugal. Donc, je me dis, jusqu’à octobre, ou en tout cas, c’est peut-être moi qui avais mal lu, mais j’avais vu le logo qualificatif jusqu’en octobre. Donc, je me disais, en fait, j’ai la full année. Donc, je vais me dire, en fait, les premières courses que je vais faire, ça va le faire. Et après, en fait, je vais pouvoir progresser au fur et à mesure de l’année. Et mon niveau, comme pour ma première, du coup, en avril, ne sera pas le même que mon niveau en octobre. Donc, en fait, ça peut le faire. C’est un peu ce que je me dis au démarrage. Et en fait, quand je réactualise un peu les slots ou autres, les pages plutôt Ironman, je me rends compte qu’ils coupent fin juin. Et donc, là, il y a un petit moment de panique où je me dis, en fait, fuck, je n’ai plus que jusqu’à juin. Il faut absolument que je trouve des courses. C’est un peu l’objectif de ton année. Tu vas tout mettre pour. Mais en fait, si tu n’es juste pas inscrit à des courses autres, ça ne va pas le faire. Donc là, il y a un peu un shift sur le calendrier qui arrive. Et donc, je m’inscris à Valence fin avril. Et après, je m’étais plus dit, j’en fais une pendant l’été et j’en fais un troisième en octobre. Et donc, du coup, je shifte complet aussi là-dessus et je me dis, let’s go, en fait, inscris-toi à plus de courses parce que ça m’étonnerait quand même 70 fois que tu arrives à te qualifier. Et donc, je m’inscris au Sable d’Olonne fin juin. Et après, dans un petit moment de stress, je vois toutes les inscriptions qui sont en train de sauter ou autre. Et je me dis, il me faut peut-être une troisième chance. Et je m’inscris aussi sur Aix-en-Provence. Il y a une grosse semaine, du coup. Donc, en fait,

Ermanno : ce qui est génial, c’est que sur le côté financier, ce qui est génial, c’est que sur le côté financier, même ne serait-ce que sur les inscriptions

Armel NEGRET : aux courses, tu as fait péter le… J’allais y venir, justement. Donc, en fait, au vu de ce changement où je me dis que j’étalerai les slots, etc., je me retrouve concrètement dans une situation où je me dis, merde, je viens de lâcher un SMIC sur des inscriptions de course pour un rêve potentiellement n’est pas réalisable. Et je mets tout avec une course par mois, finalement, sans avoir non plus un passé de pro ou quoi que ce soit. Et c’est pour ça que j’ai intégré le renforcement musculaire pour ne pas me blesser. De me dire, est-ce que, déjà, physiquement, je vais réussir à tenir 3,70 ans en trois mois. Et surtout, je me dis, c’est clairement un énorme budget que je mets en trois mois sur un truc qui, potentiellement, n’est pas du tout smart ou j’aurais peut-être dû attendre pour 2025 sur les slots. Donc, je me remets pas mal en question sur ce choix-là. Mais je me dis…

Ermanno : J’imagine que ta copine, elle t’aide. t’aide aussi à te remettre en question sur, mais qu’est-ce que t’as fait-tu

Armel NEGRET : avec la carte, Clairement. Clairement, clairement. Il y a, by the way, qu’est-ce qu’on va faire, nous, cet été ? C’est quoi cette instruction course de partout ? Et comment on va s’organiser au quotidien aussi, quoi ? Donc, vraiment, c’est clair.

Ermanno : Bon, et du coup, première course, 73 de Valence, en Espagne. Exactement.

Armel NEGRET : Avant Valence, juste avant, je me mets un triathlon. Près de Barcelone, le tri-tour en Espagne, c’est un circuit où il y a quelques courses, il y a 3-4 courses. Donc, début avril, juste avant, du coup, 2-3 semaines juste avant Valence, donc à Deltebrey, qui est au sud de Barcelone, qui était un peu, pour moi, le crash test de voir un peu où était mon niveau avant Valence. Et donc, celui-ci, donc, sur un format, c’est un format un peu hybride. Il y avait 1 km de nage, 60 de vélo, et après 10 bornes. Je sais pas si ça se retrouve sur beaucoup de formats, mais en tout cas, je l’avais pas voulu. Il y avait 57 de vélo après, d’ailleurs. Bref, et donc, du coup, j’ai choisi celui-ci. Et je fais un bon temps, parce que je me dis, je termine au scratch 15ème de la course overall, donc il y avait 300-400 personnes, donc il y avait pas non plus une grosse foule, mais je suis une thème 15ème après quelques pros qui étaient là. Donc, c’est une course, bien sûr, régionale ou autre. Mais là, je me dis, du coup, début avril, en fait, il y a clairement quelque chose à jouer. T’es quand même dans le haut du panier sur ta course, et ça se passe super. Et surtout, c’est un peu le résultat sur la première course, début de saison, de se dire quelle a été la préparation de l’hiver, qu’est-ce que ça a donné, et un peu où est-ce qu’on est les phases de progression par rapport à Vieux Boucaud en octobre dernier. Donc là, celui-ci, c’est là où je me dis, en fait, bah ouais, il y a moyen que tu fasses quelque chose cette année, t’as fait quand même une belle course. Et donc, du coup, Valence, fin avril, donc premier 73 de l’année. J’y vais une semaine avant aussi, du coup, avec le coach, pour aller voir un peu les repérages du lieu ou autre, ce qui a été aussi super important pour moi, de se dire, en fait, t’as tes repères, tu vois exactement où est-ce que tu vas nager, où est-ce que tu vas faire le vélo, tu as déjà fait le vélo. Pareil sur la course, la course à pied ou autre. Ça, pour le coup, pour moi, l’aspect de visualisation a été super, super important. Et voilà, ça s’est super bien passé. Du coup, je termine Valence en 4’32. Et donc, du coup, au vu de l’excel que j’avais fait, je savais que je pouvais être dans un top 15. J’avais fait l’excel sur mon analytique ou autre, et je voyais qu’en 4’22, globalement, t’étais dans le top 10 assuré sur les courses. Et en dessous de 4’35, j’étais encore dans un top 15. Et après, 4’40, 4’45, c’était les tops 20, les tops 30 dans ma catégorie. Et donc, du coup, je termine la course heureux, mais je me dis, voilà, je ne sais pas ce que ça va donner. Il y a quand même la série Money Après derrière, on ne sait pas ce que ça va donner. Je ne savais pas encore exactement le nombre de slots qui étaient par catégorie. Et donc, il y a deux slots. Il y a deux slots sur la catégorie. Donc, je suis sur le 20’25. Moi, je termine 13e de ma 4. Donc, je me dis, en fait, certes, c’est un bon temps, etc. Mais voilà, il y a quand même une dizaine de gars qui sont devant moi. Donc, je ne l’ai pas eu automatiquement, directement. Et donc, cérémonie le soir même. Donc, la cérémonie classique où ils donnent les slots. Donc là, les deux premiers ont déjà leurs slots, sont là et refusent. Le troisième sur le podium le prend. Et après, du coup, s’en vient une série de personnes qui disent soit non, soit qu’ils ne sont pas là à la cérémonie. Et ça arrive jusqu’au 13e, du coup, et j’ai récupéré mon slot. Et du coup, moment, forcément, de morcement de joie. Moment un peu d’incompréhension aussi, parce que j’étais qu’avec des Espagnols ou qu’on parlait qu’espagnols. Donc, derrière moi, il y avait quelques Français aussi qui étaient là. Et qui savaient qu’il n’y avait pas d’Espagnols dans le top 10. Et qui me voient partir chercher un slot. Et donc, ils ne comprennent pas. Donc, il y a un petit moment d’incompréhension aussi avec l’audience qui pense qu’il y a un Espagnol qui essaie de récupérer un slot, etc. Et en fait, pas du tout. Et donc, du coup, il y a un petit moment de flottement qui se gêne sur est-ce qu’il s’est réellement ramené des Grecs ? Est-ce qu’on peut avoir une garde d’identité ? Est-ce que c’est réellement lui qui récupère son slot ? Mais du coup, non. Le slot vient valider.

Armel NEGRET : Parce que je m’étais inscrit à trois autres courses. Je m’étais dit que c’était le premier de l’année. Pour moi, c’était un peu le test pour voir où j’en étais en termes de niveau. Donc, certes, il y a un roll down qui est positif. Mais après, je suis quand même très content de mon temps. Et pour un troisième 73, je suis super fier de ce temps. Et ça s’est très très bien passé. Et globalement, voilà. Explosion de bonheur aussi. Encore plus découplé que j’ai pu avoir sur d’autres courses. Avec le slot. Avec le rêve aussi du voyage en Nouvelle-Zélande qui me faisait rêver depuis quand même pas mal de temps. Se dire qu’il y a la Nouvelle-Zélande avec. Un bonus dans le package. Donc là, c’est pur bonheur. Et grosse joie.

Ermanno : Bon, vas-y Charly.

Charly : Une belle progression. En un an, tu passes finalement presque une heure de moins. Sur le format 73. Même si les parcours ne sont pas tout à fait comparables. J’imagine la satisfaction déjà du chrono. La satisfaction de la qualif. Et aussi, j’imagine le soulagement. De pouvoir vivre une suite d’année 2024. Un peu plus tranquille. Puisque la qualif est dans la poche. L’objectif arrive presque 7 mois plus tard. A la fin de l’année en Nouvelle-Zélande. Ça c’est un truc qui va te permettre. J’imagine aussi de voir un peu plus sereinement. L’année 2024.

Armel NEGRET : Carrément. Déjà en termes de chrono. Super content comme tu le dis. Je fais le premier à 5h35. Le deuxième à 4h45. Et après le troisième à 4h30. Donc forcément il y a une belle progression. Et une suite qui était là. La blague avec mon coach c’était ça. C’était que ça va devenir le quatrième, le cinquième. On va se rapprocher des 4h. Et on va aller gratter les points. C’est un peu une vanne. Parce que je sais qu’il y a un monde d’écart. Entre ces 30 minutes qui traînent. Et autres. Mais bon c’était un peu la blague avec Ant. Mais ouais déjà super super content. Et après globalement c’est un soulagement aussi sur le reste de l’année. Puisque je me dis que là sur 2024. L’objectif il est validé. Il n’y a que 50% du job qui est fait. Parce que Serge à la qualif maintenant c’est what’s next pour 2024. C’est quelle course je vais pouvoir aller chercher. C’est vraiment les nouveaux objectifs pendant l’année. Après aussi pour les mondiaux. Et la suite sur 2025 ou autre. Qu’est-ce que je vise et où est-ce que je veux aller. Donc ouais c’est clair que. En terme de liberté d’esprit. C’est complètement. C’est une pratique différente. Il y a un peu moins de pression quand on est drivé par un objectif. Et qu’on a un peu tourné son année autour.

Ermanno : Mais après par contre Armel. Le problème c’est que là tu as 8 mois de prépa. C’est pas possible. Là tu fais des prépas en 3 mois. Donc faut arrêter là.

Ermanno : Tu fais 3 mois de pause et après tu reprends c’est ça ?

Armel NEGRET : Non non non. J’avais Aix en France du coup le week-end dernier. Qui s’est bien passé aussi. Et que j’ai adoré sur un circuit vraiment canon. Que j’avais déjà réservé du coup. Forcément en avance etc. Parce qu’au début ma première réaction c’était un peu de se dire. Ok bah on va plus étaler les courses. Et je vais pas me mettre sur du 73 ou autre. Mais de toute façon après les annulations. Les courses étaient perdues. Donc j’étais obligé entre guillemets de faire 73 de Aix. Et j’avais les sables. Et les sables je les ai décalés du coup. J’ai décalé à Octobre à Marbella du coup. Pour me laisser un peu plus de temps juste avant les mondiaux. Pour avoir une course test. Et du coup en parallèle du coup. Je les ai remplacés. Par le triathlon de Madrid du coup. Qui aura en juin. En juillet je vais sûrement m’inscrire à l’autre circuit. Sur Deltébré là. C’est que j’avais fait le tri-tour. Il y a une autre course au nord de l’Espagne aussi. Donc ça ça fera une course sur juin donc avec Madrid. Juillet sur le tri-tour. Et après à la rentrée aussi. Sûrement une course sur la première semaine. Première semaine de septembre. Il faut que je m’inscris. J’ai plus étalé le calendrier de manière un peu plus intelligente. Plutôt que tout arrêter.

Ermanno : Et là pour le coup. Ce calendrier que tu as étendu. Tu l’as fait seul ? Ou en collaboration ? En coordination avec ton coach ?

Armel NEGRET : Les deux les deux. En fonction déjà de lui de son planning pour essayer de se caler. Essayer de se voir au maximum. Les semaines avant on avait quand même bien aimé à Valence. Se faire une semaine ensemble. Et après sinon c’est aussi en fonction de moi. J’ai fait des courses professionnelles. Donc ça a été aussi un juste milieu là-dessus.

Ermanno : Et tu parles pas mal de Amazon. Ton employeur. Est-ce que t’es soutenu par ton employeur ? Ou c’est vraiment tout perso ?

Armel NEGRET : Pour l’instant c’est toujours tout perso. C’est plus en discussion. C’est plus en discussion pour le moment. Parce qu’en fait forcément. Tant qu’on a pas de slot pour les mondiaux ou autres. Forcément c’est plus un mec qui fait du triathlon dans son coin. On a pas vraiment de légit. J’ai pas vraiment de légit. J’ai pas vraiment d’intimité à prôner quelque chose ou autre. Mais j’ai la chance d’avoir quelques collègues aussi. Qui sont bien branchés sur le sport. Notamment une bonne amie à Madrid. Qui fait du cliff jumping. Qui est invitée sur les sauts Red Bull. Donc à une vingtaine de mètres en hauteur. Donc du plongeon extrême. Donc elle par exemple. Elle est dans des process du coup. Pour être sponsoriseuse. Et donc je me suis un peu greffé sur le process là. Pour voir qu’est-ce que ça va donner. Mais pour l’instant avec Amazon rien. Mais la beauté aussi. De l’accès pro aussi. Que j’ai pu développer du coup sur les organisations sportives. C’est au moment de ma qualification du coup. Là il y a un mois. J’ai plusieurs clients qui m’ont contacté justement. Pour des approches de sponsoring. Pour justement travailler avec moi sur des sujets de performance. Sur des sujets d’analyse de la donnée. Donc c’est là où pour moi l’histoire est encore plus belle. Où j’arrive à boucler finalement un rêve d’un projet pro. Où j’avais envie de travailler dans le sport. Et à la fois moi en tant que propre cobaye sur mon expérience. Sur ma discipline. Et arriver à faire un mix des deux. Entre le perso et le pro. Qui rend l’histoire encore plus chouette.

Ermanno : Ouais plus que dire cobaye. Moi j’aurais dit ambassadeur quand même. C’est plus beau.

Armel NEGRET : C’est vrai.

Ermanno : En tout cas c’est pas juste faites ce que je dis. Faites ce que je dis. Et ce que je fais.

Ermanno : Charly je t’ai coupé. Tu voulais réagir.

Charly : Non c’était sur du coup cet objectif là. Que tu vas pouvoir préparer en 7-8 mois. Il y a déjà. Un objectif chiffré que vous avez placé. Est-ce que c’est plus un objectif de progression d’ici-là. Ou est-ce qu’il y a aussi la volonté d’être compétitif sur un championnat du monde.

Armel NEGRET : Pour l’instant c’est plus des objectifs chiffrés. En terme de temps. Sachant que je sais qu’il y a quand même un gap. Qui sera clairement là dans ma catégorie. Qui sera clairement là dans ma catégorie. J’ai un autre ami qui est qualifié par exemple. Je sais qu’il veut devenir pro. Il veut passer pro. donc on est clairement sur des temps, tu vois, il est déjà proche des quatre heures sur le live, donc je sais que s’il n’y a que des OVNI de ce type-là sur ma catégorie, ça va être très très compliqué de réaliser avec ce genre de personnes. Aujourd’hui, parce que j’en suis qu’à un an de pratique vraiment intensif du triathlon, mais du coup je me laisse rêver sur d’autres temps, mais là plutôt l’objectif est plus de dire moi, en termes de progression, comment je peux descendre sous les 4 ans, de se rapprocher des 4.20, etc., en fonction du circuit, donc on est plutôt déjà moi sur ma perte perso et sur ce temps-là, avant de se comparer à quoi que ce soit, parce que je pense que niveau mondiaux, ça sera clairement une autre catégorie et ça sera une

Ermanno : autre histoire, notre perte de même niveau, clairement. Sur l’aspect logistique, comment tu prépares tes mondiaux ? Parce que la Nouvelle-Zélande, c’est pas à côté, c’est pas le même

Armel NEGRET : fuseau horaire, c’est pas le même hémisphère, tu prévois ça comment ? Ouais, c’est un bon point et je suis en plein dedans justement, donc c’est un peu compliqué. Ouais, c’est un bon point et je suis en plein dedans justement, donc c’est un peu compliqué. Ouais, c’est un bon point et je suis en plein dedans justement, donc c’est un peu compliqué. Après, heureusement que ça arrive plutôt tôt au début de l’année pour m’organiser. Là, pour l’instant, la stratégie que j’ai essayé de donner, c’est d’économiser quasiment tous mes congés de l’année pour essayer de les poser sur la partie mondiaux. Donc ça va être, je pense, pas de vacances cet été. Oh, ta copine, elle va être aux Anges, elle est déjà au courant, pas ? Elle fait partie du voyage aussi, donc c’est attendre pour profiter aussi au maximum en Nouvelle-Zélande. Et parce que j’ai pas envie d’aller à l’autre bout du monde pour juste faire la compétition à revenir aussi, donc j’ai envie de le coupler à un gros voyage, un gros van trip en Nouvelle-Zélande et profiter réellement du pays, profiter de tout l’environnement et de la beauté en termes de nature qu’il y a là-bas, qui a l’air juste dinguissime. Donc c’est clair que c’est un choix d’année de se dire que les seules vacances que tu auras, ce sera au niveau des mondiaux. Mais c’est un peu l’objectif que je m’étais fixé,

Ermanno : donc on va tout mettre pour quoi. Ouais, et puis quand tu vas faire une belle place l’année prochaine, Amazon sera là, ils vont allonger et puis tu pourras prendre six mois de vacances par an quoi. C’est l’objectif. C’est beau de rêver, n’est-ce pas ? Exactement. Justement, on parle de rêver, on parle de se mettre au triathlon, le podcast s’appelle Devenir Triathlète, c’est un peu la question signature du podcast, mais toi, quels conseils, j’ai bien dit des conseils, tu pourrais donner pour devenir triathlète ?

Armel NEGRET : Ouais, bien s’entourer déjà, je pense que la partie structure, moi j’en suis l’exemple type, je pense que la pratique random ou complètement aléatoire rose, ça va cinq minutes, mais en fonction de ses objectifs ou autres. Si tu as vraiment un objectif que tu veux progresser au haut, bien s’entourer, structurer son approche, que ce soit avec un coach, que ce soit avec des plannings d’entraînement, j’ai jamais suivi pour une course que ce soit triathlon ou autre, un planning d’entraînement, je ne sais pas du tout ce que ça vaut, mais je pense que sur beaucoup de courses, ça suffit, c’est largement suffisant, mais cet aspect de ne pas le faire au feeling et se dire plutôt, je structure mon approche, je m’entoure des bonnes personnes et surtout se nourrir, moi ce qui m’a beaucoup aidé, c’est le podcast par exemple, Devenir Triathlète que j’ai énormément écouté. Ça peut être toutes les vidéos qu’il y a sur YouTube, ça peut être pas mal de choses qu’il y a sur Google, mais c’est clair qu’on a la chance pour des générations qui avaient pas ça avant, je pense que c’est celle de nos parents, nos grands-parents encore plus avant, si on veut découvrir quelque chose, que ce soit un job, un instrument de musique, un sport ou quoi que ce soit, aujourd’hui, il y a un truc magique comme Google où tu peux quand même apprendre tout et n’importe quoi, tu as une proximité avec les réseaux sociaux aussi de beaucoup de pros, de beaucoup de choses, donc tu peux quand même te rapprocher d’énormément et d’en savoir que tu n’avais pas forcément avant sur beaucoup de choses, c’est le meilleur apprentissage, donc oui, structurer son approche et se renseigner, bouffer le plus de lectures, de podcasts, de vidéos que tu peux pour avoir toutes les armoires finalement.

Ermanno : C’est une bonne réponse, moi je valide, Charly, tu avais une réflexion là-dessus ou d’autres questions à poser à Armelle ?

Charly : Non, mais c’est vrai que c’est marrant que tu fasses ce constat-là parce que tu as raison, l’entourage, alors quel qu’il soit, qu’il soit un coach qui est vraiment là pour structurer son approche et pour te fournir les séances, c’est vraiment un coach qui fait la différence. Peut-être que ce soit juste un groupe d’entraînement, je pense notamment à notre échange avec Mathieu il n’y a pas si longtemps sur le podcast avec Mathieu Blaise où ça part d’un défi entre potes où c’est le plaisir de se retrouver sur des compétitions, de se tirer un peu la bourre qui fait qu’on s’y met et on s’y met de plus en plus et après, comme tu le dis, ce qui arrive c’est la recherche de connaissances, d’essayer d’être un peu plus pointu sur les sujets et pour aller de plus en plus loin, mais c’est hyper intéressant. Effectivement, c’est ça. On a beaucoup perdu le temps. truc de ne pas le faire tout seul venez avec des potes, avec un entraîneur avec une communauté en ligne, avec ce que vous voulez mais en tout cas faites-le à plusieurs parce que c’est pas facile parce qu’il y a de l’entraînement, il y a des séances dures à passer c’est un jeu à long terme aussi donc il faut réussir à tenir les semaines et les mois donc le faire à plusieurs c’est la garantie de réussir à tenir plus longtemps et le faire avec le sourire

Ermanno : Bah écoute, Armel merci beaucoup pour tout ça, pour tous ces échanges pour cette checklist de ce qu’il ne faut surtout pas faire, mais malgré tout qui vous permettront de progresser et d’en arriver peut-être comme toi au prochain Mondio à atteindre vos objectifs. Pour terminer où est-ce qu’on te retrouve, où est-ce qu’on te suit, où est-ce qu’on t’encourage où est-ce qu’on en apprend plus sur les bonnes pratiques que tu vas mettre en place pour les 7 prochains mois ?

Armel NEGRET : Sur LinkedIn et sur Instagram en majorité sur mon Insta du coup ArmelitoNJRT et sur LinkedIn directement Armel Négra

Ermanno : De toute façon on mettra tout ça dans les notes de l’épisode et puis j’imagine un petit compte Strava aussi pour venir stalker tes entraînements

Armel NEGRET : Bien sûr aussi un compte Strava

Ermanno : Parce que tout ce qui n’est pas sur Strava n’existe pas on sait bien

Charly : C’est clairement le mot d’ordre Surtout pour quelqu’un qui bosse dans la data C’est ça

Ermanno : Disons qu’on n’aura peut-être pas tes premiers entraînements il y a 7 ans, mais maintenant c’est à fond, c’est ça ?

Armel NEGRET : Il n’y a pas l’historique Je me démarrais sur un de tes épisodes, je t’entendais qui remontait et du coup je me suis posé la question et je me suis dit que non, ça il n’y aura pas parce que Strava ça a été déjà éteint mais sinon le reste est là, mais malheureusement Strava la data est vraiment pas bonne pour le coup sur les files, les analyses, etc Je me demande ce qu’ils font un peu avec la data sur leurs calculs hautes mais en termes de source de data c’est quand même assez dingue Enfin on n’est pas là pour en parler, mais il y a quand même des problèmes sur la data Strava

Ermanno : Ouais, c’est un autre sujet mais je pense que ça fait partie de leur business justement leur objectif c’est de vendre du premium et les datas sont bonnes quand tu payes

Charly : Yes

Ermanno : Messieurs, merci beaucoup je vous souhaite une bonne continuation et puis Armel on suivra ça et bon courage, on croise les doigts pour les championnats du monde 73 en Nouvelle-Zélande en fin d’année

Armel NEGRET : Merci à tous les deux, c’était un plaisir Merci Armel

Ermanno : Merci, ciao C’était Devenir Triathlète X OpenTri Merci d’avoir écouté cet épisode jusqu’au bout Nous on a pris beaucoup de plaisir à l’enregistrer alors si ça vous a plu vous pouvez nous suivre sur nos réseaux sociaux Instagram, LinkedIn et Facebook On se rejoint maintenant sur devenir-triathlète.com Vous allez retrouver l’ensemble des épisodes mais aussi des outils, des ressources et des conseils gratuits pour débuter, progresser ou performer en triathlon On ajoute toutes les semaines de nouvelles ressources Si vous avez une idée d’invité n’hésitez pas à nous envoyer un petit message et si vous voulez être accompagné sur vos prochains objectifs sportifs connectez-vous sur OpenTri.fr et on se fera un plaisir de vous aider Alors n’hésitez pas On se retrouve tout de suite sur devenir-triathlète.com et OpenTri.fr Salut les sportifs

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